Soutenez https://brahim-at-sliman.blogspot.com/ sur Tipeee Tinfaliyin n Teqbaylit_8

Tinfaliyin n Teqbaylit_8

 Tinfaliyin n Teqbaylit 8


  • adrim ɣuṛ-s d neţţa i itessu, il a beaucoup d’argent, il est très riche (chez lui, l’argent, c’est ce dont il fait litière).
  • iqedɛ-asen a d-tuţţusun ula d tusut !, ils ne peuvent rien faire de leur propre gré (il ne leur permet même pas de tousser).
  • a d-yas wass-is, son tour viendra (son jour viendra).
  • yusa-d lḥal ulamek, il s’est trouvé que la chose était impossible.
  • yusa-d nnig nnhaya-w, cela ne me dit rien du tout ; ne me plaît pas du tout ; je n’y peux rien.
  • tusa-yi-d deg wul, c’est ce dont j’avais l’intention (elle m’était venue dans le cœur).
  • yessaṣay-d meyya, iteţţ mitin, il dépense plus qu’il ne gagne (il a un revenu de cent, il mange deux cents).
  • tufa-ţ tasa-s, son cœur maternel a deviné.
  • tezza tasa-w, mon fils est mort ; je suis dans l’angoisse pour mon enfant (mon cœur est sur le gril).
  • tcaḍ tasa-s !, elle brûle de jalousie (son foie brûle)!
  • yesseṛɣ-iyi tasa-w !, il m’a mis en rage (il m’a brûlé le foie).
  • sɣeṛ tasa-k !, prends courage ! (durcis ton cœur).
  • fukken wussan-is, il va mourir (ses jours sont finis).
  • yewweḍ wass-is, il est mort (son jour est arrivé).
  • ussan-ik ɛeddan-k ay ul !, je n’ai plus rien à attendre ! (mon cœur, tes beaux jours sont passés).
  • yuli wass fell-as, il (elle) est sorti(e) de la misère (le jour s’est levé pour lui).
  • ala ass-a nekk id-m !, c’est fini entre nous (aujourd’hui seulement moi avec toi).
  • ass ad teqqeṛqeṛ, ass ad tebbeṛbeṛ !, il faut savoir calculer, ne pas dépenser tout en un jour (un jour elle est sèche et un jour trop mouillée).
  • cceɣl-is mačči n wass-a-t !, c’est un ouvrier qualifié ! (son travail n’est pas d’aujourd’hui !).
  • ur t-isebbl ara wul-iw, j’y tiens (mon cœur ne veut pas le sacrifier).
  • isebɣ-ik s lehduṛ n deffir, il a attendu que tu sois absent pour te noircir (il t’a sali avec des paroles par-derrière).
  • yessed uqeṛṛu-s, il sait beaucoup de choses ; il a une grande expérience (il a une tête bien tassée).
  • yessuden tazuliɣt — ou : lqaɛa, il est dans une joie délirante (il a baisé la sortie de l’égout, ou le sol).
  • ur ţţaṭaf ara taseṭṭa n weḍfay a s-teḍfiḍ, ne le salis pas par tes paroles (ne prends pas une branche pour l’asperger de bouse).
  • di tmital-ik i susufen medden, on n’aime pas, on ne traite pas avec des gens comme toi (c’est sur tes semblables que l’on crache habituellement).
  • isusf-as s imi, il lui fait dire tout ce qu’il veut lui faire dire ; il inspire ses comportements (il lui a craché dans la bouche).
  • asif yewɛeṛ i win ur nessin ara ad iɛum, il faut se préparer aux difficultés (la rivière est dangereuse pour qui ne sait pas nager).
  • neɣlen-d isaffen n lehwa, il pleut à torrents.
  • ur deg-i tisfi, on n’a rien à dire de moi (je n’ai pas de point de côté).
  • win ixedmen lḥaǧa a ţ-iḍ-yesfeḍ ɣeṛ-i !, on me fait endosser toutes les responsabilités ; quand il faut trouver un coupable, on ne le cherche pas ailleurs (si quelqu’un fait une bêtise, il l’essuie sur moi).
  • sfeḍ allen-ik !, tu ne me reconnais pas ? — ou : regarde mieux ! (essuie tes yeux).
  • iseggem-as taɣesmaṛt-is, il lui a envoyé un uppercut (il lui a redressé la mâchoire).
  • ad yekkes ṛebbi fell-ak asigna !, que Dieu te donne des jours meilleurs ! (Dieu ôte de toi les nuages).
  • ssuq n yiwen n wass yeshel, aṛṛa ssya d asawen !, tromper les gens une fois, cela passe, mais gare s’il recommence ! (faire affaire en passant est facile, reste à voir à l’avenir !).
  • wi s-yennan yeshel qeḍṛan yeddm aɣṛum a t-yessisen !, si tu crois que c’est facile, eh bien essaie ! (celui qui pense que boire du goudron est agréable : celui qui pense que le goudron est facile à avaler, qu’il prenne de la galette et en fasse des mouillettes !)
  • muḥend-iw fell-as i saḥeɣ !, je me sens capable de tout supporter pour l’amour de mon fils (mon petit Mohand, c’est pour lui que je souffre
  • teffeɣ deg yiger s asuki. elle est responsable des bêtises qu’elle fait (elle a quitté le champ pour la lande ! ).
  • yessekn-d iman-is d axṣim, il a fait voir qu’il était loin d’approuver (il s’est manifesté comme adversaire)
  • yugi-t umeskun-iw, j’ai un pressentiment pour ne pas faire ou ne pas prendre telle chose ; j’ai une répugnance pour cette personne ou pour cette chose (mon esprit le refusé).
  • ɛuhdeɣ-k a ccṛab ur k-swiɣ, ɣef wakka d-nwiɣ imi ula d iyuzaḍ sekṛen, tout le monde se met à boire : pour moi, c’est fini ! (ô vin, je jure de ne plus te boire et ce qui m’inspire cette belle résolution c’est que les coqs eux-mêmes s’enivrent).
  • sekṛeɣ mbla tissit, je ne vois plus ce que je fais (fatigue, énervement ; je suis saoul sans avoir bu).
  • tsekkeṛ tɛebbuṭ-iw, je ne me sens pas d’appétit (mon estomac est fermé).
  • isekkeṛ ufus-is fell-asen, c’est un pingre, un avare (sa main est fermée sur eux).
  • itekks-d timellalin s ddaw tsekkurt ur tuki, le comble de l’habileté : il enlève les œufs sous la perdrix sans qu’elle s’en aperçoive
  • sseḥdeṛn-aɣ-d seksu ur nebni, ils ont fait la noce alors que nous n’y comptions pas.
  • seksu d-wudi d-uḥellel ; ečč-it ma yehda-k ṛebbi !, je t’offre ce qu’il y a de meilleur (du couscous au beurre), et encore il faut te supplier pour que tu manges ! (à qui fait le difficile).
  • jjwaǧ-is assalen llan, isebbaḍen ulac, on ne trouve pas un bon parti pour son mariage (son mariage il y a des lanières mais pas de souliers).
  • sal ul-ik ad ak-imel, tu prétends être animé de bonnes intentions à mon égard ; tu sais bien toi-même que c’est inexact (interroge ton cœur, il te donnera le renseignement).
  • isell i nnda mi ara tekkat, il a l’oreille particulièrement fine (il entendrait tomber la rosée).
  • yesla i tɛebbuṭ-is la teččewčiw, la faim le tenaille (il entend son estomac babiller).
  • yesla i at laxeṛt la ţţemsewwaqen, il a vu trente-six chandelles ; il a passé un mauvais quart d’heure ; il a été à deux doigts de la mort (il a entendu les trépassés faire leur marché).
  • ur yesli ara i tyita, il n’a pas entendu le coup ; au fig. : cela ne lui a absolument rien fait
  • ṛuḥ ssufeɣ aslem i waman !, impossible de changer ses habitudes ! (va faire sortir un poisson de l’eau !)
  • sselṭan yexdem armi d tameddit yessuden iɣil-is, le travail est sacré ; tout le monde doit travailler (le roi travaille jusqu’au soir et il baise son avant-bras).
  • sellaw wawal-is, il n’a plus de voix (malade, agonisant).
  • isumm-it am wezrem, il l’a saigné à blanc ; il a épuisé toutes ses réserves de générosité (il l’a sucé comme un serpent).
  • yettsummu icenfirn-is — ou : imi-s, il reste interdit, ébahi — ou : il bave d’envie (il suce ses lèvres, ou sa bouche).
  • tsumm-it lqaɛa, de honte, il aurait voulu entrer sous terre — ou : il a complètement disparu — ou : il est rabougrit (la terre l’a sucé).
  • isumm taktunya, il en a vu de toutes les couleurs (difficultés, peines ; il a sucé un coing).
  • aṭas i isumm ɣeṛ daxel, il cache ses peines, et il en a (il a beaucoup sucé à lintérieur) !
  • isem-is i d awal-is !, c’est bien lui ! Digne de lui !
  • tsuma-t-id lmut, il a failli mourir (la mort l’a effleuré).
  • lukan a t-id-isami lehlak, ɛeddan iḍaṛṛn-is, si la maladie l’effleurait, il y passerait (ses pieds seraient passés).
  • ad yerr ṛebbi ssemm-im ɣeṛ ddaw wakal, que tu disparaisses ! (que Dieu mette ton poison sous terre).
  • semmeḍ wul-is, il est blasé ; il se moque de tout.
  • semmeḍ essuq, le marché manque d’activité ; les affaires ne vont guère.
  • ur ǧǧaǧa ara uzzal ar d yismiḍ, il faut battre le fer tant qu’il est chaud (ne laisse pas le fer se refroidir).
  • semmḍit idammn-is, il est mort.
  • ad temmteḍ ad tismiḍeḍ !, pense à ta mort (tu mourras et tu te refroidiras !).
  • yessw-as aman isemmaḍen, il l’a satisfait, il a accompli sa vengeance, sa revanche (il lui a fait boire de l’eau fraîche).
  • isemmḥ-as am ayefki yeţṭeḍ di yemma-s, il lui a pardonné de bon cœur (comme sa mère lui fait grâce du lait qu’il a tété d’elle).
  • simmal yeţɣaṛ uqeṛṛuy-is, il est de plus en plus entêté.
  • simma neţţidir nsell, on n’a jamais entendu chose pareille ! (plus on vit plus on entend de choses).
  • a wer d as-isameḥ i win ixedmen lḥaǧa-ya !, voici un travail massacré ! (que Dieu refuse son pardon à celui qui a fait cela !).
  • isemmeṛ uqeṛṛu-s, il est inintelligent (sa tête est clouée).
  • isemmeṛ wedfel deg webrid, la neige est tassée, durcie sur la route (la neige est clouée dans la route).
  • tsemmeṛ argaz-is s leḥruz, ur ixeddem acemma ma ur ţ-icawṛ ara, elle a si bien ensorcelé son mari avec des moyens magiques qu’il ne fait plus rien sans lui demander avis (elle a cloué son mari avec  des moyens magiques…).
  • semmṛen-k-id s yir sselɛa, terna leɣla, on t’a trompé en te vendant cette saleté, et pas qu’un peu ! (ils t’ont cloué avec cette mauvaise marchandise, et le prix fort en plus !).
  • tameṭṭut-a tewt amesmaṛ deg uqeṛṛu-s, cette femme (a frappée un clou dans sa tête) a fait son propre malheur.
  • d adrim i issummet, il est immensément riche (c’est l’argent qu’il a pour oreiller).
  • ur d iyi-ḥeşşb ara d tasumta ad iyi-tessumteḍ, ne me prends pas pour un imbécile ! (ne me prends pas pour oreiller à mettre sous ta tête).
  • yekseb amalu asammer, meɛna dima d asemmiɛu, il a tout ce qu’il lui faut et il se plaint sans cesse (il a des terres à l’ombre et au soleil, et ce sont des miaulements sans fin).
  • nneḍṛ-ik xedm-it ay ul, teǧǧeḍ amcic ad yesmiɛu, fais ce que dois, laisse dire les autres (ô mon cœur, fais comme tu penses, laisse le chat miauler).
  • issin iman-ik !, sois raisonnable !
  • yessen amek ara yelḥu, il sait s’y prendre ; il est juste (il sait comment marcher).
  • yessen akken ara yečč aɣṛum, il sait s’y prendre pour son intérêt (il sait comment manger la galette).
  • yessen ur yessin, il se croit malin — ou ; sans manquer de connaissances, on ne peut pas dire que ce soit un maître (il sait et il ne sait pas).
  • yir bnadem am yir lqut ; mkul yiwen yessn-it, personne ne se trompe sur un mauvais sujet.
  • ma yebɣa ad iṛuḥ, yessen abrid !, s’il veut s’en aller, qu’il s’en aille ! (il connaît le chemin).
  • heddeṛ i win wer k-nessin !, j’ai quelques raisons de me méfier (parle à qui ne te connaît pas).
  • ala taqemmuct imi yessen, c’est une mouche du coche (il ne sait que [bouche] parler).
  • isuɣ wuccen-is, il a une chance étonnante (son chacal a crié).
  • ay icebḥen, d isɣi !, ne vous fiez pas aux apparences ! (celui qui est blanc, c’est le charognard).
  • iseqqa-yaɣ-d ṛebbi almi aql-aɣ a nelmu !, il tombe tellement de pluie que nous commençons à mariner (Dieu nous a arrosé jusqu…)!
  • a ṛebbi, ssṛ-iyi nɣ kks-iyi !, mieux vaut la mort que le déshonneur ! (Dieu, cache-moi ou prends-moi).
  • tesseṛḍ-iyi ; tacriḥt-im ad tennestaṛ !, merci d’avoir sauvé mon honneur ! (que l’honneur de tes enfants soit aussi sauf !).
  • sserr-is, ekks-it effr-it, d yemma-s !, elle est aussi gracieuse que sa mère.
  • m sebɛa lesrar!, femme très jolie, beauté parfaite (celle au sept charmes)!
  • tessufuɣ sserr n wexxam, elle dévoile les secrets de la famille.
  • anida wwḍen waman a newqem tissirt, on s’arrangera de la situation (où il y a de l’eau, on fera un moulin).
  • nekni am yiẓid ɣeṛ tessirt, chacun son tour, la mort nous prendra tous (comme les sacs de grain à moudre au moulin).
  • weqmeɣ tiserrift i yiman-iw, je me suis mis moi-même dans l’embarras.
  • yeɣleb tasraft, c’est un gouffre (il mange beaucoup et vite)
  • a k-yefk iles, deffir yeɣza-yak tasraft, il semble d’accord et par-derrière il se trahit (il te donne sa langue et par-derrière, il te creuse une fosse).
  • iserreḥ i taɣect-is, il cria de toute sa voix.
  • bezzaf tettserriḥeḍ i ufus-ik !, tu dépenses beaucoup trop !
  • mi iṛuḥ ad yeḥyu iman-is, a s-isit ṛebbi ɣer lqaɛa, toutes les fois que sa situation est sur le point de s’améliorer, il lui arrive un nouveau malheur (Dieu l’enfonce dans le sol).
  • ţţuseṭṭeln-as cclaɣem, on l’a roulé (on lui a rasé la moustache).
  • mseṭṭalen timira-nsen, ils ont fait bon marché de leur amour-propre (ils se sont coupé l’un à l’autre la barbe).
  • tajlibt teswa, aɛejmi iɣunfa, tout le monde fait ainsi, s’en contente, mais lui ne peut faire comme tout le monde (tout le troupeau a bu, le veau seul fait le dégoûté).
  • wi ibɣan lǧennet a ţ-yekcem isew qeḍṛan d ilili, il faut se donner de la peine pour arriver à un résultat (si l’on veut entrer au paradis, il faut boire du goudron et du laurie-rose).
  • swiɣ af wudem am tixsi, win iyi-xedɛen a t-yexdeɛ ṛebbi !, j’ai agi avec simplicité, bonne foi ; si quelqu’un me trompe, que Dieu le punisse ! (j’ai bu à même la source comme une brebis…).
  • yeswa deg imi n jeddi-s, il parle, ou raisonne, agit comme son grand-père (il a bu de la bouche de son grand-père).
  • sawmen-k-id at laxeṛt, tu as bien failli y passer ! (les trépassés commençaient à demander ton prix).
  • ddunnit-is d asawen, il a la vie dure (son monde est une montée).
  • ččan-t isawnen d ikesran, il a beaucoup de difficultés (les côtes et les descentes le mangent).
  • teddm-it tsiwant, il a eu une mort subite et rapide (le milan l’a ravi).
  • isewweq lɛeql-is, il pense à autre chose.
  • isewweq lɛemṛ-iw — ou : uqeṛṛu-w, j’avais oublié.
  • isewweq ɛemṛayen, il délire, divague.
  • isewweq deg uqeṛṛu-s, il s’est attiré des histoires.
  • tameṭṭut-a tettsewwiq, cette femme, au lieu de s’occuper de son ménage, vagabonde un peu partout.
  • yeɛmeṛ ssuq deg uqeṛṛuy-iw !, j’ai très mal à la tête — ou : la tête pleine de soucis.
  • axxam-is d ssuq aɣeṛbi aceṛqi !, tout le monde entre chez lui, il est envahi (sa maison est un marché d’Occident et d’Orient).
  • ssuq-ik, ad ɣeṛ-s teffɣeḍ !, à tes risques et périls (tes affaires, que tu y sois pris !).
  • ad ig ṛebbi ssuq-ik deg iciwi-k, anda tṛuḥeḍ a k-yeɣli !, que tes affaires ne réussissent pas ! (que ton marché soit dans ton giron et qu’il t’échappe où que tu ailles !).
  • Ssuq-agi d tasuqeţţ ! ssuq a-t-a g uqeṛṛuy-iw !, dis ce que tu veux, moi je ne suis pas dupe ! (ton affaire est mauvaise ; la bonne solution est dans ma tête).
  • isax di lekdeb, c’est un fieffé menteur (il s’effondre sous les mensonges).
  • yekker wesyax di luḍa, tout arrive, une chose qu’on aurait cru impossible (un éboulement s’est produit en terrain plat).
  • yesɛa ara t-yeččen, mačči ala ayn ara yečč, c’est un avare à qui la fortune ne profitera guère (il a de quoi se faire manger et pas seulement de quoi manger).
  • yesɛa meyya ( ṭegṭaṛ ) di lebḥeṛ, tayerza n waggur deg igenni, c’est un pauvre malheureux, sans feu ni lieu ! (il a cent hectares de mer et trente journées de labour en l’air).
  • ur yesɛi la ddaṛ la ǧnan, c’est un pauvre malheureux, sans feu ni lieu !. (il n’a ni maison ni jardin).
  • yesɛa aqemmuc mačči ines, il lui échappe des paroles qu’il ne voudrait pas avoir dites ; il dit beaucoup de mal des autres (il a une bouche qui ne lui apparient pas.
  • ala ṛebbi i yesɛa, il n’a absolument rien ; il a tout perdu (sauf Dieu).
  • yesɛa ṛṛay deg ufus-is, c’est lui qui commande.
  • yesɛa ara yini, c’est un homme d’expérience, instruit (il a de quoi dire).
  • yesɛa lbaṛakka ufus-is, c’est un homme digne de toute confiance
  • ur tesɛiḍ acu ţţuɣ, je n’ai rien oublié du tout.
  • sɛiɣ yiwet lḥaǧa yid-k, j’aurais une question à régler avec toi (j’ai une chose avec toi).
  • d sseɛd-is i ixeddmen fell-as !, il a de la chance sans trop se fatiguer (c’est sa chance qui travaille pour lui).
  • tṣab lemleḥ !, voilà une abondance qui ne servira pas à grand chose ! (le sel a bien produit !).
  • anda d-deṣbeḥ d amkan, cela m’est égal (ou cela se trouve, c’est le bon endroit).
  • iṣebḥ-d am lebzaṛ ɣef teṛbut, il est totalement indifférent ; il se tient à l’écart, est resté étranger à l’affaire (il est là comme des légumes de garniture sur un plat de couscous).
  • ṣṣbeṛ izebbeṛ, tasusmi txeddem leqheṛ, Dieu venge au centuple celui qui patiente et se tait (la patience fait du bon travail et le silence a une action efficace).
  • ula d ṣṣbeṛ d tawant, qui sait patienter a le suffisant (à celui qui se contente de ce qu’il a : la résignation — conduit aussi — au contentement).
  • argaz-agi yettṣuḍu-tent, cet homme-là (les souffles) s’y entend pour envenimer les choses.
  • iṣuḍ-ak baba-k ɣeṛ yimi almi theddṛeḍ lehduṛ-is, tu retiens bien les leçons que ton père te donne (ton père t’a soufflé dans la bouche si bien que tu parles comme lui).
  • a s-tiniḍ iṣuḍ deg-k wezrem almi akka tugiḍ ad tawiḍ iri !, on dirait qu’un serpent t’a soufflé dessus, que tu ne veux pas engraisser !
  • win yeṣfan ɣeṛ babas ula i s-d-yini wul-is, on n’a jamais de regret à agir consciencieusement (celui qui est propre aux yeux de Dieu, sa conscience n’a rien à lui reprocher).
  • teṣfa nneyya-s, il est de bonne foi, il n’a rien à se reprocher.
  • d argaz yesṣfan, c’est un homme parfaitement honnête.
  • abrid-a ṣufṛen iḍaṛṛen-is, il va mourir (cette fois ses pieds ont pris le départ).
  • terǧuḍ ar k-id-iṣaḥ wejdar tḍemɛeḍ axxam, il faut savoir régler ses désirs, ses ambitions (attends d’avoir une cabane avant de convoiter une maison).
  • ur iṣeḥḥa ara lsas-is, on ne peut pas croire ce qu’il dit (ses bases ne sont pas solides).
  • iṣella-d s widak i ss i ţmenɣan medden, il commença par des paroles méchantes, violentes (il prit la parole pour dire des choses qui amènent les gens à s’entretuer).
  • ṣelli ɣef win k-id-ixelqen, parlons d’autre chose (parle de celui qui t’a créé).
  • yeǧǧa-t d lmeṣnuɛ, il l’a planté là (il l’a abandonné comme une statue).
  • iṣerrer wul-is fell-as, son cœur est plein de haine (de glace) envers lui.
  • menyif imṣeṛṛef n tmurt wala sselṭan n lɣeṛba, il ne faut pas donner sa fille à un étranger (mieux vaut un voyou du pays qu’un roi à l’étranger).
  • a d-rreɣ ṣṣṛima i yimi-w, je vais me taire (je vais mettre une bride à ma bouche — ou un mors).
  • akka i d taṣuṛeţţ, il a bien parlé (c’est comme une sourate coranique) !
  • lukan i t-ẓṛiɣ, a s-hedṛeɣ akken messṣwabḍ a lḥal, si je le voyais, je lui dirais ses quatre vérités (je lui parlerais comme tu le demandes, ô moment !).
  • ayen d-iṣewwer wass yečč-it yiḍ, il vit au jour le jour (ce que gagne le jour, la nuit le mange).
  • win yettṣeggiden dayem yeţţargu iwtal, les préoccupations révèlent le caractère (un chasseur rêve toujours lièvres).
  • argaz-agi yettṣeggid aklan, cet homme se débrouille toujours pour avoir de la viande à bon marché (il filoute les nègres).
  • ṣeɛbeɣ fell-ak, tu ne peux rien contre moi (je suis dur pour toi).
  • kks-iten ffr-iten, ils se ressemblent comme frères (enlève-les, cache-les)
  • yemmeţţ lḥess-is, on n’entend plus parler de lui (son bruit est oublié).
  • yečča tata, il change continuellement d’avis (il a mangé du caméléon).
  • ččiɣ g weksum-iw am yetbir, je suis maigre ; je m’épuise ; je supporte, souffre (je mange ma propre chair comme le pigeon).
  • la leqqḍeɣ kan. ussan-iw am yetbir, je vois la mort s’approcher (je glane mes jours un à un comme le pigeon).
  • ayn i k-itebɛen itebɛ-ik, xedm-it meqqaṛ tura, on ne peut échapper au devoir, mieux vaut donc le faire tout de suite.
  • mazal yettabaɛiyi-d s meyya ḍuṛu, je lui dois encore cinq cents francs.
  • mačči d ḷḷufan ay lliɣ akkn a yi-teţţleḍ !, je sais ce que j’ai à faire ! (je ne suis plus un bébé pour que tu viennes m’emmailloter).
  • iteţţel awal mi ara iheddeṛ, il bafouille ( emmaillote la parole ) quand il veut parler.
  • iteţţel deg wawal irennu, il tourne autour du pot.
  • yeţţel yils-is, il n’arrive pas à parler, il bafouille ou il a la langue pâteuse (malade).
  • neţţa yeţţaɣ, yemma-s tettellif, sa mère ne peut s’entendre avec aucune bru (il prend des femmes et sa mère les chasse).
  • itelf-it ḷḷeh ṛṛeḥman ɣeṛ ddaw webrid, il a capoté dans le ravin (le Dieu miséricordieux l’a jeté en bas de la route.
  • lɛaṣi aqeṛṛuy-is annect n tissegnit; lmumen aqeṛṛuy-is annect n tcacit utemmu, les épreuves tombent sur les braves gens (la tête de l’impie est grosse comme un aiguille et celle de l’homme de bien, large comme un toit de hutte ; elle reçoit tous les malheurs).
  • ur k-id-yemmtir ara !, Il n’est pas à ta merci !(il ne te demande pas l’aumône !))
  • d lxedma inebgi n ṛebbi ; ayen d-yemmter yečč-it, métier de misère : il mange tout ce qu’il gagne (c’est un métier de mendiant ; ce qu’il mendie, il le mange).
  • iwala itran deg uzal qayli, il a vu trente-six chandelles (il a vu des étoiles en plein jour).
  • iteṛk-it almi yeţţu tamrart, il l’a presque tué (il l’a tellement battu qu’il en a oublié la corde — sous-entendu : pour le pendre).
  • ala tarbut imi yetwel, il est toujours là pour manger (il n’est bon qu’à manger).
  • fiḥel ma testewrem tuẓẓal, ne rendez pas la situation impossible (inutile que vous bloquiez les coins).
  • yestxetx-it ubeḥri, il a une forte grippe.
  • teţţi-d ddunnit fell-as, sa fortune a tourné.
  • yeḥma uteẓdam-iw, je suis riche (mon porte-monnaie est chaud).
  • ččiɣ tiṭ n lɛid, je n’ai pas de chance ! Toutes les calomnies tombent sur moi (j’ai mangé l’œil du mouton de la Fête ; croyance pop.).
  • yerfed s walln-is, il regarda, il leva les yeux.
  • ẓẓayit wallen, il y a un froid, on ne se regarde plus ou à peine (les yeux sont lourds).
  • s wecɛal n wallen, en faisant les gros yeux : sévérité, autorité, insolence (avec l’éclat des yeux allumés).
  • dɣa deg wass-a d asawen, allen sɛant afrag !, et donc à partir d’aujourd’hui, c’est fini entre nous ! (les yeux ont une limite).
  • yeṭṭebṭeb a muḥ !, ce serait du joli !
  • ḍebbel ihi dinna !, chante toujours, je ferai ce que je veux ! (Tambourine donc là-bas !)
  • la tekkateḍ ṭṭbel i wi ara iceḍḥen, tu cherches à faire parler (tu frappes le tambour pour qui dansera).
  • axxam ɣeṛ tekcem, ad twet ṭṭebl-is, c’est une commère ; partout où elle entre, elle divulgue les secrets.
  • a t-a uqeṛṛuy-iw annect n ṭṭbel, j’ai très mal à la tête (voici que ma tête est de la taille d’un tambour).
  • yekkat ṭṭbel deg uɛebbuḍ--iw, j’ai très faim.
  • yal axxam ad tbedd fell-as am uḍebbal, elle entre chez tout le monde (elle s’arrête devant chaque maison comme un musicien ambulant).
  • teḍyeq ṭṭbiɛa-s, il ne supporte rien (son caractère est étroit).
  • ṭṭbiɛa-s d tabrunt ; cwiṭ kan ad terwi, il se fâche pour un rien (son caractère est comme une petite mare qu’un rien trouble).
  • tewseɛ ṭṭbiɛa-s, ad tcerkeḍ yid-s aẓekka, il a si bon caractère qu’on partagerait la tombe avec lui.
  • ṭṭbiɛa-s d lexṛif, ddem kan ad teččeḍ !, il est bon et serviable (comme des figues fraîches : prends et mange !)
  • ṭṭbiɛa-s, zzuɣṛ ar asif !, on peut tout lui demander (entraîne-le jusqu’à la rivière).
  • yeṭṭuṭec ufus-is, c’est un panier percé (il a la main percée).
  • a d-yefk ayefki-nni yeṭṭeḍ di yemma-s ger yiccer d-weksum, il va endurer le martyre — ou : il est tué de travail (il rendra le lait qu’il a tété à sa mère entre les ongles et la peau).
  • yeṭṭḍ-ik wezrem !, que tu es maigre ! (le serpent t’a sucé).
  • lqut-is, mi t-teččiḍ abrid, ad fell-as tteṭṭḍeḍ iḍudan-ik !, sa cuisine est remarquablement délicieuse (tu te lécherais les doigts s’il t’était donné de manger de sa cuisine).
  • yeṭṭf-as tuɛwiṣt, il a fait opposition.
  • yeṭṭf-iṭ-id ansi zuret, il vient s’occuper de l’affaire au plus mauvais moment — ou : il prend en main ce qui ne le regarde pas (il l’a attrapée par le gros bout).
  • ma d neţţa i yeṭṭfen igenni, ad as-d-yebru !, il ne me fait pas peur : qu’il ne se croie pas si terrible — ou : absolument indispensable ! (si c’est lui qui empêche le ciel de tomber, qu’il le lâche).
  • ṭṭefn-iyi-n s awal, il a fallu que je fasse la causette avec eux.
  • yeṭṭf-iyi wudm-ik, je me suis retenu en considération pour vous.
  • telt-snin i yi-ṭṭfen isebbaḍn-agi, ces chaussures m’ont fait trois ans.
  • ṭṭef iberdan-ik ssyagi, déguerpis d’ici (prends ta route).
  • yeṭṭf-iţ d tarewla, il détala en vitesse.
  • yeṭṭef lxedma, il a trouvé du travail.
  • myuṭṭafen tigelzyam, ils se sont battus à coup de hachettes.
  • ur yeddeyyir ur yeṭṭeffiṛ, il ne peut rien faire ou décider de lui-même (il ne passe pas plus le poitrail que la croupière).
  • a t-ibeggen ṛebbi fell-as am yiṭij !, que ce qu’il a fait de mal soit dévoilé ! (rendu visible comme le soleil).
  • iṭellɛ-aɣ tiyita, il a fait tout pour que l’affaire s’aggravât entre nous (il nous a fait monter les coups).
  • yeṭṭammaɛ lfayda ula di tẓeɛkukt n wuccen !, c’est un malin capable de profiter de tout (il tirerait profit d’une queue de chacal).
  • yeṭṭammaɛ uṛiḍ di lmegget, il espère tirer du sang d’une pierre (il attend un pet d’un mort).
  • win yeṭṭammaɛen sennig lḥeqq-is yeţţegray di nndama, on perd souvent tout à vouloir trop gagner (qui convoite au-delà de son droit finit dans le regret).
  • uccen yeṭṭammaɛ deg welɣem, les petits sont jaloux des grands (le chacal convoite un profit dans le chameau).
  • yeṭṭenṭun uɛebbuḍ-is am ṭṭbel, il a trop mangé (son ventre résonne comme un tambour).
  • yeṭṭengel igenni, le temps est maussade.
  • sṭuqqten aqejjiṛ, ils sortent trop, ils exagèrent les sorties.
  • lbaṛud-ik ur yeṭṭeṛḍiq ara !, ta poudre n’éclatera pas ! (à un fanfaron qui se vante très haut).
  • yeṭṭeṛḍiq am zzalamiḍ, il ne peut rester tranquille (il prend feu comme une allumette).
  • yeṭṛeḍq-as usalas, une des poutres maîtresses a cassé dans la toiture de sa maison ; au fig. : il est mort.
  • iṭeṛṛḥ-as-n di fṛanṣa, il est resté un temps fou en France (le temps a été étalé pour lui en France)
  • heddeṛɣ-as ɣef wass, yeṭṭeṛjim-iyi-d ɣef yiḍ, il n’est pas du tout à la question (je lui parle du jour, il me traduit nuit).
  • ger cwiṭ d waṭas, n’exagérons pas (entre un peu et beaucoup).
  • ur ttagad, tḍul ddunnit !, n’aie pas peur, nous nous reverrons ! (la vie est longue).
  • iṭeyyṛ-aɣ ṛebbi cceɣl-nneɣ, nous n’avons plus la tête au travail ; — ou : ce n’est plus le moment de penser au travail.
  • a ṭṭiṛ ur ţţafeg ur ţrus, qqim kan akka !, ô oiseau, ne t’envole ni te pose ! Reste ainsi ! (à qui demande une chose impossible, ou est dans une situation impossible.)
  • ur wwiḍeɣ la igenni wala lqaɛa, je suis très embarrassé (je n’atteins pas au ciel et ne touche pas à la terre).
  • lxiḍ ur yewwiḍ gma-s, tout est en désordre ; tout est à refaire (un fil ne touche pas l’autre).
  • yewweḍ lḥedd ɣeṛ tilas, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin (la limite a atteint les extrémités).
  • yewweḍ wasif ɣer lḥedd-is, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin (le torrent touche à son maximum).
  • tewweḍ tweṭṭuft s ixef n wesɣaṛ, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin (la fourmi a atteint l’extrémité du bois).
  • tewweḍ tfidi s iɣes, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin. (la blessure du bât a atteint l’os).
  • yewweḍ uqeṛṛu-s ɣeṛ tcacit, il est bien fier maintenant (sa tête lui arrive à la chéchia)
  • yewwḍ-ikem-id waḍu-inem !, ta colère, — ou ta crise —, te prend.
  • a ţ-awḍen ifassen-iw !, je l’attraperai ! (
  • yewweḍ d argaz, il a atteint l’âge d’homme ; ou : il peut se débrouiller tout seul maintenant ; ou : il est courageux maintenant  (il est devenu un homme) .
  • yewweḍ d ṛṛuḥ, c’est maintenant un homme capable (il est devenu une âme).
  • yewweḍ d nnefṣ n lɛebd !, allez vous y frotter ! (le voilà une moitié d’homme ! Antiphrase iron.).
  • ur wwiḍeɣ n da wala n at ugemmaḍ, je suis un malheureux isolé, incompris ; ou je ne veux pas prendre part à vos querelles de partis (je ne suis ni d’ici ni des gens d’en face).
  • yewwḍ-d lajl-is, il est fini ; il va mourir ; il est mort (son terme est arrivé).
  • yewweḍ deg umeslux, il est corpulent (il atteint la taille d’une bête de boucherie écorchée).
  • teṛẓa luḍu, elle a uriné — ou : elle a été à la selle (elle a cassé l'ablution).
  • ixesṛ-as luḍu, elle a uriné — ou : elle a été à la selle (l'ablution lui abîmé).
  • yessawaḍ-ḍ kan s axxam am uweṭṭuf, il ne pense qu’à sa famille (il apporte sans cesse à la maison comme les fourmis).
  • tameṭṭut-agi d tammast n iweṭṭuft, cette femme a les hanches trop étroites (cette femme a une taille de fourmi).
  • mi tweffṛeḍ lḥaǧa ad ak-d-dini anɛam, mettre une chose de côté c’est le moyen de la retrouver quand on en a besoin (quand tu mets une chose de côté, elle te dira me voici).
  • ţweffiṛen medden ass-a i uzekka, azekka i uẓekka, il faut penser à l’avenir sans oublier l’au-delà (les gens mettent de côté aujourd’hui pour demain, demain pour le tombeau).
  • am lmal am imawlan, mi tnebbheḍ ɣef weɣyul-ik ad yewgef, il y a des gens de bonne composition et d’autres dont on ne peut rien tirer (les bêtes sont comme leurs propriétaires, quand on commande à un âne, il s’arrête).
  • d ṛebbi i yas-iwehhan abrid almi yeɛmeṛ, il a fait son chemin tout seul. (C’est Dieu qui lui a indiqué la voie jusqu’à ce qu’il l’ait parcourue).
  • teţţawi lewhi s wallen, elle regarde avec insistance, convoitise.
  • yečča-yi lweḥc, je suis mort de peur.
  • ur i-yeţɛawad ara ɛeẓrayen lembaǧba, j’ai souffert ou j’ai subi une peine aussi forte que celle du jugement (l’Ange Azraïl ne me réitérera pas l’interrogatoire)
  • iwuǧb-as i ɛeẓrayen, il lui a répondu, parlé avec audace (il a répondu à Azraïl).
  • ṣṣerf ɣuṛ-s dima yewǧed, il a toujours le mot pour répondre (la monnaie chez lui est toujours prête).
  • ayen tebɣam ɣuṛ-s yewǧed, il est prêt à tout, guerre ou paix, contestations ou concessions (ce que vous lui demanderez est à votre disposition).
  • taweǧǧiṭ n uqelwac, testicule de bouc castré (se dit d’un avare).
  • tekkaɣ tigecrar-iw, je suis d’aplomb sur mes jambes, je suis certain de cela et j’ai de solides raisons pour le tenir.
  • ala ɣeṛ terbut i yi-teţwekkileḍ !, tu ne me cèdes priorité que pour le manger parce que tu sais bien que je te laisserai ta part ! (il n’y a que pour le plat que tu me donnes procuration).
  • iwekkl-iyi baba-k fell-ak !, tu vas voir comment je vais te traiter ! (ton père m’a donné pouvoir sur toi).
  • la ţţawlen waman-is, il va mourir (l’eau pour laver son cadavre est en train de bouillir).
  • ma tsawl-d texbizt ad ṛuḥeɣ, si je dois y aller pour gagner mon pain, j’irai (si mon pain m’appelle, je partirai).
  • iɛerq-iyi wawal, je me suis trompé ; j’ai oublié ce que je voulais dire.
  • yeṛẓa awal-iw, il n’a pas suivi mes conseils.
  • iɛedda awal-iw, il n’a pas tenu compte de mon avis.
  • yeţţuɣal deg wawal, il ne tient pas sa parole. (il revient dans la parole)
  • iberren deg wawal, il tourne le sens ; il ressasse toujours la même chose.
  • yukr-iyi awal, il m’en a touché un mot.
  • yukr-iyi deg wawal, il a changé d’avis ; il est revenu sur ce qu’il avait dit.
  • beddel awal !, parlons d’autre chose ! Change de conversation
  • ulamma awal-im ɛziz, excuse-moi de t’interrompre (bien que ta parole soit appréciée).
  • kkesɣ-am awal, rriɣ-am tament , excuse-moi de t’interrompre (je t’ai enlevé la parole et te rends du miel).!
  • d ccɣel d-wawal, c’est un travail dont on parlera ! (avec une parole) ; c’est du beau travail !
  • ur yeţwali ara zdat-s, il ne sait pas ce qu’il fait (il ne voit pas devant lui).
  • iwala itran ger wallen-is, il en a vu trente-six chandelles (il a vu des étoiles).
  • iwala at laxeṛt la ceṭṭḥen, il a passé un mauvais quart d’heure ; il a été près de la mort (il a vu les trépassés danser).
  • tura a nwali ṛebbi, a ɣ-d-iwali, maintenant (que la porte est ouverte, ou la lumière allumée), nous y verrons plus clair — ou : les mauvais jours sont passés (nous verrons Dieu et il nous verra).
  • ɛni ass-a iwala-k-id ṛebbi !, te voilà bien fier ! Tu n’as plus besoin de moi ? (Alors, aujourd’hui Dieu t’a regardé avec faveur !)
  • wlellsent wallen-iw ɣef wexxam-iw, a s-tiniḍ ččiɣ ikaruren, je me suis pris à détester les gens de ma famille comme si l’on m’avait fait absorber des philtres pour m’en détacher (mes yeux se sont obscurcis par rapport à ma maison, on dirait que j’ai absorbé des philtres).
  • anda yedda a d-iwemmes ayla-s am uɛeṭṭar, où qu’il aille, il ne laisse pas sa part aux autres (il ramasse son bien, ses affaires, comme un colporteur).
  • tin n ṛebbi teţţaṭaf, attention au châtiment qui peut atteindre en retour (celle de Dieu, la vengeance, la punition).
  • tfeṛɣ-as twenza-s, il ne réussit pas (son front est vide, rien n’y est écrit).
  • tmecḍ-as yemma-s tawenza ar zdat elle a de la chance, elle réussit (sa mère lui a peigné sa mèche en avant).
  • d tagi i yi-d-yeṛẓan lweqfa, j’ai eu cette fille après une longue attente (c’est celle-ci qui a cassé mon attente).
  • uqem-as lemleḥ i lǧifa-k !, tu peux garder ça ! Je ne veux rien recevoir de toi ! (sale ta charogne).
  • yewqem eccekk i yiman-is, il a attiré sur lui les soupçons.
  • iweqm-as-d ccix tawwurt, le chikh lui a proposé une solution, suggéré un procédé, un expédient.
  • yewqeɛ weɣyul di txemṛeţ, il s’est mis dans une affaire scabreuse et ne peut plus s’en sortir (l’âne est tombé dans un bourbier).

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne