aqjun d yir neţţa yesqudur mbla ssebba !, c’est une sale bête : il prend des airs misérables pour attendrir le monde (ce chien n’est pas bon, il boîte sans motif).
ur ḥdiṛeɣ mi tejweǧ, ur d as-qeṭṭuɣ leḥwayeǧ, on ne m’a pas demandé mon avis quand l’affaire a commencé, je ne m’en mêlerai pas maintenant (je n’étais pas là quand on a parlé de la marier, je ne veux pas me mêler de lui acheter un trousseau).
aḥlil wi ur neqḍi ṣṣbeḥ n temsalt, il ne faut pas remettre à plus tard (il peut se plaindre celui qui n’a rien fait le matin de l’affaire).
ssuq d ṣṣbeḥ, wi ur neqḍi lerbaḥ futen-t, il ne faut pas remettre à plus tard (le marché se fait de bon matin ; celui qui n’a pas fait ses achats, les bonnes occasions lui passent sous le nez).
aṣurdi iqeṭṭu, dduṛu tqeṭṭu, il faut savoir se contenter de peu car le peu n’est pas rien (si l’on peut faire des affaires avec un douro, on en fait aussi avec un sou).
yemlal qeḍṛan d-ilili, ils sont aussi amers, aussi désagréables l’un que l’autre (le goudron a rencontré le laurier-rose ; les deux sont symboles d’amertume).
a k-qeḍɛeɣ akmaz, je te tiendrai à l’œil ; tu ne feras pas tout ce que tu veux (je te supprimerai la possibilité de te gratter).
yeqḍeɛ deg-s nnefs, il est trop sévère (il ne le laisse pas respirer).
menyif-iyi ad mmezleɣ s elmus iqeḍɛen wala s yir elmus, s’il faut payer cher, autant prendre quelque chose de bon (j’aime mieux qu’on me tranche la gorge avec un couteau bien affûté qu’avec un mauvais couteau).
a kem-yefk ṛebbi s axxam bu yecbula d-iqeffa, que tu sois mariée dans une maison riche (qui a de grosses réserves d’huile et de grain) !
ad ṛuḥen s uqeggel, ils ne reviendront que le soir (ils iront avec la sieste).
d ṛṛuḥ n weqjun i yesɛa, de quelqu’un qui a une mort lente, pénible (il a une âme de chien).
tessuter yelli-s n weltma-s, tuɣal tuker taqejjirt, elle avait demandé en mariage la fille de sa sœur puis regretta et ne donna plus signe de vie (puis elle déroba le pied).
qqaǧjwent tmeẓẓuɣin-is, elle est éveillée, vive ; elle écoute bien.
tenquqel nneyya-w, j’hésite beaucoup ; c’est à contrecœur que je le fais.
tenquqel texbizt-is ssy-a, il (elle) risque de perdre sa place, son gagne-pain.
msenquqlen nneyya, ils ont compromis la confiance qui les liait.
a-ţ-an di lqella n tezmert, elle est enceinte (manque de force).
ur yeqlib ara ɣeṛ-s — ou : fell-as, il ne s’intéresse pas à lui
ur qellb ara udm-ik fell-i, ne me rejette pas.
yeqleb lmux-is — ou : uqeṛṛu-s, il a perdu la tête.
limmr ad yeqleb uqeṛṛu-w, yiwen, mačči a t-esfeṛḥeɣ, si vous me mettez en colère, j’enverrai tout le monde promener (si ma tête se bouleverse, ce n’est pas qu’un seul que je vais réjouir !).
yeqleb wudem-is, il a mauvaise mine, ou il a reçu des coups.
yeqleb wudem-is seg webeḥri, il est bien enrhumé (il est tout défiguré par ce rhume).
ddunnit tqelleb am teḥbull n weɣṛum, le sort se retourne comme une galette dans le plat ; les mauvais jours et les bons se succèdent.
a win texdem ddunnit, ḥader ad fell-ak d-deqleb !, toi qui profites actuellement de la vie, qui réussis à souhait, pense à un retournement possible de la fortune (toi que sert la vie, prends garde qu’elle ne se retourne).
tenneqlab tasa-s, son foie s’est retourné ; elle a eu une grande frayeur, ou une grande peine
ṭṭes qbel, nneqlab, prends bien ton temps et réfléchis avant d’agir (dors d’abord et retourne-toi).
yenneqlab am tata, c’est un homme sans parole, capricieux (il change comme un caméléon).
iheddeṛ meqlubi, il parle ( à l’envers) avec suffisance, avec orgueil.
iqellb-d fell-as lajl-is, il lui est arrivé malheur (son terme l’a cherché).
ar tiqlibin; timenza ɛeddant !, attends la semaine des quatre jeudis ! (attends les dernières, les premières sont passées).
ṛebbi ur d iyi-d-yefki takna, dduṛu tqelld-iyi-d zubida, après toutes précautions prises, se présente un importun ou un indésirable ! (il n’y avait pas chez nous de co-épouse et voilà que le douro m’impose Zoubida !).
taqemmuct-is d taqedlalaḥt, tiqesṛit-is di lqaɛa, il parle beaucoup mais ne fait rien (sa bouche s’agite et ses fesses sont par terre).
yeqqel uqelmun s iḍaṛṛen, a lwexda iṣaṛen !, le capuchon est du côté des pieds, quel malheur ! Tout est à l’envers, tout va mal !
tiyita n qli u qleb, coups rapides, subits (coups de fais frire et retourne !).
qelɛen iḍaṛṛen-iw si tikli, à force de marcher, j’ai les pieds en compote.
argaz-agi yeqleɛ yakk tuɣmas, c’est un vieillard (cet homme a eu toutes ses dents arrachées).
iteţţ tiqellaɛin, il mange les bêtes prises au piège ; au fig. : il est sans scrupule, ou malin
iqemc-as icifaḍ, il lui a tendu des embûches (il lui a lacé ses mocassins).
teqmec tiṭ-is, il a fermé l’œil à demi - ou : il est mort
myeqmacen ticifaḍ, ils se sont tendu des pièges
yesqemḍ-as i lɛemṛ-is ou : yesqemḍ-as ussan, il est mort jeune ; ou : il l’a tué jeune.
yeqqen-it ṛebbi di tmurt, il ne peut se résigner à quitter le pays (Dieu l’a lié au pays).
ad yeqqen ṛebbi amehbul d ayeffus !, que Dieu calme les exaltés et les ramène à la raison ! (que Dieu attelle l’exalté comme un bœuf de droite)
teqqn-it tmeṭṭut-is, chez lui, c’est sa femme qui commande (sa femme l’a lié). Autre sens possible : sa femme l’a rendu impuissant (par des maléfices).
yeţwaqqen di ṭṭlaba, il est étranglé par les créanciers (il est lié par les dettes).
yessard udem-is s useɣwen, il est dénué de pudeur (il a lavé son visage avec une corde d’alfa).
teţru tasa ɣef tasa, d tin i iqeṛben ɣeṛ wul ; wammag lqinsya i ţ-iḍemɛen d amehbul, on pleure sur des parents proches, mais il faut être insensé pour compter sur des étrangers (le foie pleure sur le foie, c’est lui qui est proche du cœur ; mais qui espère quelque chose du gésier, c’est un fou).
mačči d mmi-s n tasa, n lqinsya, ce n’est pas son vrai fils (ce n’est pas fils du cœur mais du gésier, se dirait d’un fils du mari ou d’un enfant adopté).
ulac asif ur nesɛi tiqenṭeṛt, à tout problème on peut trouver une solution (il n’y pas de rivière qui n’ait un pont).
yewt-d tiqenṭeṛt am ssy-a s adrar, il a dit une énormité, ou : il a dit un mensonge incroyable, comme d’ici la montagne.
ṛebbi yeţţak-d ccedda d iqenṭaṛen, ireffd-iţ d tiweqqiwin, après une abondance d’épreuves coup sur coup, on émerge doucement (Dieu donne la peine par quintaux et l’enlève goutte à goutte).
ţţalasɣam aqnuẓ, tu me dois un gage (je te réclame une grosse bouchée)
ţqiṛṛint deg-s tlufa, ce qu’il a souffert paraît sur son visage.
d tislit-iw i s-yessalayen aqeṛṛu i mmi, c’est ma bru qui a monté la tête à mon fils.
yessalay aqeṛṛu-yis deg igenni, il se monte la tête jusqu’au ciel ; se dit du fat, de l’orgueilleux.
yeqquṛ uqeṛṛu-yis, il a la tête dure, c’est un têtu, un obstiné.
yessentel aqeṛṛu-yis, il a mis sa tête à l’abri, il a trouvé paix et repos.
aqeṛṛu-yiw d afeṛḍas, ma tête est dépourvue de cornes (m. à m. : chauve), c’est-à-dire je me sais trop faible pour affronter ce risque
yeɣli-d uqeṛṛu-yiw, j’ai la migraine (ma tête est tombée).
yesɛa aqeṛṛu, il se souvient, rien ne lui échappe (il a la tête).
xfif uqeṛṛu-yis, il est vif, intelligent (sa tête est légère).
yerwi uqeṛṛu-yis, il est troublé (colère, folie, boisson)(sa tête est troublée).
sellk aqeṛṛu-yik / ḍebbeṛ, etc., débrouille-toi (sauve ta tête).
ečč aqeṛṛu-k / aqeṛṛu-yik / s uqeṛṛu-yik, que tu meures (mange ta tête).
aqeṛṛu-yis d taxsayt, tête de courge, il oublie tout !
d aqeṛṛu n tqubac, il s’attirera des coups de hache, c’est un dur (c’est une tête des haches) !
d aqeṛṛu n deɛwessu, voué au malheur (c’est une tête de malheur) .
aberkan n uqeṛṛu, méchant, injuste, ingrat (noir de tête).
ufiɣ-as aqeṛṛu, je suis bien en place, j’ai mon affaire, ma situation (j’ai lui trouvé une tête).
yewt-it laẓ s aqeṛṛu, la faim l’a frappé à la tête : il a tant souffert de la faim qu’il ne pourra l’oublier
lxiṛ-ik a-t-a sennig uqeṛṛu-yiw, le bien que tu m’as fait, le voici au-dessus de ma tête, j’apprécie hautement ton service.
a d-uɣalent yak s aqeṛṛu-yiw, tout reviendra à ma charge (elles reviendront toutes sur ma tête).
wwet aqeṛṛu-yik ɣer ḥiḍ, cogne-toi la tête contre le mur, si tu n’es pas content, c’est la même chose !
teččuṛ tqeṛṛut-is, il est trop malin ; — ou : il a la tête montée, il s’est laissé bourrer le crâne.
iṣeffṛ-as-d ɛli bu tquṛaṛ, il est allé faire quelque bêtise (Ali le bossu l’a appelé en sifflant).
mqeṛṛacen cclaɣem, ils se sont trahis mutuellement (ils se sont coupé la moustache).
d tameṭṭut-is i d as-yeqredcen tabenɛemmeţ, c’est sa femme qui l’a brouillé avec sa parenté (c’est sa femme qui lui a cardé de l’esprit de rancune).
iqeṛḍ-as afus-is, il l’a empêché d’agir.
iqeṛḍ-as aḍaṛ, il lui a fait un croc-en-jambe.
qeṛṛiḥ diddi !, attention, cela n’ira pas tout seul ; l’affaire est dangereuse (le bobo fait mal).
iqeṛṛm-as-d tuɣmest n leɛqel !, sans ce qu’il lui a pris, détérioré, il ne peut rien faire (il lui a cassé une dent de sagesse).
ur qeṛṛn ara azger ɣeṛ weɣyul, ne mélangeons pas les serviettes et les torchons ! (n’attelle pas le bœuf avec l’âne).
leɛmeṛ myeqṛanen lɛid d-ṛemḍan, il y a des choses incompatibles (jamais la fête et le jeûne ne vont ensemble).
a d-yuɣal uqeṛquc seg imi n taɣaṭ ?, l’argent prêté ne sera pas rendu (la figue sèche revient-elle une fois dans la bouche de la chèvre?).
yeqqeṛṣ di lekdeb, c’est un fieffé menteur
yeqqeṛṣ si lxedma, il se tue au travail.
yeqqeṛṣ ufus-is, c’est un panier percé.
yeqqeṛṣ uɛebbuḍ-is, il a des selles fréquentes et intempestives, —- ou : il souffre de flatulences (gaz) incontrôlables.
yeqqeṛṣ igenni, il ne fait que pleuvoir.
yeqqeṛṣ wemrar gar-asen, les relations sont rompues entre eux ou : ils ne peuvent plus revenir en arrière, ils sont trop engagés (m. à m. : la corde est cassée entre eux).
yesqeṛweḥ leḥwal, il n’y a rien à manger (il fait retentir les plats (vides)).
wi s-yennan yeshel ṛṛay iṛuḥ iqeṛṛeɛ i wasif !, les incompétents ont toujours de bons conseils à donner (que celui qui dit que la chose est facile, aille barrer la rivière).
la yeţqaṛaɛ am wuccen, rien ne lui échappe (il épie comme un chacal).
iteqqs-it di meyya duṛu n leflaṛ, ç’a été sa contribution et il l’a senti passer ! (il l’a piqué à cent douros de repas)
ɣas qqes cwiṭ gma-k, yeffeɣ tilas !, tu ferais bien de dire un mot à ton frère : il dépasse les bornes !
ulac lqis gar-aneɣ, entre amis, on ne lésine pas (pas de mesure entre nous).
qiss tardast teqqimeḍ deg-s, n’outrepasse pas tes droits si tu ne veux pas avoir de démêlés avec les autres (mesure un empan et tiens-t’en là).
a k-qisseɣ taqendurt, je ferai ton affaire (je vais te mesurer un habit).
waqila deg igenni i la teţqissiḍ, tu prends tes imaginations pour des réalités (on dirait que tu prends les mesures du ciel).
aqesbuḍ mačči d acelɛuḍ, une vraie famille, ce n’est pas n’importe quoi ! (une cuisse, un gigot, ce n’est pas de la viande molle).
aɛdaw-ik qesd-as asulef, mi t-ewten kemml-as, attends le moment favorable et quand ton ennemi aura déjà reçu quelques bons coups, achève-le.
ayen ur neqsim iɣelli-d ula deg igmi, quand la fatalité s’en mêle, il n’y a rien à faire ! (ce qui ne doit pas vous revenir vous tombe même de la bouche ; de qui ne peut réussir quelque chose malgré de longs efforts ou plusieurs tentatives).
yesqaṭṭeṛ ddunnit, il est trop sévère ; ou trop avare (il filtre la vie).
yesqaqay wezrem deg weɛebbuḍ-is, il a toujours faim (un serpent lui crie dans le ventre).
lebḥeṛ ur nesɛi lqaɛ, mer sans fond ; (fig. : personne au caractère renfermé ; ou qui mange sans arrêt)
tessuden lqaɛ uḍaṛ-is, elle s’est humiliée en supplications (elle lui a baisé le dessous du pied).
ur tesɛi lqaɛ i g ara teqqim, elle est nerveuse, elle ne peut rester en place.
lqaɛ usafu, le bout non brûlé d’un tison ; au fig.. : un vaurien.
d lqaɛa i yi-ţ-id-yefkan, je l’ai trouvé par terre (c’est le sol qui me l’a donné).
ɛni yella wi d-desɛa lqaɛa ?, y a-t-il quelqu’un qui n’ait pas un père et une mère ? (est-ce qu’il y a des gens qui naissent du sol?).
yeṛwa lqaɛa, il est toujours par terre (bébé malade ; il est rassasié du sol).
ad ig ṛebbi yenṭeḍ yidis-im di lqaɛa !, puisses-tu être longtemps malade ! (que ton flanc colle à terre)
tura yeqɛed wawal, la chose est maintenant réglée (la parole est stable).
ur teqɛid ara nneyya-w f wannect-a, je n’y suis pas encore bien décidé ; j’hésite (mon intention n’est pas équilibrée pour cette chose).
almi d tura i iqeɛɛed iḍaṛṛn-is ɣef tuyat-iw, il a fallu attendre jusqu’à maintenant pour qu’il me réduise à merci (ce n’est que maintenant qu’il a mis ses pieds sur mes épaules).
ulamma. meḥḥneɣ ad iyi-ffeɣ leɛtab ar tafat, bien que j’aie beaucoup peiné, je finirai pas en sortir (la peine sortira pour moi vers la lumière).
nnan nnan..., a d-yuɣal ar wi t-yennan, les calomnies retombent finalement sur ceux qui les ont inventées (ils disent, ils disent... et cela reviendra vers ceux qui l’ont dit).
aɣṛum n yir tmeṭṭut, mi s-icaḍ teddm-as tafrut !, quand on fait des bêtises, il faut les réparer (pain d’une mauvaise ménagère, quand elle le laisse brûler elle prend le couteau pour le gratter).
ru lhemm i lhemm-ik, wayel lhemm-iw zmerɣ-as !, au lieu de t’attendrir sur mon sort, tu ferais bien de te prendre toi-même en pitié (pleure de chagrin sur ta peine, la mienne, j’y suffis).
ad iru d umeksa, ad yečč d wuccanen, c’est un hypocrite qui vous plaint par-devant et vous attaque par-derrière (il se lamente avec le berger mais dévore avec les chacals).
a ten-iru ɣef yexf-is, il n’est pas encore assez puni (de quelqu’un qui pleure de colère, un enfant par ex. ; qu’il pleure ces larmes pour sa tête).
menyif ad teţru yemma-k wala ad teţru yemma, mieux vaut que ce soit toi qui perdes, ou toi qui fasses cette corvée plutôt que moi (il vaut mieux que ce soit ta mère qui pleure plutôt que la mienne).
asmi ara mmteɣ ad yeţru ula d inijl aquṛan, quand je ne serai plus là vous cesserez de prétendre que je suis inutile (quand je mourrai, même le roncier desséché pleurera).
ţruɣ ɣef yiwet tyita, teɣli-d tin i ţ-iɣelben, je sors d’un malheur pour tomber dans un autre (je pleure encore d’un coup qu’un autre m’atteint).
ma teţruḍ ɣef unebdu, axellef-ɛad a ccetwa!, si tu te plains de vétilles, que feras-tu pour des contrariétés qui en vaudront la peine ! (si tu te plains de l’été, que sera-ce de l’hiver !).
f wacḥal ara terreḍ ţţar-ik a ǧeḥḥa ? Yenna-yas ; f meyyat sna !, il ne perd rien pour attendre (dans combien de temps te vengeras-tu, Djeha ? -— J’ai cent ans devant moi, répondit-il).
s yisem n ṛebbi i d-yeţţarra tiɣeṭṭen, il a toujours le serment à la bouche mais ne tient jamais ses engagements (c’est avec le nom de Dieu qu’il remet ses chèvres dans le chemin).
yerra-yi akessar d asawen, il m’a découragé (il a rendu pour moi la descente une montée).
ass-a, weḷḷeh ! Ḥaca tikemmict iniɣman yura-yi-ţ ṛebbi !, aujourd’hui, je n’ai pu trouver à manger qu’une maigre poignée de figues sèches ! (Dieu ne m’a écrit que…).
yura deg uqeṛṛuy-is, cela devait lui arriver (c’est ce qu’on aurait pu lire à déchiffrer les hiéroglyphes de ses fontanelles).
ayen yura di twenza-w ad iɛeddi, ma destinée doit s’accomplir (il se passera ce qui est inscrit sur mon front).
myuran-d leḥruz, ils s’aiment (ils se sont fait écrire l’un à l’autre des talismans).
yečča fell-as tira, on lui a fait prendre, pour l’éloigner d’un autre, un philtre (dans lequel avait été dissoute l’encre d’un texte écrit).
anda yedda ad isellek iri-s, il se tirera partout d’affaire (où qu’il aille il sauvera son dos).
d iri-s ara tent-yaɣen, il paiera de sa propre personne, c’est lui qui prendra.
aɛdaw am tureţ, ansi tewɛiḍ bbi-t !, pour attraper un ennemi, il n’y a pas de précautions à prendre (un ennemi c’est comme un poumon : où tu peux le saisir, pince-le).
win d-iṛebba ṛebbi s ɣuṛ-es fiḥel ma yella wi t-iṛebban, les bonnes natures n’ont pas besoin de dressage (celui qui a reçu son éducation de chez Dieu n’a pas besoin d’être éduqué).
iseḍḥa deg wudem n ṛebbi, il a été touché de compassion (il a honte à cause du visage de Dieu).
serr n ṛebbi, l’honneur sauvé (la protection de Dieu).
ṛebbi dg-em !, c’est toi qui es dans le besoin !
iḥun ṛebbi !, heureusement ! (Dieu a eu pitié).
ufiɣ ḥaca ṛebbi !, je n’ai trouvé personne, ou rien (j’ai trouvé seulement Dieu).
sɛiɣ ḥaca ṛebbi, je n’ai personne au monde (j’ai seulement Dieu).
taqenduṛt n ṛebbi kan, une robe (de Dieu) ordinaire, quelconque.
yiwen ṛebbi / ṛebbi yiwen !, nous sommes tous égaux ! Il n’y a pas de différences ! C’est la même chose ! (Un seul Dieu, Dieu est unique.)
yeţţewqim meyya iṛebbiten ! Uqem kan yiwen ṛebbi !, il fait des différences : traite tout le monde pareillement ! (il fait cent dieux ; fais-en un seul).
g yiwet teṛbut ; akken i llan jmiɛ, ils vivent ensemble, dans l’indivision (au même plat ; ils font une seule cuisine).
ţţakɣ-as kan tarbibt n umeẓẓuɣ, je fais seulement semblant de l’écouter ; je ne lui dis ou ne lui donne que des choses sans importance.
ur rbiḥeɣ laxeṛt-iw, ur ddiɣ yid-m a yemma !, je me suis donné beaucoup de peine et ne suis pas plus avancé (je n’ai pas assuré mon salut éternel et je ne suis pas parti avec toi, ô mère !).
yerbeḥ aḥmam-aɛṛab — ou : aḍu, il n’a rien gagné (il a gagné un oiseau rare — un guêpier ? — ou du vent).
tasa n wemṛabeḍ, tempérament pacifique (foie de marabout).
mṛuccen s waman n bir zemzem, ils se portent chance (ils se sont aspergés l’un l’autre avec l’eau du puits de Zemzem).
ar d yeččaṛ uyeddid i iṛecceḥ, on ne peut donner que ce qu’on a (il faut que l’outre soit pleine pour suinter).
ur jewweǧeɣ ur recceleɣ, je n’ai de comptes à rendre à personne (je ne suis pas marié, ni n’ai rien célébré - ?).
tečča-yi tarda, je suis fatiguée de laver.
yessard-d iman-is si ddeɛwa-nni, il a dégagé sa responsabilité de l’affaire en question.
irden d irden ! ifassen, d ṛebbi a ten-yegzem !, si le travail est mal fait, c’est la faute de l’ouvrier (le blé c’est du blé, donc bon ; les mains, que Dieu les coupe si galette ou couscous sont mal faits).
amk ara ṛedḥeɣ di tmeɣṛa-k a win ur d iyi-neṛdiḥ di tinn-iw ?, ne compte pas sur moi : tu ne m’as pas témoigné assez de dévouement (comment danserais-je à ta noce, toi qui n’as pas dansé à la mienne ?)
yessṛedḥ-it ɣef ṛṛwaḥ ɣer lɣeṛba, il l’a importuné pour qu’il le laisse partir à l’étranger.
ččiɣ seksu iredmen ɣef dderga n wudayen, je me suis donné bien de la peine pour des ingrats (j’ai mangé du couscous noyé pour des fils de Juifs).
kra ara yexdem yeţṛuḍu-i-id, il ne peut pas s’empêcher de faire savoir à tout le monde toute ce qu’il fait (tout ce qu’il fait, il le pète).
imensi ɣef mṛuḍan at wexxam, yeţţas-d ẓid, quand on s’accorde et qu’on se consulte, la vie est agréable (le souper sur lequel la famille s’est mise d’accord est bon).
ma yerfa ad yeṛẓ akufi n ukerfa !, sa colère nous laissera indifférents ; ou n’avancera pas les affaires (s’il se met en colère, il cassera la grosse jarre de bale).
refden-t medden d aseɣwen, on l’a relevé mort (on l’a ramassé comme une corde d’alfa).
d targit yurga weɣyul ; tameddit yeqqen axelxal, ṣṣbeḥ yufa-t-id d ccekkal !, ce sont des châteaux en Espagne ! C’est le songe de l’âne : la nuit il rêva qu’il portait des anneaux de pied et le matin il s’aperçut que c’était des entraves.
yurga tafsut, il a oublié de se lever (il a vu le printemps en rêve).
mi iṛuḥ ad yali wass fell-i, iregl-iţ-id usigna, la situation allait s’améliorer quand de nouveaux malheurs me sont survenus (le jour allait se lever pour moi quand les nuages l’ont voilé).
meskud neţwali lqaɛa d taberkant tella tewwurt ; ar asmi ara ţ-id-yergel wedfel ara tennexnex, il ne faut pas se plaindre quand il pleut (tant qu’on voit la terre grise, il y a une porte ouverte, mais quand la neige la recouvre, c’est à ce moment que ça se complique).
yergel uqeṛṛuy-is, il est loin d’avoir une intelligence ouverte (sa tete est fermée).
yeţṛeggim s uḍellaɛ n yilem, il fait des promesses avec un panier vide !
ur ǧǧaǧa ara aglim-ik ad fell-ak yeţraḥ, si tu fais des frais pour ton bien-être, ne fais pas les choses à moitié (ne laisse pas ta peau t’empester !).
yesraḥ iraggen n wexxam, il court en approchant de chez lui (il sent les bonnes odeurs de la maison).
ul yerḥa tazmert tekfa, malgré la peine, on n’y peut rien (le cœur est peiné, le courage à bout).
ad yeṛḥem ṛebbi kra i d-yeǧǧan beṭṭu !, être un peu seul, quelle bénédiction ! (que Dieu récompense l’inventeur de la séparation).
tarǧuḍ ar d-tedduḍ s urar ad ternuḍ ɛad aɣenni, il faut attendre au moins un commencement de résultat avant de se réjouir (attends d’être à la noce et tu pourras chanter !).
aql-iyi am tmengurt meskint yeţṛaǧun wi ara s-d-dger tewwurt, il n’y a rien à attendre ni à espérer (je suis comme une pauvre femme privée de tous parents qui attendrait que quelqu’un apparaisse à la porte).
yerka uqeṛṛuy-iw si tiḥeṛciwin-agi !, je suis écœuré de tant de duplicité (j’ai la tête pourrie de ces astuces).
yerka wul-is fell-i, il me déteste cordialement en secret.
yerka di ddunnit, il a vécu très longtemps ; il est très vieux (il est pourri en ce monde).
ur iyi-ḥeşşb ara d aɣyul akken ad ak-efkeɣ aɛrur-iw ad fell- as trekbeḍ, ne me crois pas assez niais pour me faire avaler des couleuvres (ne me crois pas assez âne pour que je te donne mon dos à monter) .
irekb-it waḍu, il a une crise de démence -— ou : il est en transe (fakir).
trekb-it tmeṭṭut-is, c’est sa femme qui lui donne des ordres.
trekb-it liḥala, il prend le mors aux dents ; il s’emballe.
ṣṣbeḥ yesrekb-it f userdun, tameddit ulac ula d aɣyul!, il avait fait de belles promesses qu’il n’a pas tenues (le matin il l’a fait monter sur un mulet, et le soir, pas même un âne).
yenna-yi-d awal yugi ad yerked deg wul-iw, il m’a dit là quelque chose que je ne puis digérer, ou garder pour moi (il m’a dit une parole qui ne peut être d’aplomb dans mon cœur).
iṛekḍ-iyi awal, il m’a coupé la parole (il a piétiné ma parole).
argaz-a yeṛkeḍ baba-s d-yemma-s, son père ni sa mère n’ont plus rien à dire : c’est lui qui a pris le commandement (il a piétiné son père et sa mère).
ala argaz yeţrekkilen wiyiḍ i d-deǧǧa yemma-s d argaz, sont seuls des hommes ceux que les procédés n’embarrassent pas (seul l’homme qui filoute les autres a été fait homme par sa mère).
d keččini irkul i d ssebba !, c’est bien toi qui es en en cause !
d keččini irkul !, tiens ! c’est toi ! en personne !
tečča ul-is deg werkul, elle est négligente (elle a mangé son coeur dans le brouet).
simmal tesseɛlafḍ-as awal, simmal neţţa irekkem, plus on lui en dit, plus sa colère monte (plus tu le bourres de paroles, plus il bouillonne).
yeṭṭef taṛkunt acḥal aya!, depuis longtemps il est couché malade.
teqwa teṛkunt-ik, tu es riche, fort.
limmer a k-yeṭṭef, a k-yerki deg uzuliɣ, s’il t’attrape, il te pétrira dans la boue.
terki ddeɛwa, l’affaire s’envenime
yerkez akerzi n leḥrir, il est capable de se débrouiller maintenant ; il est émancipé (il a mis la ceinture de soie, ou le bandeau de soie au front.
yerra-t d rrmim, il l’a rossé d’importance (il l’a réduit en bouillie).
tfukk rremma-ines, il est très maigre (son corps est terminé).
ayen yermed wul-iw d ayn akkn ur teţţamenṭ ara !, ce que mon cœur a supporté, c’est incroyable !
igenni iṛeɛɛed, lqaɛa tremmed, le ciel tonne, la terre cache (de quelqu’un qui supporte de grandes adversités).
tekkat tremdalt di tefkert n wul-iw, j’ai de forts battements de cœur ; au ss. Fig. : je suis angoissé.
yerna adar fell-asen, il est encore pire qu’eux, en méchanceté, audace, etc. (il ajoute un cran sur eux).
amenzu ikeṛṛu dima win d-yernan fell-as, un aîné déteste généralement son puîné.
yennerna deg wul-is, il augmente dans son estime (il grandi dans son cœur).
yeṛɣa wefwad-iw, je suis en rage (mes entrailles brûlent).
teṛɣa f mmi-s, elle ne peut se passer de son fils —ou : elle s’inquiète pour son fils (elle est brûlée pour son fils).
sṛeɣn-as taɛebbuṭ-is warraw-is, ses enfants la font enrager (lui brûlent le ventre).
la ţţemseṛɣant walln-is si laẓ, par la faim il voit trente-six chandelles.
yeṛɣel di tmurt, il n’est jamais sorti de son pays (il est moisi dans le pays).
yeţṛeqṛiq ẓẓeḥṛ-is, il a une chance insensée (sa chance brille).
ṛqiqet liḥala-s, sa situation n’est pas brillante (sa situation est mince).
yeṛqem ubeṛnus-is — ou : ṛeqment leḥwayǧ-is, il est riche — ou : il fait le fier (son burnous ou ses vêtements sont ornés de dessins).
ɛni tṛeqmeḍ ? serais-tu mieux que les autres ?
iṛeqm-iţ ṛebbi ur as-yeǧǧi ara, elle est très belle.
sṛeqm-as iḍudan, attire-le par de fausses promesses, par du baratin (fais jouer les doigts).
iḍudan-is d uṛqimen, il a les doigts agiles, adroits.
iṛeqqɛ-as-d tabarda i weɣyul, il a racheté un indigne, il est intervenu pour quelqu’un qui ne méritait pas tant de peine (il a raccommodé un bât pour un âne).
a d-iṛeqqeɛ iṭiṭucen n ccetwa, voilà une rentrée qui tombe bien après les dépenses qu’exige l’hivernage (il bouchera les trous de l’hiver).
mazal yeţrus yiwn lqut di tɛebbuṭ -is mi ara k-yini ernu-yi-d wayeḍ, il a un appétit incroyable (un manger lui descend encore dans l’estomac qu’il en demande d’autre).
akken kan ters tiṭ-iw, je venais à peine de m’endormir (à peine mon œil était-il au repos).
ur iris ara lɛeql-is, il est léger, volage.
tura aqcic-a yers, ce garçon est sage maintenant.
d tamsalt ur newwi ur nris, c’est une question sans importance (ni portée ni posée).
ur sɛiɣ wi ara yi-refden wi ara yi-sersen, je n’ai personne pour s’occuper de moi (personne qui me soulève, qui me pose).
isers-as alim, il a donné de la paille au bétail ; au fig. : il l’a fait attendre par négligence.
yesrusu-d imeṭṭawen deffir lecfaṛ n wallen-is, il a les larmes faciles ; ou : il a envie de pleurer ; ou : il fait semblant de pleurer (il pose des larmes derrière ses cils).
serseɣ cci-nwen di bit-mekka ! — ou : deg uẓekka m baba !, je me moque bien de ce que vous pourriez me donner ; ou ce qui viendra de vous, je n’en mangerai pas (votre bien, je le dépose à La Mecque, ou dans la tombe de mon père).
ma tjehleḍ, a k-id-isers ṛebbi !, si tu fais le méchant, l’impertinent, Dieu saura bien te punir !
yeṛṣa-k d ccahed i uẓekka, il se moque de toi en te faisant attendre pareillement (il t’a planté comme stèle à un tombeau).
ur d ak-yeṛṣi ara tagest, il ne se soucie pas de ce que tu fais (il ne t’a pas planté de piquet).
yeṛṣa aqeṛṛu-s di lqaɛa, il n’osait ou ne daignait pas regarder (il fixait le sol).
ṛṣan iẓuran-is, il est compétent, puissant (ses racines sont enfoncées)
a km-ig ṛebbi d tagejdit yeṛṣan di tlemmast n wexxam-im !, que tu sois pour ta nouvelle famille une vraie maîtresse de maison ! (Dieu fasse de toi comme le pilier planté solidement au milieu de ta maison !)
d amsewweq i f i teṛṣa tagust n lmeṣruf, le système économique de la famille repose sur celui des hommes qui font le marché (c’est sur celui qui fait les emplettes au marché qu’est fixé le piquet de la dépense).
asmi ara tarew tserdunt !, aux calendes grecques ! (quand la mule aura un petit !).
am tarrawt n yilef !, ils ne sont pas instruits, pas éduqués ! (comme des petits de sanglier)
win yeṛwan yexdeɛ ṛebbi, l’opulence rend autoritaire, égoïste, dur pour autrui (qui est rassasié trahit Dieu).
ṛwiɣ seg wul, je me contente de ce que j’ai (mon cœur est comblé) ; trop tard ! Il aurait fallu se montrer plus empressé (?).
nemseṛwa am seksu ubelluḍ, nous en avons assez les uns des autres (nous sommes rassasiés l’un de l’autre comme de couscous de gland).
iṛuḥ weḥda-weḥda, il a pris tout son temps (il est parti une et une -doucement-).
nṛuḥ-ḍ ɣef yiwen n ufus, c’est le même qui nous a envoyés.
iṛuḥ lɛeql-is, il est distrait, n’est pas à la question ; il est fou.
iṛuḥ lɛemr-iw, je perdis connaissance ; je perdis la tête.
iṛuḥ wul-is s anda-nniḍen, il n’a pas la tête à ce qu’il fait (son cœur est parti ailleurs).
iṛuḥ uqeṛṛu-w, j’avais oublié (ma tête est partie).
iṛuḥ nnefṣ di ṣṣura-w, il m’a fait pitié ; j’ai eu pitié de lui.
iṛuḥ di dduxdux ɣer la ileh, il est mort sans s’être réveillé (il est allé du sommeil à la chahada).
ass-a iṛuḥ-aɣ d aḍu, nous n’avons pour ainsi dire rien fait aujourd’hui (aujourd’hui est passé pour nous en vent).
kečč d ṛṛuḥ n lmumen !, tu es un brave homme, un homme de bien ; tu as de la chance (tu es l’âme d’un croyant).
ɛziz ṛṛuḥ-is, il se ménage, fait attention à sa santé (sa vie est précieuse).
ṛṛuḥ yewweḍ s amkan-is, il est mort.
yewwi ṛṛuḥ-iw lkeţţan-agi !, je suis folle de ce tissu !
tḥemmel tarwiḥt-is, elle est égoïste (elle aime son âme).
yerwel i tmurt tamcumt, il s’est expatrié (pour chercher fortune ailleurs).
la s-ireggel i lhemm, il fait tout ce qu’il peut pour éviter les histoires.
nneḍṛ-ik xedm-it, ay ul ; eǧǧ lɛebd ad yesserwet, ne t’occupe pas de ce que disent les gens (fais ce qui te plaît, mon cœur, et laisse les gens faire le battage) .
yerwi-yas aqeṛṛu, il lui a monté la tête ; il lui a mis la tête en feu.
yerwi-ţ gar-asen, il a mis la mésentente entre eux.
terwi gar-asen, ils ne s’entendent plus.
yerwi lɛeql-is, il n’a plus sa tête à lui.
yerwi lexṛif, les figues ont été abîmées (par la chaleur, par la pluie...).
rwint wallen-is, il a les yeux bouffis, congestionnés (d’avoir pleuré, fumé du kif, etc.).
yerwi ssuq, le marché n’a pas son activité habituelle.
terwi taddart, le village est sens dessus dessous (dissensions ; défaut d’autorité).
ad yerwi iẓẓan s ufus !, il va faire un joli vacarme, de colère (il remuera la merde avec la main).
ma icennef, eǧǧ-it, ad yiṛxis, s’il fait la tête, laisse-le : il perdra sa morgue (il finira pas s’estimer moins cher).
ṛṛay n baba ur yeffiɣ ara fell-i, la décision de mon père ne me convient pas.
ṛṛay d ṛṛay-is, awal d awal-is, il (elle) décide de tout et est écouté (la décision c’est sa décision, la parole c’est la parole).
ireyyc-as ticifaḍ deg wecṛuf, il lui a tendu un piège (il lui a ajusté des mocassins pour aborder un terrain raviné).
ur iraɛ uḍaṛ-iw wala afus-iw, je suis irréprochable (je sais surveiller mon pied et ma main).
teṛṛẓeḍ di ccada, te voilà démenti.
teṛṛeẓ ccada-k / teṛṛẓ ccada-k, on ne te croit pas.
yeṛṛeẓ deg weɛrur, il a mal aux reins.
ṛṛẓen ifassen-iw, je ne me sens aucun courage pour travailler (mes mains sont cassés).
yeṛṛeẓ ɣeṛ-s, il ne lui fait plus la tête ; il recommence à lui parler.
yeṛṛeẓ yiṭij, weẓɣal, la chaleur est tombée.
ẓẓehṛ-is yeţṛuẓu idɣaɣen, il a une chance étonnante (sa chance brise les pierres).
yeṛẓa-yas ifassen, il lui a donné une raison péremptoire (il lui a cassé les mains).
yeṛẓa awal-is, il n’a pas suivi ses conseils ().
yeṛṛeẓ deg wawal-is, il n’a pas tenu parole ().
ad ṛẓeɣ ddeɛwa ɣeṛ tizi uzezzu, pour cette affaire, je vais faire appel au tribunal de Tizi-Ouzou (je vais casser l’affaire à Tizi-Ouzou).
aql-i am igider amerẓu, je suis seul et impuissant (comme le faucon cassé aux ailes).
yurz-ik uxellaq fell-asen, tu es un avare (le Créateur t’a lié à tes biens).
yurz-it win t-imelken, il n’a jamais pu se décider (celui qui le possède l’a retenu).
amk ara n-rzuɣ fell-ak a win ur d-nerzi fell-i !, te dois-je de la reconnaissance ? (Comment te rendrais-je visite, à-toi qui ne me visites jamais !)
yenbec tussna n wareẓẓen, il a provoqué le malheur qui lui est arrivé (il a taquiné un essaim de guêpes).
ṛẓag a t-yemmeslay wabɛeḍ, on n’aime pas lui parler.
yessebleɛ timeṛẓuga, il a eu beaucoup de déboires.
mi rezzmeɣ iman-iw, in-asen i yeɣyal a d-ɣlin deg igenni, une fois harnaché pour la pluie, qu’il en tombe ce qu’il voudra ! (quand je me suis bien arrangé, dis aux âues qu’ils tombent du ciel).
rezzemn-as-d yeɛdawen n ṛebbi akkn a d-yennaɣ d watmaten-is, de mauvais sujets lui ont monté la tête contre ses proches.
yeţţeṛɛiɛic f warraw n tmess, c’est un avare (il trépigne quand il s’agit de sous ; il entre en transes pour les fils du feu : l’argent).
isus wexxam-is, il est ruiné (sa maison est vermoulues.
susn iḍaṛṛn-iw am uzeqquṛ n maras, je n’ai plus de force dans les jambes (mes jambes sont aussi vermoulues qu’une bûche de figuier malade).
ssan qebl ad nnadmen, ils ont pris leurs dispositions en temps opportun (ils ont préparé leur lit avant d’avoir sommeil).
yessa-yas leḥrir f uzezzu, il lui a doré la pilule (il lui a étendu des soieries par-dessus du genêt épineux) .