ur as-tewqiɛ ara lmeɛna, il s’en moque, il n’attache aucune importance.
tewqeɛ deg-s tmellalt, la poule peut pondre ; au fig. : il est dans l’embarras ; dans l’attente, l’anxiété
ma ur k-yuɣ wara ?, tu vas bien ? (est-ce qu’une chose ne t’a pris ?).
win yebɣan lxiṛ, yella uwarac ; win yebɣan cceṛṛ, yella uqabac, chacun récolte ce qu’il mérite (pour qui veut le bien, il y a une boule de beurre ; pour qui veut le mal, la pioche).
iweṛt-iyi ddreɣ, il m’a dépouillé de mon vivant ; il m’a tout pris
tewseɛ ddunnit, on se reverra ! (le monde est vaste).
yewseɛ wul-is, il a de la patience, il supporte ; ou il n’est pas difficile pour la nourriture (son cœur est vaste).
yewseɛ lxaṭṛ-is, il est facile de caractère (son caractère est vaste).
tewseɛ ṭṭbiɛa-s, il est facile de caractère (sa nature est vaste).
ssewseɛ lxaṭṛ-ik !, supporte, patiente (élargis ton esprit).
a ţ-yessewseɛ ṛebbi fell-aɣ !, que Dieu nous facilite les choses ; ou que nous n’ayons pas à subir de punition dans la tombe ! (que Dieu élargisse pour nous la situation ; ou qu’il nous mette au large dans la tombe).
littseɛ n ṭṭbiɛa, bon caractère, patient, qui supporte (largeur de caractère).
yeɛyu yeţweṣṣi, il n’a pas épargné les paroles pour recommander (il s’est fatigué à recommander).
iweṣṣf-ik ṛebbi am widen n wedrar, on ne peut pas dire que tu sois une beauté (Dieu t’a dessiné sur le modèle de ceux de la montagne, c’est-à-dire les singes).
walaɣ yak ţţewsayf-is, c’est tout à fait lui (je vois tout à fait son visage).
tiyita terza win tuɣ, c’est celui qui a reçu le coup qui souffre (le coup atteint celui qu’il a touché).
tiyita ar daxl i terza, il a blessé profondément (c’est à l’intérieur que le coup a touché).
a k-wteɣ tiyita n weqjun di ṭṭlam. Je te jouerai un méchant tour (je t’enverrai un coup de chien dans l’obscurité).
wagi ur yekkat, ur yeţfukku, on ne peut compter sur lui, il ne fait ni bien ni mal (il n’attaque ni n’achève).
iwet di rrayeɛ, il s’est donné une peine inutile (il a frappé en l’air).
iwet fell-i, il s’est mis de mon côté.
iwet deg-i, il s’est mis contre moi.
ṛebbi ur yekkat ara s elbaṭel, Dieu ne fait rien sans raison.
yewt-ik ṛebbi, tu déraisonnes (Dieu t’a frappé).
ma ur k-iwit ara ṛebbi..., si tu veux faire quelque chose de raisonnable… (si Dieu t’a pas frappé).
leɛqaqṛ-agi yewt-iten waḍu, ces épices sont éventées.
asemmiḍ ma ur iwit ara s-uqeṛṛu ad iwet s-iḍaṛṛen, si le froid ne vient pas au début de l’hiver, il vient à la fin (s’il ne frappe pas avec la tête il frappe avec les pieds).
ussan-a lxedma ɣuṛ-sen tekkat deg yiḍ deg wass, à cette époque, ils travaillent nuit et jour.
twet tɛedda di cceɣl-is, elle a fait son travail rapidement.
yekkat tiryalin, il gagne beaucoup d’argent
wten tasɣaṛt, ils tirèrent au sort
iwet la yeţqellib anda ara t-yaf, il se mit à le chercher.
yekkat uzzal, il est fort ; il est courageux (il frappe le fer).
kkatent llir, elles chantent en battant des mains.
twet lkimeyya di temẓim l’orge a donné magnifiquement.
tewt-it nneqṛa, le mulet a buté.
yekkat tijeɛɛal, il ne se fait pas prier pour accepter les pots de vin.
ad ewteɣ lmeǧhud-iw, je ferai tout mon possible.
ad iwet akkn ara k-id-isellek, il fera l’impossible pour te tirer d’affaire.
tekkat aqlaqal, la bête avait pris le galop.
iwet ɣer lǧib-is ad ixelleṣ, il mit la main à la poche pour payer.
yewt-as tissegnit, il lui fit une injection (il lui frappa une aiguille).
ad iwet agejdur — ou aqṛiḥ, il va s’arracher les cheveux ; se lamenter très haut.
yewt-iţ d ssira ɣer lḥemmam
yewt-iţ waḍu — ou ubeḥri, elle est enrhumée.
ewt-as i lmal ara yeččen aqeṛṛu-k seg wayla-w !, fais sortir tes sales bêtes de mon terrain ! (frappe le bétail qui mangera ta tête hors de mon bien).
ayen nnan medden iwata, yessefk umayeg i tyita, quand le public a décidé qu’une chose est nécessaire, il n’y a plus qu’à s’incliner (il faut tendre la joue aux coups).
iwexxeṛ deg wawal, il s’est dédit.
yewwi-t ṛṛay-is s agrireb, c’est bien de sa faute s’il n’a pas réussi (sa décision l’a fait dégringoler).
yewwi lɛemṛ-iw — ou : ul-iw — ou : lɛeql-iw, je suis inconsolable de sa mort, ou de son départ, ou de sa perte.
ur tewwiḍ ara ṛebbi yid-ek !, je me débrouillerai bien sans toi ; ton refus ne me privera pas (tu n’as pas emporte Dieu avec toi).
yewwi-t nadam, il tombe de sommeil.
tewwi-t leḥṛaṛa, il s’est laissé emporter par la précipitation ; il a été poussé par la nécessité.
yewwi-k wasif d asawen, te voilà bien ! Pas plus avancé ! (la rivière t’a emporté en amont).
yewwi-k ṭṭmeɛ, tu croyais que cela irait tout seul ! Faux espoir ! (la convoitise t’a emporté).
tewiḍ-ţ ddaw yiferr-ik !, ne fais pas cela ! (tu la portes sous ton aile, s.e. deɛwessu, la malédiction).
yewwi-k uḥemmal — ou : ubeṛṛiḍ, tu as la diarrhée (la diarrhée t’emporte).
yewwi-d abrid i ss ur yeddi ara ɣeṛ tenṭelt, il a donné une bonne raison de son absence à l’enterrement.
yewwi-yi-d ṛebbi di tebburt, je suis arrivé au bon moment.
tewwi-d aɛebbuḍ, elle est revenue enceinte.
tewwi-d arbib, elle avait un enfant du premier lit.
abruri, lehwa, tafukt yewwi-d wuccen tameṭṭut, grêle, pluie, soleil, ce sont les noces du chacal (pluie et soleil en même temps).
d awal i d-yeţţawin wayeḍ, je ne sais comment on est venu à en parler (c’est une parole qui a amené une autre).
d ccɣel i yi-d-yewwin, je viens pour affaire.
tewwiḍ-d adfel di twenza-k, ton arrivée nous amène la neige (tu as apporté la neige sur ton front).
ɛni ur k-id-yewwi ara webrid ?, ce chemin n’est pas assez large pour toi ?
qlilit tebbura ara k-yawin akken ad tɛeddiḍ deg-s !, il n’y a pas beaucoup de portes qui seraient assez larges pour te laisser passer !
d lekdeb ur ţţawin ara idurar, c’est un peu gros comme mensonge ! (c’est un mensonge que les montagnes ne porteraient pas).
akken i d-dewwi, ce serait bien ainsi ; voilà ce qu’il faut.
yewwi lɛaṛ, il a fait là une action déshonorante ; il a eu tort.
wwiɣ-as tudayt — ou : tihudit, je n’ai pas répondu à ses insinuations ; j’ai fait la sourde oreille (je lui ai fait une ( juiverie )).
yewwi-t wemxix, le voilà dans de beaux draps !
wwiɣ-d tafat s wudem, je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit (j’ai ramené la lumière avec le visage).
ur zmirɣ ara a k-n-iniɣ melmi : wwiɣ kan s lewhi, je ne puis te dire exactement quand cela s’est passé, je ne peux le dire qu’à peu près.
yewwi ddnub n tfilellest yenɣa, il subit les conséquences de la sottise qu’il a commise en tuant une hirondelle.
ṭṭseɣ, ziɣ ṛebbi ur yeṭṭis ara, amzun akken yewwi-yi-d ṛebbi ṛuḥeɣ ɣer lḥiǧ, en dormant j’ai fait le rêve que (comme si Dieu m’emmena) j’allais au pèlerinage.
wwin-d ak s leqṛaṛ n wexxam, ils connaissent tous les recoins, tous les secrets de la maison.
ur yewwi ara iri, il n’engraisse pas ; il ne profite pas.
ur t-teţţafeḍ la i tizi la i twizi, on ne le trouve jamais quand on a besoin de lui (on ne le trouve ni au passage dangereux ni au travail).
ulamma wezzil di lqedd tiḥḥeṛci ur s-yezmir ḥedd, il n’est pas grand mais il est malin (quoique court de taille, la vivacité (l’esprit, personne ne peut d’avoir).
iwezn-as lehduṛ, il ne lui a pas mâché les mots (il lui a pesé les paroles).
weqbel ad-dneṭqeḍ wzen acu ara d-diniḍ, avant de parler, (pese) il faut réfléchir à ce que l’on va dire .
ur wzinn ara lehduṛ d-yenna, ce qu’il a dit manquait de bon sens.
argaz-nni yewzen, tewwḍ-d teqbaylit almi d ɣuṛ-s tebded, il a parlé sagement, on ne pourrait être plus hautement animé des bonnes traditions kabyles (le savoir-vivre kabyle est arrivé et s’est tenu chez lui).
tiččinalin-agi ţţawint lmizan, ces oranges sont grosses, il y en a peu pour le poids (elles font pencher la balance).
ula d leḥduṛ-is s lmizan, il fait très attention à ce qu’il dit ; il parle peu.
yesɛa lmizan n wawal, il mesure ses paroles.
a s-fkeɣ lmizan-is !, je lui donnerai son compte ! (coups, punition).
twezzeɛ tɛebbuṭ-iw si lxuf!. j’ai une peur terrible (mon ventre, de peur, s’est répandu).
yeṭṭf-it lweɛd, il est dans le besoin
lweɛda n wi iḥedṛen, quand on est absent, on est oublié (l’offrande est pour ceux qui sont présents).
tewɛer tqemmucl-is, c’est une mauvaise langue.
yewɛeṛ weḥbib ma yeţţu-k, on admet difficilement l’ingratitude d’un ami.
yewɛeṛ mi ara d-iger bnadem fell-ak ayn ur texdimḍ ara, il est désagréable de se voir accuser de griefs illusoires.
bnadem iweɛṛen yuɣ-d aẓar seg yizem, un homme qui se fait craindre est de la race du lion.
ur d-dxebbecḍ ara igenni ! — ou : ṛebbi !, ne prétends pas réaliser l’impossible ! — ou : ne te révolte pas ! (tu ne pourras pas égratigner le ciel, ou Dieu).
tibexsisin-a ixebc-itent wemcic, ces figues sont fendillées, sous l’action de l’humidité, de pluies précoces (le chat les a égratignées).
rriɣ-d s lexbar, je me suis rendu compte.
wwiɣ-d s lexbar, je me suis rendu compte.
win ur nwit uzzal a s-inin medden yexbet, win yewten uzzal a s-inin medden yejhel, de celui qui ne cherche pas à faire étalage de sa force on dit facilement qu’il se dérobe ; mais de celui qui montre du courage, on dit qu’il abuse de sa force.
tuɣal d axeclaw, elle est très maigre.
ɛni leḥsebḍ-iyi d axeclaw !, tu me comptes pour rien !
yexdem ddunnit-is weḥd-s, il vit tout seul.
yexdem tazmert-is, il fait son possible.
mi txedmeḍ ayen yellan deg-k, ayen-nniḍen mṛeḥba s tikci n ṛebbi, quand on a fait son possible, on peut dire advienne que pourra !
ak ayen yellan deg ufus-is, ixedm-it, il a fait tout ce qui était en son pouvoir.
ayen yexdem waḍu a t-teɣṛem lehwa, il y aura autant de jours de pluie qu’il y a eu de jours de vent.
ur xdimen ayagi armi sen-tewweḍ tfidi s iɣes, ils n’ont agi ainsi que poussés par une extrême nécessité (ils n’ont fait cela que quand la plaie leur a atteint les os).
la yessexdam deg-is telt snin, il a deux ans passés (il est dans sa troisième année).
ixedm-as-ţ, il l’a trompé, trahi.
xedm-iyi lemzegga, rends-moi (fais-moi) un service.
ala deg umeqqeṛṣu i txeddmeḍ !, tu ne fais que des bêtises !
ur texdimḍ ara deg wayen yessulfen, tu n’agis pas comme il aurait fallu.
ixeddem f lɛeṛḍ n ṛebbi, il fait ce qu’il fait sans calcul intéressé.
yexdem deg-s ilef, il l’a rossé copieusement (il a fait le sanglier contre lui).
ixeddem di lɣeṛḍ-is, pour travailler il prend son temps.
ixeddem am yilef, il abat une besogne énorme (comme un sanglier).
ixeddem am win yessenduyen aman, il se donne beaucoup de peine pour rien (il travaille avec autant de résultat que celui qui battrait de l’eau).
sima ixeddem, sima yettserriḥ ufus-is, en travaillant, il se fait la main.
d axxam i ixeddmen lexla, ce sont des bras qu’il faut pour mettre les champs en valeur.
d ṛṛay-nwen i ţ-ixedmen, c’est votre faute s’il en est ainsi.
ixedm-itent armi flent f uqeṛṛuy-is, il en a tellement fait que ça lui retombe maintenant sur la tête.
swiɣ ɣef wudem am tixsi ; win i yi-xedɛen a t-yexdeɛ ṛebbi !, se dit quand on boit à même une source : que Dieu punisse celui qui aurait empoisonné l’eau (je bois comme la brebis la face vers la terre ; qui m’a trahi, Dieu le trahisse !).
yekker ad yali, ixedɛ-it lmeḍleɛ, yeɣli-d, il montait, mais l’échelle (l’a trahi) ayant cédé, il est tombé.
tagella d lemleḥ, xeddɛen, les gens vous trahissent, sans respect pour les lois de l’hospitalité (pain et sel sont trahis).
ur as-xeṭṭun ara iḥebbiṛen, il n’arrive pas à s’affranchir de soucis de toutes sortes.
yexḍa i yir abrid, il se refuse à suivre des procédés déconsidérés ; à tenir une mauvaise conduite.
xḍeb yemma-s, taɣeḍ yelli-s, telle mère telle fille ; ou un mariage heureux dépend aussi de la belle-mère (fais des enquêtes sur la mère et tu pourras prendre la fille).
ixeḍb-ed cacwal i yiman-is, il est allé chercher lui-même les ennuis.
mi d-denniḍ awal ixeḍf-it, il suffit de dire un mot pour qu’il ait compris.
xfif ssemɛ-is, il a l’oreille fine (son ouïe est légèr)
xfifet fell-as tsurift, il a la démarche rapide (son pas est légèr).
xfif am yizi mi ara yeḥmu lḥal, il est aussi rapide qu’une mouche aux jours de bonne chaleur.
xfif lɛeql-is, il s’énerve facilement (son esprit est léger).
ssixff awal !, dis l’essentiel !
ssixeff cwiṭ aḍaṛ-im, fais vite !
ixef n umeslay, le sens de la conversation.
taqsiṭ-agi ur tesɛi ara ixef, cette histoire n’a ni queue ni tête.
ur s-yufi ara ixf i ddunnit-is, il ne sait comment sortir de ses difficultés.
bɣiɣ a d-aɣeɣ taqcict-nni s yixef-is neɣ s winn-iw, je veux à tout prix épouser cette fille (au prix de sa tête ou de la mienne).
ad tečč ixef-is, elle va mourir.
teqqaz-itent g yixef-is, elle est cause de son propre malheur.
a theddeṛ am yixf yekksen, elle parle comme si elle avait perdu la tête (comme une tête qu’on vient de couper).
mkul yiwen yecɣel d-wexjiḍ-is, chacun prépare son éternité (chacun s’occupe de son trou).
yessufɣ-iţ ṛebbi i lexla, c’est une folle errante (Dieu la fait sortir dans la campagne).
ɣuṛ-k ad tɣilleḍ di lexla ay nsiɣ !, je sais ce qui se passe chez moi ! (ne pense pas que j’aie passé la nuit dans les champs).
txella-t-id tsakrart, il a été épargné (la mésaventure l’a négligé).
awi-d-kan imi d-ixella aqeṛṛuy-im !, l’essentiel est que tu ne sois pas morte à la naissance (l’essentiel est qu’il t’ait laissé ta tête : encouragement après une naissance difficile).
a ulidi keččini ur teẓṛiḍ ara ! mazal axlul deg uqeṛṛuy-ik, mon petit tu ne sais pas ! Tu es encore jeune ! (tu as encore ces humeurs dans la tête ; tu es encore un petit morveux).
segmi texleq yemma-s n ddunnit…, depuis que le monde est monde (depuis qu’a été créée la mère de ce monde).
ur yexliq, ur yelli, il n’y en a aucune trace (ni créé ni existant).
weḷḷeh !, ma yexleq ! Je t’assure qu’il n’y en a pas du tout.
ur yexliq wi ur yeṛẓiq, Dieu n’abandonne rien de ce qu’il a créé (il n’a pas créé ce qu’il ne pourvoit pas).
akken ma ţţaxlaqen, absolument tous (comme ils ont été créés).
ixellṣ-d i yiṭij, c’est bien fait ! (il a été obligé de venir en plein soleil).
ur yesɛi ara talexliɛt deg wudem, il n’a honte de rien (il n’a pas de graisse au visage).
yelha win yeţxemmimen i tmeddit-is, il est bon de penser à la mort de temps en temps (au soir).
yelha win yeţxemmimen i tmeddit, il est bon de penser à l’avenir, d’être prudent (au soir).
ulamma yelha uxemmem, meɛna mačči ar d izemmem, la réflexion est bonne mais il ne faut pas exagérer (il ne faut pas qu’elle soit trop serrée).
ixemmel i dderɛ-is, il ne compte sur personne (il a retroussé ses manches).
cummeɣ taxemṛeţ, je flaire un guet-apens, un danger, une mauvaise affaire
yeţxemmis si ṣṣbeḥ alamma d lmeṣbaḥ, ur iɛedda, bien qu’il travaille plus que la journée entière, son patron n’est pas satisfait (il travaille depuis le matin jusqu’à l’heure de la lampe et il n’est pas agréé).
aql-i am texnact f waman, je suis sans force, instable, comme une plaque de liège sur l’eau.
yuɣ-itent f uxenfuc, tout lui est retombé sur le nez (il les a pris sur la figure).
amzun ččiɣ taxenfuct n lɛid, tous les malheurs tombent sur moi (comme si j’avais mangé le museau du mouton de la Fête)
ixenq-it wuccen, il a une extinction de voix (le chacal l’a étranglé).
xeṛben wulman, l’écheveau est embrouillé.
aṛǧu a laẓ a d-yeww lexṛif !, tu peux toujours attendre ! Ou : ne compte pas sur moi ! (ô faim, attends que les figues soient mûres ! )
bezzaf i yeţxeṛṛiq di lmeṣṛuf, c’est un panier percé (il fait beaucoup de dépenses).
ixeṛz-iyi-ţ am tin n musa usemmum, il m’a joué un tour pendable (il me l’a cousue comme celle de Moussa Ousemmoum).
yessexseṛ isem n ṛebbi, il s’est parjuré (il a abusé du nom de Dieu).
iṛuḥ deg uxessaṛ seg uqeṛṛu almi d iḍaṛṛen, il s’est mis dans le pétrin (il est en malheur de la tête aux pieds).
n ca ḷḷeh ad xsint teftilin-ik !, puisses-tu perdre toutes tes chances ! (puissent tes lampes s’éteindre).
ad yessexsi ṛebbi timess d-yuɣen !, que Dieu donne la paix ! (qu’il éteigne le feu qui s’est allumé).
win i k-icuffen aqenduṛ, ṛuḥ a k-t-yessexsi !, que celui qui t’a monté la tête te rende tes esprits (qui t’a gonflé la gandoura, te la dégonfle).
ala tameqqunt i t-ixuṣṣen, c’est un âne ! (il ne lui manque qu’une botte de foin).
d amextaf n tezwal, un grand vaurien (gaule à mûres sauvages).
lxaţima, am yiger ; on ne sait pas d’avance ce que sera la fin de la vie (la fin c’est comme le champ de blé).
xetnent-as lmalayekkat, ce sont les anges qui l’ont circoncis (il est né ainsi).
txetn-as yemma-s s ibeddi, c’est un malin (sa mère l’a circoncis debout [sans être obligée de le faire tenir par un autre]).
xtiṛ deg yirden-ik !, choisis, mais attention à la décision que tu prendras! (choisis parmi ton blé).
yeḍyeq lxaṭṛ-is, il a mauvais caractère.
isewweq lxaṭṛ-is, il est dans la lune (son esprit est parti au marché).
yerwi lxaṭṛ-is, il est en colère ; ou : il a le vertige ; ou : il est dégoûté.
awi-yi-d taqenduṛt ur txaḍ tissegnit, ur yegzim lemqess, fournis-moi l’impossible : une gandoura que n’ait pas cousue l’aiguille ni taillée les ciseaux.
awi-yi-d kan lxiḍ n wawal, dis-moi seulement de quoi on parle.
argaz d awtul meɛna yeţxeyyin iman-is, ce n’est qu’un poltron mais il fait le forban.
lxiṛ n wi s-izemren !, il est difficile de faire le bien ! (le bien est pour celui qui peut le faire).
yenfel di lxiṛ, rien ne lui manque, il est très à l’aise (il déborde de biens).
a lxiṛ imi kem-id-iwala ṛebbi !, félicitation pour la naissance d’un garçon ! (quel bonheur, puisque Dieu t’a vue !)
yebra-d i lxiṛ-is, il pleut à torrents (Dieu a lâché ses biens).
tiqcicin d lxezna n lbarud !, les filles sont un danger constant pour l’honneur de la famille (les filles sont une réserve de poudre).
ur iyi-d-xez̧z̧r ara s ṭṭeṛf n tiṭ, ne me regarde pas ainsi de travers (du bout de l’œil).
ixez̧z̧er-iyi-d ara s ddaw n tiṭ, il me regarde secretement (au desous de l’œil).
gguniɣ afus n yambaba, je suis à la merci de ma belle-mère.
la yi-tezzi am yeblis, il me guette (il tourne autour de moi comme le diable).
taṣebḥit meṛṛa tefka-ţ di yemma-s n wawal ! Toute la matinée elle n’a fait que parler.
yeɣli di yemma-s n seksu ! il s’est bourré de couscous !
mi ara tawḍeḍ s axxam, jahed di yemma-s n yikkil d-lexṛif ! Quand tu arriveras chez toi, tu n’auras qu’à t’adjuger une bonne collation de petit-lait et de figues fraîches.
ur ţţayes tiwwura n ṛebbi, ne désespère pas des interventions de Dieu.
yewweḍ ar ddaṛ-layas, il est mort (il est arrivé à la maison d’où il n’y a pas (l’espoir de revenir).
tefka tayeţţ i urukti, elle a mis toute sa force à pétrir la pâte.
yesɛa tayeţţ, il a des appuis, des soutiens
deɛwessu deg wexxam-nsen i teẓẓa, ils sont toujours en brouille (la malédiction est implantée chez eux).
myeẓẓan ilili — ou : myeẓẓan tabenɛemmeţ, ils ont semé l’inimitié l’un envers l’autre (ou du laurier-rose).
yuza-k almi d ulamek, il a profité de toi d’une façon abominable.
uzan wudmawen-nneɣ si lḥecmat, nous étions morts de honte (nous n’avions plus de sang à la figure, de confusion).
anda tedda ad teɣli am yizi, elle est importune, crampon, indiscrète (où qu’elle aille, elle tombe comme une mouche).
ɛqeln-aɣ yizan nuḍen, les gens profitent que nous ne sommes pas en mesure de nous défendre (les mouches ont vu que nous sommes malades).
tizi teţţak-it i tayeḍ, il voyage beaucoup (d’un col il passe à un autre).
win tečča tizi iṛuḥ !, celui qui est mort en montagne ne reviendra pas.
ur t-ţţafeḍ la i tizi la i twizi, il n’est jamais là quand on a besoin de lui (tu ne le trouves ni au col dangereux ni à la corvée de travail).
ks-d tizi ur wwiḍeɣ!, où ne suis-je pas allé !
mkul tizi tuɣ-d fell-i, de tous côtés me viennent des ennuis.
la s-itessu leḥrir f uzezzu, il lui tend un piège (il lui prépare un lit de soie sur du genêt épineux).
kra yekka wass yeẓẓad fell-i, il m’a cassé la tête toute la journée de ses reproches, de ses recommandations (il a moulu sur moi).
lehduṛ-is ur ẓidit ara, il a eu des paroles désagréables.
ẓiḍ am qeḍṛan d qlilu !, il est doux comme goudron et centaurée : aimable comme une porte de prison.
yeẓẓaẓd-d iles-is, il s’est montré raisonnable dans ses propos.
zeddig wul-is, il n’a pas d’arrière-pensées ; il agit en toute franchise (son cœur est propre).
yezdeɣ ger lewḥuc, il vit avec une bien triste bande (avec des bêtes sauvages).
yezdeɣ wezrem di tɛebbuṭ-ik — ou : yezdeɣ uferṭeṭṭu, tu manges sans te rassasier ni profiter (tu as un serpent ou un papillon dans le ventre).
ikeṛh-ik win iyi-zedɣen, je ne puis m’empêcher de te détester ! (celui qui m’habite te déteste, c’est-à-dire : mon démon).
fakk-iten-id, ur zzizdiw ara !, parle clairement ! Va au but ! Arrête de faire des détours !
tameṭṭut ur tzeddi ur tfeṛṛeq, une femme peut passer, par le jeu des alliances et des séparations, d’une famille à l’autre sans que la bonne entente soit engagée (la femme n’unit ni ne sépare).
d tizizwa i t-yeẓḍan, c’est si peu solide que tout va se démolir si on y touche ; ou : c’est fin, léger (ce sont les abeilles qui l’ont tissé).
d ayaẓil i ɣ-yezzuzfen lḥif i ɣ-yezzin, c’est grâce au tissage que nous avons pu sortir de la misère qui nous tenait.
ur d awen-d-iteẓẓg ara idrimen baba-t-wen, votre père (ne trais pas de l’argent) n’aura pas toujours les moyens de vous fournir des fonds.
ma ur teḥṛicḍ ara, wi iddan a k-yeẓẓeg, sans un minimum de malice, n’importe qui profite de vous (si tu n’es pas attentif, celui qui vient va te traire).
yezga-d deg webrid, il n’a dit que des choses sensées (il est resté dans le chemin dans les limites du rationnel)
tezgiḍ-d ɣef wussan-ik !, tu es bien tranquille, sans soucis (inutile donc d’essayer de me faire comprendre que tu partages mes ennuis).
tameṭṭut-agi d asif ur neţwazgar!, cette femme est impossible ! (une rivière qu’on ne peut traverser).
imeslayn-ik d izegzawen !, tu dis n’importe quoi (tes paroles ne sont pas mûres).
izehhd-aɣ waḍu akken nella s at wexxam, la grippe nous a tous terrassés sans exception.
la tzehher tegnewt, ɛni a d-dini kra ?, le tonnerre gronde : nous apporterait-il un peu de pluie ?
ass-a d-uzekka d atmaten, ce que je ne peux faire au-jourd’hui, je pourrai le faire demain (aujourd’hui et demain sont frères).
ɛni a necrek aẓekka ?, je ne serai pas toujours avec lui ? (partagerons-nous la même tombe ? — de quelqu’un avec qui on se dispute).
yeẓẓl-d afus ɣuṛ-i abrid-a, cette fois, il a fait un geste bienveillant envers moi.
yuzzel ɣeṛ-s wul-iw, il m’attire ; cela me fait envie.
teţţazzal lǧeţţa-w s tidi, je suis en nage (mon corps coule de sueur).
ţţazzalent wallen-is d imeṭṭawen, elle pleure à chaudes larmes.
yefka-ţ d tazzla, il partit en courant (il l’a donné course).
wa izellu, wa ikerref, ce ne sont pas les ordres, les conseils qui manquent ! On ne sait plus où donner de la tête ! (l’un tient le couteau, l’autre les pattes).
yezla-k ccṛeɛ !, tu t’es fait débouter proprement ! — ou : vilain, va ! N’as-tu pas honte !
myezlan deffir wemgeṛḍ, ils se sont fait beaucoup souffrir (on égorge par-devant et non par-derrière : ils se sont égorgés derrière le cou).
yezlef uqeṛṛuy-iw si ddunnit, j’en ai assez de la vie.
taḍṣa n buzelluf f lkanun, rire jaune (rire de tête de mouton grillant sur le feu).
yezleg ṛṛay-is, il fait tout de travers.
zelgen wussan-ik !, tu n’as pas de chance !
zelgen ifassen-is, il n’est bon à rien
mazal i kem-ɛebban mezleg, tu n’as pas encore commencé les vraies difficultés (on ne t’a pas encore chargée de travers).
yettcehhid s uzelmaḍ, il ne dit pas la vérité (il prête serment avec sa gauche).
alln-iw di tzuliɣt !, ne crains pas, je ne regarde pas le bébé ! (mes yeux sont dans la rigole ; pour éviter d’être soupçonnée de donner le mauvais œil).
izemmem-iţ ɣef_farraw-is, il mène ses fils avec sévérité.
ussan-a tzemmem tɛebbuṭ-iw f lqut, ces jours-ci je n’ai aucun appétit.
asmi ṛuḥeɣ ɣer lɛeskeṛ werɛad zemmemen fell-i ɛecrin n sna, quand je suis parti au régiment, je n’avais pas encore tout à fait vingt ans.
yuẓam ddaw yiles am uyaziḍ, il a fait le jeûne ? Oui, comme le coq : ça lui est passé sous la langue ! (iron. De quelqu’un qu’on a vu manger).
iẓum ddaw n tɣennust, il a fait le jeûne ? Oui, comme le coq : ça lui est passé sous la langue ! (iron. De quelqu’un qu’on a vu manger).
asmi ara tiliḍ ɣuṛ-i a k-ẓmeɣ lebṣel ɣeṛ tiṭ, quand tu seras chez moi, je t’en ferai voir ! (je te presserai du jus d’oignon sur les yeux)
teẓmi tefwaṭṭ-iw fell-as, j’enrage contre lui.
a mer yekks ṛebbi izem i teqḍiɛt !, Dieu garde le chef de cette grande famille (que Dieu n’enlève pas le lion à la tête du troupeau).
yeţţezmumug am weɣyul iwimi ṛɣan icenfiren, il rit jaune (comme un âne qui se serait fait brûler les lèvres).
ala taṛbut iwimi yezmer, c’est un bon à rien (il ne peut que manger).
ur yezmir ula i tiẓẓit, c’est un incapable (une barbe de grain de céréale, c’est déjà trop pour lui).
ur z̧z̧emmiṛ ara fell-aɣ, ne viens pas nous casser la tête.
tibkiţ n zzan iɣeẓẓen izan, d’un homme méchant et laid (guenon des bois qui croque des mouches).
ɣur leflani, tamuzunt !, il ne faut rien espérer de lui ! (d’un tel, tu auras deux sous !).
ẓeqqlit tyitwin-is !, il n’y va pas de main morte ! (coups, prix ; ses coups sont chauds).
ugint ad ẓeqfent walln-is fell-as seg wasmi iṛuḥ, il est inconsolable depuis son départ.
ẓeqfen deg-s waman n tasa, il a une crise d’urémie (il n’urine pas).
tezzer tewṛiqt-ik !, tu n’as pas de chance (ta chance est tombée au fond).
myeffin-d aman si tala n tzerzert, ils cherchèrent à s’imiter, ils se copient (ils prennent l’un pour l’autre de l’eau à la fontaine de la gazelle).
aḥlil wi iẓṛan, aḥlil wi ur neẓṛi !, les regrets de certaines expériences faites dépassent parfois en amertume le chagrin de ceux qui voudraient bien les faire (malheureux celui qui a vu, malheureux aussi celui qui n’a pas vu !).
iẓri ugujil, il pleure pour la moindre chose (des yeux tristes d’orphelin) !
n ca ḷḷah ad fell-ak tizrir tagut !, je souhaite que ta situation s’améliore ! (que la brume se dégage pour toi).
zur uɛebbuḍ-is, il est gourmand ; il est cupide.
iḥemmel ad yuzur umur-is, il aime être bien servi.
zurit wudmawen-nsen, ils n’ont aucune vergogne.
zur wul-is, il ne se fait pas de soucis superflus ; il n’est pas difficile pour la nourriture.
tuɣ aẓaṛ ula deg waman n tala !, elle se trouve des liens de parenté avec tout le monde (elle prend racine même dans l’eau de la fontaine).
yeţqiṛṛi-d yiẓiṛ n tebbuct uɣuṛ nennudem jmiɛ, les vrais frères se reconnaissent (le lait du sein sur lequel nous avons dormi ensemble, témoigne) .
yuɣ-d ẓẓṛaẓeṛ, il a vu du pays - ou : il a erré comme un perdu.
a k-yessiɣ ṛebbi ẓẓṛaẓeṛ, que Dieu te fasse errer comme un fou
a s-tiniḍ isumm-it wezrem, il a beaucoup maigri (on dirait qu’un serpent l’a sucé).
yuɣal-iyi d azrem s iri-w, il est devenu mon ennemi.
ileḥḥu kan f uɛebbuḍ am wezrem, c’est un égoïste (il marche sur le ventre comme le serpent).
d azrem teṛẓa nnḍa, c’est un hypocrite, ingrat et méchant (comme le serpent gelé, brisé par la rosée).
am wezrem, mi tent yuɣ s aqeṛṛu d ayen !, c’est un coup mortel ! (comme le serpent qui a pris les coups sur la tête : c’est fini !).
aɛenqiq n wezrem, cou de serpent (trop long)
zerɛeɣ lxiṛ di lxali, i nekk wer neɣṛi lɛeql-iw yeddebdeb, j’ai rendu service à un ingrat (j’ai semé mon bien dans le désert, et moi qui ne suis qu’un ignorant, il y a de quoi perdre la tête !).
atmaten-nni izerɛ-iten ṛebbi am ibawen f lluḥ, ces parents-là sont dispersés par la vie (Dieu les a éparpillés comme des fèves sur une planche).
terwi-ken armi temyukremt tizerriɛin, elle a réussi à mettre la brouille entre vous (elle vous a brouillés jusqu’à vous voler des semences).
yenna-yas ; walaɣ tizizwa annect n tyuzaḍ ! yerra-yas ; ewwet kan ara iɛeddin di teɣrasin!, tu exagères vraiment ! (j’ai vu des abeilles grosses comme des poules ! dit l’un ; et l’autre : choisis au moins quelque chose qui entre dans les ruches !).
yezzewɣ-d udem-is fell-i, il s’est mis en colère contre moi (il a fait rougir son visage).
yyaw a nezzweɣ adfel, il est urgent d’immoler une timecreṭ pour éloigner le fléau de la neige (allons rougir la neige).
izewwq-ik s rregmat !, il t’a bien arrangé ! (avec des insultes).
zwin leǧyub-is, il est sans le sou (ses poches ont été serouées).