Tinfaliyin n teqbaylit (tamaziɣt)_1


Tinfaliyin n teqbaylit 1_Expressions Kabyles1

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    • yemlal wabbu-nneɣ, nous sommes voisins, (nos fumées se rencontrent). 
    • bibb-iyi ar mekka, je donne ma langue au chat (porte-moi à la Mecque!).
    • ibubb ayen ibubb wedrar, il est accablé de besognes, de soucis (il porte ce que porte une montagne).
    • ibubb ini azeggay, il s'est chargé d'une affaire très grave, trop lourde pour lui, (il s'est mis sur le dos une pierre de foyer incandescente).
    • ad ig ṛebbi d tin ara d-ibibben atmaten-is!, fasse Dieu qu'elle soit suivie de frères!
    • tessembabb-iten-id wa ɣef-wa, elle ne sort pas de couches (elle les accumule l'une sur l'autre) .
    • win i ɣef tebba timmisi-iw yesderɣel-iyi tiṭ-iw, je me suis donné beaucoup de mal et voilà comment il me remercie (celui pour qui mon abcès a mûri m'a crevé l'œil).
    • ad yuɣal ad yeww wass, il fera meilleur tout à l'heure (le soleil mûrira).
    • tɣilleḍ yewwa-yak-d ucebbwaḍ mbla leɛtab! on n'a rien sans peine, rien pour rien (tu te figures que ta soupe a cuit toute seule).
    • yewwa wul-iw fell-as, j'enrage contre lui (mon coeur est cuit sur lui).
    • yewwa zzbib-is, il est tout près de pleurer (son raisin sec est cuit).
    • yesseww aglim-is s teɣrit, il l'a sévèrement rossé (il a cuit sa peau à coups de bâton).
    • iḍulan-agi msewwen, wa ixaq ɣef-wa, ces parents par alliance sont en désaccord, ils sont fâchés les uns contre les autres.
    • yir ccɣel yettgalla di bab-is, le mauvais travail est à refaire (il jure contre celui qui l'a fait).
    • la bab la tabburt, aucune issue, aucun moyen (ni porte, ni porte).
    • yenna-yas a baba wetn-aɣ! yenna-yas a mmi ɛqeln-aɣ!, l'un dit : père, ils nous ont frappés! et l'autre : mon fils, ils nous connaissaient! (ils connaissaient notre faiblesse).
    • yeɣli-d yimi-s d abiba, son museau est plein de boutons.
    • axxam bu snat tewwura, kcem sy-a teffɣeḍ sy-a!, la vie n'est qu'un passage : maison à deux portes, entre par l'une et sors par l'autre (la naissance et la mort sont comme deux portes).
    • akken tenna tyaziḍt : enɣeb ɣembu, ulac bubbu, débrouillez-vous, ne comptez sur personne (comme dit la poule : frappe du bec, pas de sein (à téter)).
    • wahin ibecc-it ṛebbi, celui-là, c'est un triste individu (celui-là, le dieu l'a pissé). 
    • yettbeccic ijufar-is, il n'a même pas d'égard pour les siens, il n'a pas souci de l'honneur de sa famille (il souille ses pans de burnous). 
    • yettbeccic tignaw, il brave tout, fait fi de tout (il pisse vers le ciel par défi).
    • deg wakken yewɛeṛ yesbacc at wexxam-is, de ce qu'il est si sévère, il fait trembler ses proches (il fait uriner les gens de sa maison).
    • yettubecc d argaz s cclaɣem-is!, son honneur a été gravement atteint (il a été sali, lui un homme avec sa moustache !).
    • tawla n tebbuct, fièvre causée par la montée du lait. 
    • yiwen n wass a d-iḥnin tebbuct-nni neṭṭeḍ!, un jour ou l'autre le souvenir du sein qui nous a allaités nous fera nous retrouver (frères en désaccord). 
    • tacebbaḍt? nekk a yelli fell-as i yi-kksen tabbuct !, la soupe au lait (si je l'aime) ? c'est en m'en donnant qu'on m'a sevrée! (lang. fém.). 
    • lḥemlan n tyaziḍt ur nesɛi tibbucin!, amour de poule qui n'a pas de sein! se dit d'une femme qui aime en paroles mais guère en actes.
    • tetteflili am ubeckiḍ, elle est belle et grande (elle brille comme un grand fusil).
    • yebded ɣef yiwen uḍar ar ideɛɛu, il a employé tous les moyens de conviction, supplication... (il se tient sur un pied suppliant).
    • yebded ger iberdan, il est indécis, perplexe (il s'est arrêté entre les chemins).
    • aḥlil win ur nessendu, iɣil mazal d anebdu !, malheureux qui ne fait pas de beurre; il pense que ce n'est pas encore l'été (se dit de qui n'a pas vu le temps passer, ou qui est en retard).
    • yebna axxam n bda, il est mort ou il a fait un bon mariage (il a bâti une maison durable).
    • ur yettbeddil ara mejjir aẓar, la mauve ne change pas de racine : qui n'est pas de bonne race, ne peut le devenir.
    • a s-beddlen tikli, ils le feront changer de conduite (ils lui changeront la marche).
    • ibeddel adrum s weɣrum, il s'est laissé acheter (il a changé de clan pour du pain).
    • tettak ibdilen, elle travaille chez des gens qui ensuite le lui rendent (elle donne des échanges).
    • yeɣli-d fell-i ubabder imi ur zmireɣ, il est tombé sur moi une épreuve à laquelle je ne puis faire face (il est tombé sur moi un talus que je ne puis porter)
    • a ṛebbi, ur d-ɣeṭṭl ara fell-aɣ ibubdar, ô Dieu, ne nous accable pas!
    • atmaten d atmaten; aɛebbuḍ yebḍa-ten, l'intérêt personnel désunit les plus solides amitiés (les frères sont frères : le ventre, la cupidité, les séparent). 
    • a win ibeṭṭun aksum, tɛedleḍ ay amcum, laxeṛt ad teg lqanun, la justice divine rétablira toutes les différences injustes (toi qui partages la viande, que tu fasses les parts égales, malheureux! car l'autre vie rétablira les droits).
    • ur beṭṭuɣ ara f sin, je ne peux pas être partout à la fois (je ne puis me couper en deux).
    • yebḍa uqerru-iw, j'ai la tête cassée (mal à la tête, tracas, etc.). 
    • ay ul yebḍan ɣef sin, yebɣa ḥsen yebɣa lḥusin!, de qui (ou à qui) court deux lièvres à la fois, ou ne sait pas décider (ô cœur partagé en deux : il aime Hassan, il aime Housseyn (les fils du Khalife 'Ali).
    • weḷleh ma tefka-yi tnebḍaḍt ɣer beṛṛa!, par Dieu je ne sortirai pas! ou : je ne suis pas sorti ! (que le jambage de la porte ne me donne pas dehors).
    • ttif wi ddurin tacḍaṭṭ wi yegunin tanebḍaḍt, mieux vaut être mariée, bien ou mal, que de rester à la charge d'un parent (est préférable qui s'abrite sous le pan d'un burnous à qui attend au jambage de porte). 
    • irden yeṣfan sɛan buḍellu, awaliɛad a lɛebd-is!, personne n'est sans défaut (le bon blé a du charbon, à plus forte raison l'homme...).
    • tebges s wezrem txellel s tɣirdmiwin. elle est très rusée, méchante (elle a un serpent comme ceinture et des scorpions comme fibules)
    • deg wexxam am tsebbaḥrut, à la maison elle va et vient sans arrêt (comme l'éventail qu'on agite).
    • ama yezzi ama yeqqim, d abeḥri ara s-yefk, il aura beau supplier, on ne lui donnera rien (qu'il tourne ou qu'il reste, il ne lui donnera que du vent)
    • ibekkm-it ṛebbi, c'est un idiot (Dieu l'a muselé).
    • nneyya n tbakuṛt yettarwen mertayen i useggas!, d'une personne naïve qui se fait exploiter (naïveté du figuier précoce qui donne des fruits deux fois dans l'année)
    • yebla di lqut, il mange trop et cela ne lui profite pas (il est atteint dans la nourriture).
    • yebla di leɛḍam-is, il est atteint dans tous ses organes (os).
    • yebla di lɛaṛ, il est pourri moralement (il est atteint dans le scandale) .
    • ur ẓẓrin anda tebla tsirt, ils ne savent pas de quoi nous parlons ou : ils sont inconscients du mal qui les entoure (ils ne savent pas où est atteint le moulin).
    • llufan-a d ablul kan! ce bébé est sans force (mou comme de la laine peu tordue).
    • la trekkem am temda n bibel, elle écume comme le bassin de Bibel (d'une personne en grande colère).
    • ur tlaɛaj ara tamda n bibel! ne touche pas ce bonhomme, il est en colère (ne provoque pas le bassin de Bibel !)
    • yečča abelluḍ yeḥmed ṛebbi!, il se contente de peu ou : il croit avoir fait un gros bénéfice (il a "mangé des glands et en a rendu gloire à Dieu).
    • Yuɣal d tablawt. Il boit beaucoup (il est devenu une gourde).
    • Yebbelweḥ am teslit n wanẓar, il est aussi tordu qu'un arc-en-ciel.
    • Ifassen-is d ibelwaḥen. Il est maladroit (ses mains sont comme des battoirs). 
    • Ttemceṭṭaben armi d-yewweḍ baba-tsen, ibellz-iten. Ils se disaient des choses très désagréables quand leur père est venu les remettre chacun à sa place.
    • Ččiɣ allen n umiɛṛuf. Je n'ai pas endormi toute la nuit (j'ai mangé les yeux du hibou).
    • Aṭas i yessebleɛ n taḍuḍt uẓeṭṭa-yagi. Ce tissage a employé (avalé) beaucoup de laine.
    • Mseblaɛen am lḥut. Ils ont profité l'un de l'autre autant qu'ils ont pu (comme font les poissons)
    • tga tiqit abellaɛ! Une petite cause a provoqué de grands dégâts (une goutte a fait une flaque)!
    • Tiqesrit-is deg ubellaɛ, la yeṭṭammaɛ ddellaɛ. Il désire du superflu alors qu'il lui manque l'essentiel (ces fesses dans l'eau, il désire une pastèque) .
    • Yir amdan am yir qejmur yettbumbux ur yesseḥmuy. Un médiocre est comme la mauvaise bûche, qui fume beaucoup et ne chauffe pas.
    • Tban ṛṛeḥma deg wudem-is. C'est un homme bon, juste et dont les qualités paraissent sur sa physionomie (l'éternité bienheureuse paraît sur son visage).
    • Yebɣa ad iɣumm tafukt s uɣerbal. Son histoire est cousue de fil blanc (il veut couvrir le soleil avec un tamis).
    • Akken yebɣa wul. Comme il faut (ainsi le désire la pensée, le cœur)
    • ma yebɣa ṛebbi a d-yefk, yessen axxam. Dieu sait bien que je suis dans le besoin, je me résigne (si dieu veut, il pourvoira; il connaît la maison)
    • yebɣa a t-id-yeẓẓeg ur turiw. Il cherche l'impossible (il veut la traire alors qu'elle n'a pas vêlé).
    • Bɣant ad nṭegent tewwura n uqerru-w. Ma tête est près d'éclater (mes tempes vont sauter).
    • Ad iwet ṛebbi abbaɣ-ik! Que tu meures! (Que dieu frappe ta tête)
    • win iwet laẓ s aqerru, xas yeččuṛ uɛebbuḍ-is, baqi iceffu; ma d win iwet laẓ s aɛebbuḍ, mi yerwa, ad yettu. Celui qui a compris le sens de la misère qui l'atteint continue d'y penser ; celui qui ne l'a ressentie que physiquenment, sitôt passée, sitôt oubliée, (celui que la misère a atteint à la tête, même si le ventre est plein, il continue de s'en souvenir; mais celui que la faim a atteint au ventre, dès qu'il est rassasié, l'oublie.)
    • Tsuɣ felk-ak tmiɛṛuft! Tu es foutu !(le hibou a hurlé sur toi)
    • Yessufeɣ lbuq-is. Il a publié... (Il a sortis sa trompette).
    • Lbuq-im yeffeɣ. Tout le monde sait ce que tu as fait (ta trompette est sortie)
    • taɛebbuḍt-is am ubuḍ n ubuqal. il a une bonne diarrhée (son ventre est comme le bec du pot d'eau).
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