adrim ɣuṛ-s d neţţa i itessu, il a beaucoup d’argent, il est très riche (chez lui, l’argent, c’est ce dont il fait litière).
iqedɛ-asen a d-tuţţusun ula d tusut !, ils ne peuvent rien faire de leur propre gré (il ne leur permet même pas de tousser).
a d-yas wass-is, son tour viendra (son jour viendra).
yusa-d lḥal ulamek, il s’est trouvé que la chose était impossible.
yusa-d nnig nnhaya-w, cela ne me dit rien du tout ; ne me plaît pas du tout ; je n’y peux rien.
tusa-yi-d deg wul, c’est ce dont j’avais l’intention (elle m’était venue dans le cœur).
yessaṣay-d meyya, iteţţ mitin, il dépense plus qu’il ne gagne (il a un revenu de cent, il mange deux cents).
tufa-ţ tasa-s, son cœur maternel a deviné.
tezza tasa-w, mon fils est mort ; je suis dans l’angoisse pour mon enfant (mon cœur est sur le gril).
tcaḍ tasa-s !, elle brûle de jalousie (son foie brûle)!
yesseṛɣ-iyi tasa-w !, il m’a mis en rage (il m’a brûlé le foie).
sɣeṛ tasa-k !, prends courage ! (durcis ton cœur).
fukken wussan-is, il va mourir (ses jours sont finis).
yewweḍ wass-is, il est mort (son jour est arrivé).
ussan-ik ɛeddan-k ay ul !, je n’ai plus rien à attendre ! (mon cœur, tes beaux jours sont passés).
yuli wass fell-as, il (elle) est sorti(e) de la misère (le jour s’est levé pour lui).
ala ass-a nekk id-m !, c’est fini entre nous (aujourd’hui seulement moi avec toi).
ass ad teqqeṛqeṛ, ass ad tebbeṛbeṛ !, il faut savoir calculer, ne pas dépenser tout en un jour (un jour elle est sèche et un jour trop mouillée).
cceɣl-is mačči n wass-a-t !, c’est un ouvrier qualifié ! (son travail n’est pas d’aujourd’hui !).
ur t-isebbl ara wul-iw, j’y tiens (mon cœur ne veut pas le sacrifier).
isebɣ-ik s lehduṛ n deffir, il a attendu que tu sois absent pour te noircir (il t’a sali avec des paroles par-derrière).
yessed uqeṛṛu-s, il sait beaucoup de choses ; il a une grande expérience (il a une tête bien tassée).
yessuden tazuliɣt — ou : lqaɛa, il est dans une joie délirante (il a baisé la sortie de l’égout, ou le sol).
ur ţţaṭaf ara taseṭṭa n weḍfay a s-teḍfiḍ, ne le salis pas par tes paroles (ne prends pas une branche pour l’asperger de bouse).
di tmital-ik i susufen medden, on n’aime pas, on ne traite pas avec des gens comme toi (c’est sur tes semblables que l’on crache habituellement).
isusf-as s imi, il lui fait dire tout ce qu’il veut lui faire dire ; il inspire ses comportements (il lui a craché dans la bouche).
asif yewɛeṛ i win ur nessin ara ad iɛum, il faut se préparer aux difficultés (la rivière est dangereuse pour qui ne sait pas nager).
neɣlen-d isaffen n lehwa, il pleut à torrents.
ur deg-i tisfi, on n’a rien à dire de moi (je n’ai pas de point de côté).
win ixedmen lḥaǧa a ţ-iḍ-yesfeḍ ɣeṛ-i !, on me fait endosser toutes les responsabilités ; quand il faut trouver un coupable, on ne le cherche pas ailleurs (si quelqu’un fait une bêtise, il l’essuie sur moi).
sfeḍ allen-ik !, tu ne me reconnais pas ? — ou : regarde mieux ! (essuie tes yeux).
iseggem-as taɣesmaṛt-is, il lui a envoyé un uppercut (il lui a redressé la mâchoire).
ad yekkes ṛebbi fell-ak asigna !, que Dieu te donne des jours meilleurs ! (Dieu ôte de toi les nuages).
ssuq n yiwen n wass yeshel, aṛṛa ssya d asawen !, tromper les gens une fois, cela passe, mais gare s’il recommence ! (faire affaire en passant est facile, reste à voir à l’avenir !).
wi s-yennan yeshel qeḍṛan yeddm aɣṛum a t-yessisen !, si tu crois que c’est facile, eh bien essaie ! (celui qui pense que boire du goudron est agréable : celui qui pense que le goudron est facile à avaler, qu’il prenne de la galette et en fasse des mouillettes !)
muḥend-iw fell-as i saḥeɣ !, je me sens capable de tout supporter pour l’amour de mon fils (mon petit Mohand, c’est pour lui que je souffre
teffeɣ deg yiger s asuki. elle est responsable des bêtises qu’elle fait (elle a quitté le champ pour la lande ! ).
yessekn-d iman-is d axṣim, il a fait voir qu’il était loin d’approuver (il s’est manifesté comme adversaire)
yugi-t umeskun-iw, j’ai un pressentiment pour ne pas faire ou ne pas prendre telle chose ; j’ai une répugnance pour cette personne ou pour cette chose (mon esprit le refusé).
ɛuhdeɣ-k a ccṛab ur k-swiɣ, ɣef wakka d-nwiɣ imi ula d iyuzaḍ sekṛen, tout le monde se met à boire : pour moi, c’est fini ! (ô vin, je jure de ne plus te boire et ce qui m’inspire cette belle résolution c’est que les coqs eux-mêmes s’enivrent).
sekṛeɣ mbla tissit, je ne vois plus ce que je fais (fatigue, énervement ; je suis saoul sans avoir bu).
tsekkeṛ tɛebbuṭ-iw, je ne me sens pas d’appétit (mon estomac est fermé).
isekkeṛ ufus-is fell-asen, c’est un pingre, un avare (sa main est fermée sur eux).
itekks-d timellalin s ddaw tsekkurt ur tuki, le comble de l’habileté : il enlève les œufs sous la perdrix sans qu’elle s’en aperçoive
sseḥdeṛn-aɣ-d seksu ur nebni, ils ont fait la noce alors que nous n’y comptions pas.
seksu d-wudi d-uḥellel ; ečč-it ma yehda-k ṛebbi !, je t’offre ce qu’il y a de meilleur (du couscous au beurre), et encore il faut te supplier pour que tu manges ! (à qui fait le difficile).
jjwaǧ-is assalen llan, isebbaḍen ulac, on ne trouve pas un bon parti pour son mariage (son mariage il y a des lanières mais pas de souliers).
sal ul-ik ad ak-imel, tu prétends être animé de bonnes intentions à mon égard ; tu sais bien toi-même que c’est inexact (interroge ton cœur, il te donnera le renseignement).
isell i nnda mi ara tekkat, il a l’oreille particulièrement fine (il entendrait tomber la rosée).
yesla i tɛebbuṭ-is la teččewčiw, la faim le tenaille (il entend son estomac babiller).
yesla i at laxeṛt la ţţemsewwaqen, il a vu trente-six chandelles ; il a passé un mauvais quart d’heure ; il a été à deux doigts de la mort (il a entendu les trépassés faire leur marché).
ur yesli ara i tyita, il n’a pas entendu le coup ; au fig. : cela ne lui a absolument rien fait
ṛuḥ ssufeɣ aslem i waman !, impossible de changer ses habitudes ! (va faire sortir un poisson de l’eau !)
sselṭan yexdem armi d tameddit yessuden iɣil-is, le travail est sacré ; tout le monde doit travailler (le roi travaille jusqu’au soir et il baise son avant-bras).
sellaw wawal-is, il n’a plus de voix (malade, agonisant).
isumm-it am wezrem, il l’a saigné à blanc ; il a épuisé toutes ses réserves de générosité (il l’a sucé comme un serpent).
yettsummu icenfirn-is — ou : imi-s, il reste interdit, ébahi — ou : il bave d’envie (il suce ses lèvres, ou sa bouche).
tsumm-it lqaɛa, de honte, il aurait voulu entrer sous terre — ou : il a complètement disparu — ou : il est rabougrit (la terre l’a sucé).
isumm taktunya, il en a vu de toutes les couleurs (difficultés, peines ; il a sucé un coing).
aṭas i isumm ɣeṛ daxel, il cache ses peines, et il en a (il a beaucoup sucé à lintérieur) !
isem-is i d awal-is !, c’est bien lui ! Digne de lui !
tsuma-t-id lmut, il a failli mourir (la mort l’a effleuré).
lukan a t-id-isami lehlak, ɛeddan iḍaṛṛn-is, si la maladie l’effleurait, il y passerait (ses pieds seraient passés).
ad yerr ṛebbi ssemm-im ɣeṛ ddaw wakal, que tu disparaisses ! (que Dieu mette ton poison sous terre).
semmeḍ wul-is, il est blasé ; il se moque de tout.
semmeḍ essuq, le marché manque d’activité ; les affaires ne vont guère.
ur ǧǧaǧa ara uzzal ar d yismiḍ, il faut battre le fer tant qu’il est chaud (ne laisse pas le fer se refroidir).
semmḍit idammn-is, il est mort.
ad temmteḍ ad tismiḍeḍ !, pense à ta mort (tu mourras et tu te refroidiras !).
yessw-as aman isemmaḍen, il l’a satisfait, il a accompli sa vengeance, sa revanche (il lui a fait boire de l’eau fraîche).
isemmḥ-as am ayefki yeţṭeḍ di yemma-s, il lui a pardonné de bon cœur (comme sa mère lui fait grâce du lait qu’il a tété d’elle).
simmal yeţɣaṛ uqeṛṛuy-is, il est de plus en plus entêté.
simma neţţidir nsell, on n’a jamais entendu chose pareille ! (plus on vit plus on entend de choses).
a wer d as-isameḥ i win ixedmen lḥaǧa-ya !, voici un travail massacré ! (que Dieu refuse son pardon à celui qui a fait cela !).
isemmeṛ uqeṛṛu-s, il est inintelligent (sa tête est clouée).
isemmeṛ wedfel deg webrid, la neige est tassée, durcie sur la route (la neige est clouée dans la route).
tsemmeṛ argaz-is s leḥruz, ur ixeddem acemma ma ur ţ-icawṛ ara, elle a si bien ensorcelé son mari avec des moyens magiques qu’il ne fait plus rien sans lui demander avis (elle a cloué son mari avec des moyens magiques…).
semmṛen-k-id s yir sselɛa, terna leɣla, on t’a trompé en te vendant cette saleté, et pas qu’un peu ! (ils t’ont cloué avec cette mauvaise marchandise, et le prix fort en plus !).
tameṭṭut-a tewt amesmaṛ deg uqeṛṛu-s, cette femme (a frappée un clou dans sa tête) a fait son propre malheur.
d adrim i issummet, il est immensément riche (c’est l’argent qu’il a pour oreiller).
ur d iyi-ḥeşşb ara d tasumta ad iyi-tessumteḍ, ne me prends pas pour un imbécile ! (ne me prends pas pour oreiller à mettre sous ta tête).
yekseb amalu asammer, meɛna dima d asemmiɛu, il a tout ce qu’il lui faut et il se plaint sans cesse (il a des terres à l’ombre et au soleil, et ce sont des miaulements sans fin).
nneḍṛ-ik xedm-it ay ul, teǧǧeḍ amcic ad yesmiɛu, fais ce que dois, laisse dire les autres (ô mon cœur, fais comme tu penses, laisse le chat miauler).
issin iman-ik !, sois raisonnable !
yessen amek ara yelḥu, il sait s’y prendre ; il est juste (il sait comment marcher).
yessen akken ara yečč aɣṛum, il sait s’y prendre pour son intérêt (il sait comment manger la galette).
yessen ur yessin, il se croit malin — ou ; sans manquer de connaissances, on ne peut pas dire que ce soit un maître (il sait et il ne sait pas).
yir bnadem am yir lqut ; mkul yiwen yessn-it, personne ne se trompe sur un mauvais sujet.
ma yebɣa ad iṛuḥ, yessen abrid !, s’il veut s’en aller, qu’il s’en aille ! (il connaît le chemin).
heddeṛ i win wer k-nessin !, j’ai quelques raisons de me méfier (parle à qui ne te connaît pas).
ala taqemmuct imi yessen, c’est une mouche du coche (il ne sait que [bouche] parler).
isuɣ wuccen-is, il a une chance étonnante (son chacal a crié).
ay icebḥen, d isɣi !, ne vous fiez pas aux apparences ! (celui qui est blanc, c’est le charognard).
iseqqa-yaɣ-d ṛebbi almi aql-aɣ a nelmu !, il tombe tellement de pluie que nous commençons à mariner (Dieu nous a arrosé jusqu…)!
a ṛebbi, ssṛ-iyi nɣ kks-iyi !, mieux vaut la mort que le déshonneur ! (Dieu, cache-moi ou prends-moi).
tesseṛḍ-iyi ; tacriḥt-im ad tennestaṛ !, merci d’avoir sauvé mon honneur ! (que l’honneur de tes enfants soit aussi sauf !).
sserr-is, ekks-it effr-it, d yemma-s !, elle est aussi gracieuse que sa mère.
m sebɛa lesrar!, femme très jolie, beauté parfaite (celle au sept charmes)!
tessufuɣ sserr n wexxam, elle dévoile les secrets de la famille.
anida wwḍen waman a newqem tissirt, on s’arrangera de la situation (où il y a de l’eau, on fera un moulin).
nekni am yiẓid ɣeṛ tessirt, chacun son tour, la mort nous prendra tous (comme les sacs de grain à moudre au moulin).
weqmeɣ tiserrift i yiman-iw, je me suis mis moi-même dans l’embarras.
yeɣleb tasraft, c’est un gouffre (il mange beaucoup et vite)
a k-yefk iles, deffir yeɣza-yak tasraft, il semble d’accord et par-derrière il se trahit (il te donne sa langue et par-derrière, il te creuse une fosse).
iserreḥ i taɣect-is, il cria de toute sa voix.
bezzaf tettserriḥeḍ i ufus-ik !, tu dépenses beaucoup trop !
mi iṛuḥ ad yeḥyu iman-is, a s-isit ṛebbi ɣer lqaɛa, toutes les fois que sa situation est sur le point de s’améliorer, il lui arrive un nouveau malheur (Dieu l’enfonce dans le sol).
ţţuseṭṭeln-as cclaɣem, on l’a roulé (on lui a rasé la moustache).
mseṭṭalen timira-nsen, ils ont fait bon marché de leur amour-propre (ils se sont coupé l’un à l’autre la barbe).
tajlibt teswa, aɛejmi iɣunfa, tout le monde fait ainsi, s’en contente, mais lui ne peut faire comme tout le monde (tout le troupeau a bu, le veau seul fait le dégoûté).
wi ibɣan lǧennet a ţ-yekcem isew qeḍṛan d ilili, il faut se donner de la peine pour arriver à un résultat (si l’on veut entrer au paradis, il faut boire du goudron et du laurie-rose).
swiɣ af wudem am tixsi, win iyi-xedɛen a t-yexdeɛ ṛebbi !, j’ai agi avec simplicité, bonne foi ; si quelqu’un me trompe, que Dieu le punisse ! (j’ai bu à même la source comme une brebis…).
yeswa deg imi n jeddi-s, il parle, ou raisonne, agit comme son grand-père (il a bu de la bouche de son grand-père).
sawmen-k-id at laxeṛt, tu as bien failli y passer ! (les trépassés commençaient à demander ton prix).
ddunnit-is d asawen, il a la vie dure (son monde est une montée).
ččan-t isawnen d ikesran, il a beaucoup de difficultés (les côtes et les descentes le mangent).
teddm-it tsiwant, il a eu une mort subite et rapide (le milan l’a ravi).
isewweq lɛeql-is, il pense à autre chose.
isewweq lɛemṛ-iw — ou : uqeṛṛu-w, j’avais oublié.
isewweq ɛemṛayen, il délire, divague.
isewweq deg uqeṛṛu-s, il s’est attiré des histoires.
tameṭṭut-a tettsewwiq, cette femme, au lieu de s’occuper de son ménage, vagabonde un peu partout.
yeɛmeṛ ssuq deg uqeṛṛuy-iw !, j’ai très mal à la tête — ou : la tête pleine de soucis.
axxam-is d ssuq aɣeṛbi aceṛqi !, tout le monde entre chez lui, il est envahi (sa maison est un marché d’Occident et d’Orient).
ssuq-ik, ad ɣeṛ-s teffɣeḍ !, à tes risques et périls (tes affaires, que tu y sois pris !).
ad ig ṛebbi ssuq-ik deg iciwi-k, anda tṛuḥeḍ a k-yeɣli !, que tes affaires ne réussissent pas ! (que ton marché soit dans ton giron et qu’il t’échappe où que tu ailles !).
Ssuq-agi d tasuqeţţ ! ssuq a-t-a g uqeṛṛuy-iw !, dis ce que tu veux, moi je ne suis pas dupe ! (ton affaire est mauvaise ; la bonne solution est dans ma tête).
isax di lekdeb, c’est un fieffé menteur (il s’effondre sous les mensonges).
yekker wesyax di luḍa, tout arrive, une chose qu’on aurait cru impossible (un éboulement s’est produit en terrain plat).
yesɛa ara t-yeččen, mačči ala ayn ara yečč, c’est un avare à qui la fortune ne profitera guère (il a de quoi se faire manger et pas seulement de quoi manger).
yesɛa meyya ( ṭegṭaṛ ) di lebḥeṛ, tayerza n waggur deg igenni, c’est un pauvre malheureux, sans feu ni lieu ! (il a cent hectares de mer et trente journées de labour en l’air).
ur yesɛi la ddaṛ la ǧnan, c’est un pauvre malheureux, sans feu ni lieu !. (il n’a ni maison ni jardin).
yesɛa aqemmuc mačči ines, il lui échappe des paroles qu’il ne voudrait pas avoir dites ; il dit beaucoup de mal des autres (il a une bouche qui ne lui apparient pas.
ala ṛebbi i yesɛa, il n’a absolument rien ; il a tout perdu (sauf Dieu).
yesɛa ṛṛay deg ufus-is, c’est lui qui commande.
yesɛa ara yini, c’est un homme d’expérience, instruit (il a de quoi dire).
yesɛa lbaṛakka ufus-is, c’est un homme digne de toute confiance
ur tesɛiḍ acu ţţuɣ, je n’ai rien oublié du tout.
sɛiɣ yiwet lḥaǧa yid-k, j’aurais une question à régler avec toi (j’ai une chose avec toi).
d sseɛd-is i ixeddmen fell-as !, il a de la chance sans trop se fatiguer (c’est sa chance qui travaille pour lui).
tṣab lemleḥ !, voilà une abondance qui ne servira pas à grand chose ! (le sel a bien produit !).
anda d-deṣbeḥ d amkan, cela m’est égal (ou cela se trouve, c’est le bon endroit).
iṣebḥ-d am lebzaṛ ɣef teṛbut, il est totalement indifférent ; il se tient à l’écart, est resté étranger à l’affaire (il est là comme des légumes de garniture sur un plat de couscous).
ṣṣbeṛ izebbeṛ, tasusmi txeddem leqheṛ, Dieu venge au centuple celui qui patiente et se tait (la patience fait du bon travail et le silence a une action efficace).
ula d ṣṣbeṛ d tawant, qui sait patienter a le suffisant (à celui qui se contente de ce qu’il a : la résignation — conduit aussi — au contentement).
argaz-agi yettṣuḍu-tent, cet homme-là (les souffles) s’y entend pour envenimer les choses.
iṣuḍ-ak baba-k ɣeṛ yimi almi theddṛeḍ lehduṛ-is, tu retiens bien les leçons que ton père te donne (ton père t’a soufflé dans la bouche si bien que tu parles comme lui).
a s-tiniḍ iṣuḍ deg-k wezrem almi akka tugiḍ ad tawiḍ iri !, on dirait qu’un serpent t’a soufflé dessus, que tu ne veux pas engraisser !
win yeṣfan ɣeṛ babas ula i s-d-yini wul-is, on n’a jamais de regret à agir consciencieusement (celui qui est propre aux yeux de Dieu, sa conscience n’a rien à lui reprocher).
teṣfa nneyya-s, il est de bonne foi, il n’a rien à se reprocher.
d argaz yesṣfan, c’est un homme parfaitement honnête.
abrid-a ṣufṛen iḍaṛṛen-is, il va mourir (cette fois ses pieds ont pris le départ).
terǧuḍ ar k-id-iṣaḥ wejdar tḍemɛeḍ axxam, il faut savoir régler ses désirs, ses ambitions (attends d’avoir une cabane avant de convoiter une maison).
ur iṣeḥḥa ara lsas-is, on ne peut pas croire ce qu’il dit (ses bases ne sont pas solides).
iṣella-d s widak i ss i ţmenɣan medden, il commença par des paroles méchantes, violentes (il prit la parole pour dire des choses qui amènent les gens à s’entretuer).
ṣelli ɣef win k-id-ixelqen, parlons d’autre chose (parle de celui qui t’a créé).
yeǧǧa-t d lmeṣnuɛ, il l’a planté là (il l’a abandonné comme une statue).
iṣerrer wul-is fell-as, son cœur est plein de haine (de glace) envers lui.
menyif imṣeṛṛef n tmurt wala sselṭan n lɣeṛba, il ne faut pas donner sa fille à un étranger (mieux vaut un voyou du pays qu’un roi à l’étranger).
a d-rreɣ ṣṣṛima i yimi-w, je vais me taire (je vais mettre une bride à ma bouche — ou un mors).
akka i d taṣuṛeţţ, il a bien parlé (c’est comme une sourate coranique) !
lukan i t-ẓṛiɣ, a s-hedṛeɣ akken messṣwabḍ a lḥal, si je le voyais, je lui dirais ses quatre vérités (je lui parlerais comme tu le demandes, ô moment !).
ayen d-iṣewwer wass yečč-it yiḍ, il vit au jour le jour (ce que gagne le jour, la nuit le mange).
win yettṣeggiden dayem yeţţargu iwtal, les préoccupations révèlent le caractère (un chasseur rêve toujours lièvres).
argaz-agi yettṣeggid aklan, cet homme se débrouille toujours pour avoir de la viande à bon marché (il filoute les nègres).
ṣeɛbeɣ fell-ak, tu ne peux rien contre moi (je suis dur pour toi).
kks-iten ffr-iten, ils se ressemblent comme frères (enlève-les, cache-les)
yemmeţţ lḥess-is, on n’entend plus parler de lui (son bruit est oublié).
yečča tata, il change continuellement d’avis (il a mangé du caméléon).
ččiɣ g weksum-iw am yetbir, je suis maigre ; je m’épuise ; je supporte, souffre (je mange ma propre chair comme le pigeon).
la leqqḍeɣ kan. ussan-iw am yetbir, je vois la mort s’approcher (je glane mes jours un à un comme le pigeon).
ayn i k-itebɛen itebɛ-ik, xedm-it meqqaṛ tura, on ne peut échapper au devoir, mieux vaut donc le faire tout de suite.
mazal yettabaɛiyi-d s meyya ḍuṛu, je lui dois encore cinq cents francs.
mačči d ḷḷufan ay lliɣ akkn a yi-teţţleḍ !, je sais ce que j’ai à faire ! (je ne suis plus un bébé pour que tu viennes m’emmailloter).
iteţţel awal mi ara iheddeṛ, il bafouille ( emmaillote la parole ) quand il veut parler.
iteţţel deg wawal irennu, il tourne autour du pot.
yeţţel yils-is, il n’arrive pas à parler, il bafouille ou il a la langue pâteuse (malade).
neţţa yeţţaɣ, yemma-s tettellif, sa mère ne peut s’entendre avec aucune bru (il prend des femmes et sa mère les chasse).
itelf-it ḷḷeh ṛṛeḥman ɣeṛ ddaw webrid, il a capoté dans le ravin (le Dieu miséricordieux l’a jeté en bas de la route.
lɛaṣi aqeṛṛuy-is annect n tissegnit; lmumen aqeṛṛuy-is annect n tcacit utemmu, les épreuves tombent sur les braves gens (la tête de l’impie est grosse comme un aiguille et celle de l’homme de bien, large comme un toit de hutte ; elle reçoit tous les malheurs).
ur k-id-yemmtir ara !, Il n’est pas à ta merci !(il ne te demande pas l’aumône !))
d lxedma inebgi n ṛebbi ; ayen d-yemmter yečč-it, métier de misère : il mange tout ce qu’il gagne (c’est un métier de mendiant ; ce qu’il mendie, il le mange).
iwala itran deg uzal qayli, il a vu trente-six chandelles (il a vu des étoiles en plein jour).
iteṛk-it almi yeţţu tamrart, il l’a presque tué (il l’a tellement battu qu’il en a oublié la corde — sous-entendu : pour le pendre).
ala tarbut imi yetwel, il est toujours là pour manger (il n’est bon qu’à manger).
fiḥel ma testewrem tuẓẓal, ne rendez pas la situation impossible (inutile que vous bloquiez les coins).
yestxetx-it ubeḥri, il a une forte grippe.
teţţi-d ddunnit fell-as, sa fortune a tourné.
yeḥma uteẓdam-iw, je suis riche (mon porte-monnaie est chaud).
ččiɣ tiṭ n lɛid, je n’ai pas de chance ! Toutes les calomnies tombent sur moi (j’ai mangé l’œil du mouton de la Fête ; croyance pop.).
yerfed s walln-is, il regarda, il leva les yeux.
ẓẓayit wallen, il y a un froid, on ne se regarde plus ou à peine (les yeux sont lourds).
s wecɛal n wallen, en faisant les gros yeux : sévérité, autorité, insolence (avec l’éclat des yeux allumés).
dɣa deg wass-a d asawen, allen sɛant afrag !, et donc à partir d’aujourd’hui, c’est fini entre nous ! (les yeux ont une limite).
yeṭṭebṭeb a muḥ !, ce serait du joli !
ḍebbel ihi dinna !, chante toujours, je ferai ce que je veux ! (Tambourine donc là-bas !)
la tekkateḍ ṭṭbel i wi ara iceḍḥen, tu cherches à faire parler (tu frappes le tambour pour qui dansera).
axxam ɣeṛ tekcem, ad twet ṭṭebl-is, c’est une commère ; partout où elle entre, elle divulgue les secrets.
a t-a uqeṛṛuy-iw annect n ṭṭbel, j’ai très mal à la tête (voici que ma tête est de la taille d’un tambour).
yekkat ṭṭbel deg uɛebbuḍ--iw, j’ai très faim.
yal axxam ad tbedd fell-as am uḍebbal, elle entre chez tout le monde (elle s’arrête devant chaque maison comme un musicien ambulant).
teḍyeq ṭṭbiɛa-s, il ne supporte rien (son caractère est étroit).
ṭṭbiɛa-s d tabrunt ; cwiṭ kan ad terwi, il se fâche pour un rien (son caractère est comme une petite mare qu’un rien trouble).
tewseɛ ṭṭbiɛa-s, ad tcerkeḍ yid-s aẓekka, il a si bon caractère qu’on partagerait la tombe avec lui.
ṭṭbiɛa-s d lexṛif, ddem kan ad teččeḍ !, il est bon et serviable (comme des figues fraîches : prends et mange !)
ṭṭbiɛa-s, zzuɣṛ ar asif !, on peut tout lui demander (entraîne-le jusqu’à la rivière).
yeṭṭuṭec ufus-is, c’est un panier percé (il a la main percée).
a d-yefk ayefki-nni yeṭṭeḍ di yemma-s ger yiccer d-weksum, il va endurer le martyre — ou : il est tué de travail (il rendra le lait qu’il a tété à sa mère entre les ongles et la peau).
yeṭṭḍ-ik wezrem !, que tu es maigre ! (le serpent t’a sucé).
lqut-is, mi t-teččiḍ abrid, ad fell-as tteṭṭḍeḍ iḍudan-ik !, sa cuisine est remarquablement délicieuse (tu te lécherais les doigts s’il t’était donné de manger de sa cuisine).
yeṭṭf-as tuɛwiṣt, il a fait opposition.
yeṭṭf-iṭ-id ansi zuret, il vient s’occuper de l’affaire au plus mauvais moment — ou : il prend en main ce qui ne le regarde pas (il l’a attrapée par le gros bout).
ma d neţţa i yeṭṭfen igenni, ad as-d-yebru !, il ne me fait pas peur : qu’il ne se croie pas si terrible — ou : absolument indispensable ! (si c’est lui qui empêche le ciel de tomber, qu’il le lâche).
ṭṭefn-iyi-n s awal, il a fallu que je fasse la causette avec eux.
yeṭṭf-iyi wudm-ik, je me suis retenu en considération pour vous.
telt-snin i yi-ṭṭfen isebbaḍn-agi, ces chaussures m’ont fait trois ans.
ṭṭef iberdan-ik ssyagi, déguerpis d’ici (prends ta route).
yeṭṭf-iţ d tarewla, il détala en vitesse.
yeṭṭef lxedma, il a trouvé du travail.
myuṭṭafen tigelzyam, ils se sont battus à coup de hachettes.
ur yeddeyyir ur yeṭṭeffiṛ, il ne peut rien faire ou décider de lui-même (il ne passe pas plus le poitrail que la croupière).
a t-ibeggen ṛebbi fell-as am yiṭij !, que ce qu’il a fait de mal soit dévoilé ! (rendu visible comme le soleil).
iṭellɛ-aɣ tiyita, il a fait tout pour que l’affaire s’aggravât entre nous (il nous a fait monter les coups).
yeṭṭammaɛ lfayda ula di tẓeɛkukt n wuccen !, c’est un malin capable de profiter de tout (il tirerait profit d’une queue de chacal).
yeṭṭammaɛ uṛiḍ di lmegget, il espère tirer du sang d’une pierre (il attend un pet d’un mort).
win yeṭṭammaɛen sennig lḥeqq-is yeţţegray di nndama, on perd souvent tout à vouloir trop gagner (qui convoite au-delà de son droit finit dans le regret).
uccen yeṭṭammaɛ deg welɣem, les petits sont jaloux des grands (le chacal convoite un profit dans le chameau).
yeṭṭenṭun uɛebbuḍ-is am ṭṭbel, il a trop mangé (son ventre résonne comme un tambour).
yeṭṭengel igenni, le temps est maussade.
sṭuqqten aqejjiṛ, ils sortent trop, ils exagèrent les sorties.
lbaṛud-ik ur yeṭṭeṛḍiq ara !, ta poudre n’éclatera pas ! (à un fanfaron qui se vante très haut).
yeṭṭeṛḍiq am zzalamiḍ, il ne peut rester tranquille (il prend feu comme une allumette).
yeṭṛeḍq-as usalas, une des poutres maîtresses a cassé dans la toiture de sa maison ; au fig. : il est mort.
iṭeṛṛḥ-as-n di fṛanṣa, il est resté un temps fou en France (le temps a été étalé pour lui en France)
heddeṛɣ-as ɣef wass, yeṭṭeṛjim-iyi-d ɣef yiḍ, il n’est pas du tout à la question (je lui parle du jour, il me traduit nuit).
ger cwiṭ d waṭas, n’exagérons pas (entre un peu et beaucoup).
ur ttagad, tḍul ddunnit !, n’aie pas peur, nous nous reverrons ! (la vie est longue).
iṭeyyṛ-aɣ ṛebbi cceɣl-nneɣ, nous n’avons plus la tête au travail ; — ou : ce n’est plus le moment de penser au travail.
a ṭṭiṛ ur ţţafeg ur ţrus, qqim kan akka !, ô oiseau, ne t’envole ni te pose ! Reste ainsi ! (à qui demande une chose impossible, ou est dans une situation impossible.)
ur wwiḍeɣ la igenni wala lqaɛa, je suis très embarrassé (je n’atteins pas au ciel et ne touche pas à la terre).
lxiḍ ur yewwiḍ gma-s, tout est en désordre ; tout est à refaire (un fil ne touche pas l’autre).
yewweḍ lḥedd ɣeṛ tilas, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin (la limite a atteint les extrémités).
yewweḍ wasif ɣer lḥedd-is, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin (le torrent touche à son maximum).
tewweḍ tweṭṭuft s ixef n wesɣaṛ, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin (la fourmi a atteint l’extrémité du bois).
tewweḍ tfidi s iɣes, la patience, les concessions ne peuvent aller plus loin. (la blessure du bât a atteint l’os).
yewweḍ uqeṛṛu-s ɣeṛ tcacit, il est bien fier maintenant (sa tête lui arrive à la chéchia)
yewwḍ-ikem-id waḍu-inem !, ta colère, — ou ta crise —, te prend.
a ţ-awḍen ifassen-iw !, je l’attraperai ! (
yewweḍ d argaz, il a atteint l’âge d’homme ; ou : il peut se débrouiller tout seul maintenant ; ou : il est courageux maintenant (il est devenu un homme) .
yewweḍ d ṛṛuḥ, c’est maintenant un homme capable (il est devenu une âme).
yewweḍ d nnefṣ n lɛebd !, allez vous y frotter ! (le voilà une moitié d’homme ! Antiphrase iron.).
ur wwiḍeɣ n da wala n at ugemmaḍ, je suis un malheureux isolé, incompris ; ou je ne veux pas prendre part à vos querelles de partis (je ne suis ni d’ici ni des gens d’en face).
yewwḍ-d lajl-is, il est fini ; il va mourir ; il est mort (son terme est arrivé).
yewweḍ deg umeslux, il est corpulent (il atteint la taille d’une bête de boucherie écorchée).
teṛẓa luḍu, elle a uriné — ou : elle a été à la selle (elle a cassé l'ablution).
ixesṛ-as luḍu, elle a uriné — ou : elle a été à la selle (l'ablution lui abîmé).
yessawaḍ-ḍ kan s axxam am uweṭṭuf, il ne pense qu’à sa famille (il apporte sans cesse à la maison comme les fourmis).
tameṭṭut-agi d tammast n iweṭṭuft, cette femme a les hanches trop étroites (cette femme a une taille de fourmi).
mi tweffṛeḍ lḥaǧa ad ak-d-dini anɛam, mettre une chose de côté c’est le moyen de la retrouver quand on en a besoin (quand tu mets une chose de côté, elle te dira me voici).
ţweffiṛen medden ass-a i uzekka, azekka i uẓekka, il faut penser à l’avenir sans oublier l’au-delà (les gens mettent de côté aujourd’hui pour demain, demain pour le tombeau).
am lmal am imawlan, mi tnebbheḍ ɣef weɣyul-ik ad yewgef, il y a des gens de bonne composition et d’autres dont on ne peut rien tirer (les bêtes sont comme leurs propriétaires, quand on commande à un âne, il s’arrête).
d ṛebbi i yas-iwehhan abrid almi yeɛmeṛ, il a fait son chemin tout seul. (C’est Dieu qui lui a indiqué la voie jusqu’à ce qu’il l’ait parcourue).
teţţawi lewhi s wallen, elle regarde avec insistance, convoitise.
yečča-yi lweḥc, je suis mort de peur.
ur i-yeţɛawad ara ɛeẓrayen lembaǧba, j’ai souffert ou j’ai subi une peine aussi forte que celle du jugement (l’Ange Azraïl ne me réitérera pas l’interrogatoire)
iwuǧb-as i ɛeẓrayen, il lui a répondu, parlé avec audace (il a répondu à Azraïl).
ṣṣerf ɣuṛ-s dima yewǧed, il a toujours le mot pour répondre (la monnaie chez lui est toujours prête).
ayen tebɣam ɣuṛ-s yewǧed, il est prêt à tout, guerre ou paix, contestations ou concessions (ce que vous lui demanderez est à votre disposition).
taweǧǧiṭ n uqelwac, testicule de bouc castré (se dit d’un avare).
tekkaɣ tigecrar-iw, je suis d’aplomb sur mes jambes, je suis certain de cela et j’ai de solides raisons pour le tenir.
ala ɣeṛ terbut i yi-teţwekkileḍ !, tu ne me cèdes priorité que pour le manger parce que tu sais bien que je te laisserai ta part ! (il n’y a que pour le plat que tu me donnes procuration).
iwekkl-iyi baba-k fell-ak !, tu vas voir comment je vais te traiter ! (ton père m’a donné pouvoir sur toi).
la ţţawlen waman-is, il va mourir (l’eau pour laver son cadavre est en train de bouillir).
ma tsawl-d texbizt ad ṛuḥeɣ, si je dois y aller pour gagner mon pain, j’irai (si mon pain m’appelle, je partirai).
iɛerq-iyi wawal, je me suis trompé ; j’ai oublié ce que je voulais dire.
yeṛẓa awal-iw, il n’a pas suivi mes conseils.
iɛedda awal-iw, il n’a pas tenu compte de mon avis.
yeţţuɣal deg wawal, il ne tient pas sa parole. (il revient dans la parole)
iberren deg wawal, il tourne le sens ; il ressasse toujours la même chose.
yukr-iyi awal, il m’en a touché un mot.
yukr-iyi deg wawal, il a changé d’avis ; il est revenu sur ce qu’il avait dit.
beddel awal !, parlons d’autre chose ! Change de conversation
ulamma awal-im ɛziz, excuse-moi de t’interrompre (bien que ta parole soit appréciée).
kkesɣ-am awal, rriɣ-am tament , excuse-moi de t’interrompre (je t’ai enlevé la parole et te rends du miel).!
d ccɣel d-wawal, c’est un travail dont on parlera ! (avec une parole) ; c’est du beau travail !
ur yeţwali ara zdat-s, il ne sait pas ce qu’il fait (il ne voit pas devant lui).
iwala itran ger wallen-is, il en a vu trente-six chandelles (il a vu des étoiles).
iwala at laxeṛt la ceṭṭḥen, il a passé un mauvais quart d’heure ; il a été près de la mort (il a vu les trépassés danser).
tura a nwali ṛebbi, a ɣ-d-iwali, maintenant (que la porte est ouverte, ou la lumière allumée), nous y verrons plus clair — ou : les mauvais jours sont passés (nous verrons Dieu et il nous verra).
ɛni ass-a iwala-k-id ṛebbi !, te voilà bien fier ! Tu n’as plus besoin de moi ? (Alors, aujourd’hui Dieu t’a regardé avec faveur !)
wlellsent wallen-iw ɣef wexxam-iw, a s-tiniḍ ččiɣ ikaruren, je me suis pris à détester les gens de ma famille comme si l’on m’avait fait absorber des philtres pour m’en détacher (mes yeux se sont obscurcis par rapport à ma maison, on dirait que j’ai absorbé des philtres).
anda yedda a d-iwemmes ayla-s am uɛeṭṭar, où qu’il aille, il ne laisse pas sa part aux autres (il ramasse son bien, ses affaires, comme un colporteur).
tin n ṛebbi teţţaṭaf, attention au châtiment qui peut atteindre en retour (celle de Dieu, la vengeance, la punition).
tfeṛɣ-as twenza-s, il ne réussit pas (son front est vide, rien n’y est écrit).
tmecḍ-as yemma-s tawenza ar zdat elle a de la chance, elle réussit (sa mère lui a peigné sa mèche en avant).
d tagi i yi-d-yeṛẓan lweqfa, j’ai eu cette fille après une longue attente (c’est celle-ci qui a cassé mon attente).
uqem-as lemleḥ i lǧifa-k !, tu peux garder ça ! Je ne veux rien recevoir de toi ! (sale ta charogne).
yewqem eccekk i yiman-is, il a attiré sur lui les soupçons.
iweqm-as-d ccix tawwurt, le chikh lui a proposé une solution, suggéré un procédé, un expédient.
yewqeɛ weɣyul di txemṛeţ, il s’est mis dans une affaire scabreuse et ne peut plus s’en sortir (l’âne est tombé dans un bourbier).