Ul iswa tibṣelt « il ne vaut rien (litt. il ne vaut pas un oignon)
Qqaren ibawen n wuccen, netta uccen ul in-itett « on dit « litt. Fèves de chacal » (lupin) alors que le chacal ne les mange pas (lorsqu’on impute injustement qqch à qqn)»
D aḥercaw am idles « il est aussi rugueux que le diss »
Txuṣṣ-ik ḥaca tẓekkunt « il ne te manque que l’avoine (pour qualifier quelqu’un indirectement de « bête ») »
Yuta-t ubeḥri « il est enrhumé » le vent l'a frappé
ufiɣ-ak tabburt deg ara-tefɣeḍ. Je t'ai trouvé une porte d'où tu sortira (j’ai trouvé un moyen de te tirer d’affaire)
ad ččeɣ aqarruy-ik! Je vais manger ta tête! (Je vais te faire ton affaire!)
Inuɣ ɣef lmut (il se débat contre la mort)il agonise.
qelleb ayen ilezmen qbel ad teqellebed ayen ẓiden.cherche l'utile avant l'agréable.
ihi teččiḍ awal-ik, amalah a kra tenniḍ (donc tu a mangé ta parole après tout ce que tu m'a dit) ainsi donc après tout ce que tu m'a dit, tu es infidèle à ta parole
tezza tasa-s (son foi et grillé) sa colère s’alluma.
igra-t g lǧib n ddaxel (il a mit dans la poche intérieur) il s'en fout
tameddit n wass-a d amrar cet après-midi est interminable (c’est une corde)
mɛacren am sin iḍuḍan. (ils sont unis comme deux doigts), ils sont intimement unis
s iḍarren n teɣaḍt. (sur des pieds de chèvre), avec beaucoup de difficulté, ou bien encore, la semaine des quatre jeudis
iwwet-iyi waḍu. le vent, le froid m’a frappé) j’ai pris un refroidissement
ma yenna baba, yečča yeswa, quand il parle de son père, il en a plein la bouche (quand il dit papa, il a mangé, il a bu).
iteţţ di cclaɣm-is, il n’a aucune pudeur (il se mange la moustache).
iteţţ deg weksum-is, il se tue de travail, de soucis (il se mange la chair, se ronge les sangs).
iteţţ aksum n medden, il dit du mal des gens
yečča-d iḍaṛṛen-iw, il me suit de près ; me poursuit, me harcèle (il me mord les pieds).
ad eččeɣ tasa-s d tazegzawt, je lui ferai tout le mal possible (je vais lui manger le foie tout cru)
tameṭṭut-agi tečča argaz-is, cette femme (a mangé) a enterré son mari ; elle ne lui a pas porté bonheur.
yečča baba-s yerna yemma-s, il est orphelin ; il n’a vraiment pas de chance (il a mangé son père et encore sa mère).
ay asmi ččiɣ yemma ! quel malheur d’avoir perdu ma mère ! ou : faut-il voir ou entendre des choses pareilles ! (ô jour où ma mère est morte !)
yečča-t wenyir-iw, je lui ai porté malheur (mon front l’a mangé ; sans doute le destin inscrit sur mon front lui a été fatal : d’une femme parlant de son mari).
mi k-iḥuz bnadem a k-yečč. si tu te laisses emprunter ton argent, tu ne le reverras plus (que quelqu’un ait affaire à toi, il risque de te manger).
fk-iyi ad eččeɣ, ma ulac a k-eččeɣ, faire du bien à des ingrats ne fait qu’augmenter leur ingratitude (donne-moi à manger ou je te mange).
yečča deg weɛrur n xali-s, il a vécu aux dépens de son oncle (il a mangé dans le dos de son oncle).
ečč aqeṛṛuy-ik, ou : ixf-ik ; iri-k ; lɛemṛ-ik !, mange ta tête, ton dos... (imprécation insignifiante à un importun ; au sens fort, ce serait un souhait de mort).
yečča aqeṛṛu-w, il me casse la tête, il me cause des ennuis.
yečča aqeṛṛuy-is, il s’est débarrassé de lui (par meurtre).
yečča di yelli-s taɛmamt izaden, il a touché pour sa fille une dot exagérée (il a mangé de sa fille une dot exagérée.
yečča idrimen fell-i, il s’est laissé graisser la patte contre moi. (il a mangé de l'argent sur moi.
yečča-yi lamana, il a abusé de ma confiance, il m’a volé le dépôt que je lui avais confié. (il m'a mangé le dépôt)
yečča-yi lḥeqq, il a été odieusement injuste envers moi.(il m'a mangé la part)
yečča ayla-s d azegza, il a mangé son blé en herbe
iteţţ deg wayla n medden, il vit aux dépens des autres. (il a mange dans le bien des autres)
yečča leḥṛam, il a volé, ou il a mangé d’une viande interdite par la religion.(il a mangé l'illicite)
ččan ddunnit, ils ont tout pris, tout raflé. (il ont mangés le monde)
ẓẓehṛ-iw ččiɣ-t deg ucerwan, ou : di seksu ; deg ubazin, je n’ai plus de chance (ma chance, je l'ai mangée dans un plat de feuilles de cardes ou avec du couscous ou de la purée de verdure).
yečča-yi wul-iw f lxedma, cela me fait- mal de rester sans travail. (mon cœur m'a mangé sur le travail)
a k-tečč ṛṛeḥma !, tu iras certainement en paradis ; tu es un brave homme. (que la clémence te mange)
a t-tečč tmess !, que le diable l’emporte !(que le feu le mange)
ččan-t waman, il s’est noyé. (l'eau l'a mangé)
kra din yečča-t yeɣzeṛ, tout est perdu (tout ce qu’il y avait, le torrent l’a avalé).
ččan-iyi icubaɣ ou : yečča-yi ucebbub, il faut absolument que je me fasse couper les cheveux. (les cheveux longs m'ont mange)
ur ččint ara tinzar-iw, je ne suis pas sûr du tout ; j’ai de bonnes raisons de douter ; peu d’espoir (mes narines ne m’ont pas démangé ; je n’ai pas pressenti).
yečča-yi usebbaḍ, ma chaussure me blesse. (ma chaussure me mange)
yečča-t zzux, il a un orgueil fou. (orgueil l'avale)
ur tečči ara, ce n’est pas réussi, ça ne va pas (elle n’a pas mangé).
a s-cceččey lemṛaṛ s tɣenjawt, je lui rendrai la vie amère (je lui ferai manger l’amertume à la cuiller).
ayen yemmeččen yebleɛ, ayen yeqqimen yenfeɛ, il ne faut pas tout dépenser par la bouche (ce qui est mangé est avalé ; ce qui reste peut servir).
i geţmeččan d ulawen, le plaisir de te voir vaut mieux que la nourriture (ce qui se mange ce sont les cœurs
ass-a ad mmeççeɣ, aujourd’hui je vais me faire bien gronder (aujourd’hui je vais être mangé)
mceččen tagella d lemleḥ, ils se sont invités mutuellement à des repas d’amitié (à manger le pain et le sel).
mseččen izerman, ils se sont empoisonné l’existence (fait manger des serpents).
tuɣal d azger bu yiwen yicc, elle est devenue méchante (comme un bœuf écorné).
anda yewweḍ yicc-is ad yaweḍ yisɣ-is, c’est aussi loin qu’il est allé qu’atteindra sa réputation (au plus loin a atteint sa corne).
yeţţak-d ticci tawraɣt, il a le teint jaune ; il est pâle, malade. (il donne un reflet jaune).
taqenduṛt-agi a s-ekkseɣ ticci a ţ-seddqeɣ, quand cette robe aura perdu son éclat, sa fraîcheur, je la donnerai (je lui enlèverai son éclat en la donnant).
imawlan ɛzizit xas d ticcict di lḥiḍ, les parents sont chers, même s’ils sont vieux, incapables de faire quoi que ce soit. (..même s’ils sont une bouse [collé] au mur)
uɣal akk d cuccu, elle est grosse (elle est toute en chair.)
(dev.)cuccu iɛelleq lullu, de la viande à laquelle est accroché un jouet . Rép. : d amezzuɣ, l'oreille (avec la boucle d'oreille).
ddwa-yagi, ulac i t-yecban, rien d’aussi efficace que ce remède. (rien ne lui ressemble).
cbu tizyiwin-ik, fais comme les gens de ton âge
mmi-s n wergaz lɛali icebbu-d di baba-s, tel père, tel fils.
nekk n wi yi-cban, pour ce qui est de moi ; personnellement.
ass yecban ass-a, il y a huit jours, ou : aujourd’hui en huit.
cebbaɣ-t ɣeṛ mmi, il m’a semblé que c’était mon fils.
leɛca icebba-yi-t-id ṛebbi di tnafa, je l’ai vu en songe la nuit dernière.
aqemmuc ičibib id-iberrun i yizan, bec de huppe qui lâche des mouches (se dit de quelqu’un qui parle sans réflexion, avec impertinence, grossièreté).
ɛni mi d-denna çibib kemm a s-tiniḍ ṭikkuk ? Lui répondras-tu du tac au tac ? Lui rendras-tu la monnaie de sa pièce ? (quand elle t’a dit « huppe », lui diras-tu « coucou » ?
ad seṭṭleɣ acebbub, je vais me raser la chevelure (dit une femme pour signifier qu’elle est résolue ou réduite à ne pas se remarier).
s lɛeql-is almi d tacebbubt. il (elle) ne s’affole pas ; va lentement et garde son sang-froid (doucement, jusqu’à la cime).
ur yecbiḥ ur yemliḥ, quoi qu’il fasse, il ne sera jamais qu’un triste individu (il n’a ni beauté ni saveur).
iɣil-is d ucbiḥ, elle (il) est très habile (son bras est bon)
icebbek ticebbak s aḍu, il se débat beaucoup mais n’arrive à rien (il essaie de prendre le vent aux filets).
a wer ţ-yecbek ṛebbi fell-aɣ ! Dieu nous préserve d’une situation plus compliquée ou aussi compliquée (que Dieu n’enlace pas le filet sur nous)
acebbak n ṛebbi yeţţaṭaf, on n’échappe pas à la main de Dieu (les enlacements de Dieu tiennent bon).
Ziwzeḥ, eṛz acbali ! dépêche-toi, tant pis si ça casse (fais vite, casse la jarre)
cudd icifaḍ-ik !, circule ! ou : prépare-toi ! ou : occupe-toi de tes affaires ! (attache tes mocassins).
ur tekk ara fell-i di cedda, ne te dérangé pas pour moi
cudden-as taɣesmart, il est sur le point d’expirer, il est à bout (ils lui ont lié la mâchoire inférieure).cuddn-as taɣesmaṛt, il est sur le point d’expirer, il est à bout (ils lui ont lié la mâchoire inférieure).
la neččuddu tagut s aḍu.nous sommes en train de vouloir l’impossible ; nous n’arrivons à rien (nous cherchons à lier le brouillard au vent).
yuker ccada, il a refusé de témoigner (il a volé le témoignage [serment])
ur iteffr ara ccada, il ne se dérobe pas à la vérité (il ne cache pas ce qui est certifié).
ɣur-k a yi-d-derzeḍ di ccada, ne me trahis pas, fais ce que je demande (ne me casse pas mon serment, mon témoignage).
icedha tamurt, il a le mal du pays (il soupire après le pays)
urfan n umecceddal. ta colère ne nuira qu’à toi (colère de fourmi rouge)
iḍeggeṛ icuḍaḍ ar deffir iṛuḥ, il est parti sans rien laisser (il a rejeté en arrière les pans de son burnous et il est parti).
yebra i icuḍaḍ-is ɣer lqaɛa, il n’est pas dégourdi (il a laissé traîner à terre les pans de son burnous).
argaz-agi ala icuḍaḍ i deg-s, c’est un beau parleur, un paresseux (il n’y a en lui que les pans de son burnous).
ad yezger ṛebbi tacḍaṭ f egma !, que Dieu protège mon frère ! (que Dieu étende le pan protecteur sur mon frère).
yefka idis-is i ccḍef, il s’est sacrifié, s’est tué au travail (il a donné son côté à un fardeau accablant)
la iceṭṭeḥ i waḍu, il fait des efforts inutiles (il danse pour du vent).
neţţa am win iceṭṭḥen i uderɣal. Il fait des efforts inutiles (il est comme quelqu’un qui danse pour un aveugle)
wwet ṭṭbel i wi ara iceḍḥen, va raconter tes histoires à d’autres (va frapper du tambour pour quelqu’un qui veut danser)
ma ur tuɣeḍ ara awal, ad ak-ceḍḥeɣ !, essaie de ne pas m’écouter, et tu m’entendras chanter ! (si tu ne m’écoutes pas, je vais danser pour toi).
iɣill uceṭṭaḥ n yiḍ ur yeţţali ara wass, il se figure que la fête va durer (le danseur de nuit pense que le jour ne se lèvera pas).
cuffen-as abeṛnus, ils lui montèrent la tête ; ils le flattèrent (pour profiter de lui ; ils lui ont gonflé le burnous).
mcuffen iqendyaṛ, ils restent sur leurs positions (se gonflent les tuniques)
Ucafen leɛḍam-iw, j’ai pris un bain complet (mes membres sont baignés).
iṛuḥ a ḍ-icucef iɣsan-is seg wexxamn ṛebbi, il est allé à La Mecque pour y obtenir le pardon total de ses fautes (il est allé laver ses os à la maison de Dieu).
d ayen tura, icucef !, il a lavé son honneur dans la vengeance (c’est fini maintenant, il est lavé).
cfu-yas i tgella d-lemleḥ, souviens-toi des bonnes relations qui ont existé entre nous (du pain et du sel)
ccfawa deg wulawen !, le souvenir (de l’offense reçue) reste au fond des cœurs
Zzuɣer acifaḍ, ad tafeḍ asebbaḍ, patiente et tu trouveras mieux plus tard (traîne une sandale et tu trouveras un soulier).
i tɛeţţbeḍ a bu tcifaḍ ! i tesɣeṛseḍ a bu tbacmaqin !, l’un peine pour gagner et l'autre dépense. (Combien tu as peiné, homme aux mocassins ! Combien tu as dépensé, homme aux fines babouches !)
kra yekka yiḍ ur yemlal ccfeṛ ar gma-s, il (elle) n’a pas fermé l’œil de la nuit (un cil n’a pas rencontré son frère)
beddeɣ di tcihant, je dois peser ce que j’ai à dire ; je suis dans l’embarras (je suis debout sur un plateau de balance)
kra n win yeččuḥun yeţţaɣ-itent ɣef xenfuc, on finit toujours par regretter son avarice (quiconque est avare prend les coups en retour sur le nez).
tuɣal akk d ccekk f teslit-is temɣart-inna, cette vieille s’est mise à soupçonner sa belle-fille (elle est devenue tout soupçon)
A mmi, mcukkaben ! ur nezṛi anwa i d aqeṛṛu !, d’une affaire embrouillée ; de familles alliées par de nombreux mariages… : ils sont tous accrochés les uns aux autres ! On n’en voit pas le bout !
temzel tixsi terna yelli-s kul ta i ɣer tɛelleq d acekkab-is. chacun répond pour soi-même (la brebis et son agnelle ont été égorgées, chacune est suspendue par sa patte).
yefka-yi iɣes ucekkab, il s’est moqué de moi et ne m’a rien donné de bon (« l’os de la patte » ne porte que très peu de viande).
cekklen iḍarren-iw, je ne peux marcher (j’ai les pieds entravés par la faiblesse, la maladie).
ttucekklen iɣesmaṛen-iw, je n’ai pu répondre (mes mâchoires étaient serrées).
ttucekklen iḍarren-is di tikli, il ne peut bouger de sa place (ses pieds sont entravés).
yebzeg am tcekkaṛt, il est très gros (enflé comme un sac bien rempli).
teččuṛ tcekkaṛt-is, il est plein de rancune, ou de malice ; ou il a bien mangé (son sac est plein)
ad tedduḍ di tcekkaṛt, tu vas tomber en décrépitude (tu seras bon à être ramassé dans un sac)
wagi d aculliḍ n weɣyul i gesɛa, il a la peau dure (une peau d’âne).
aculliḍ-is yerka, son cœur est mauvais, envieux (son ventre [outre] est pourri).
wigi di tculliḍt-im i ten-id-derniḍ, ces choses, tu les as inventées. (cela c'est dans ton sac que tu les a ajoutés)
teqṛes tculliḍt-is, il (elle) ne sait rien garder, dit ce qui est secret. (son sac est déchiré)
ttwacellefen-iyi cclaɣem. on m’a roulé (ma moustache a été rasée)
cellḥ-iţ, mellḥ-iţ, ad tafeḍ i ţ-yeblan, donne-toi la peine d’éclaircir la chose même si ça fait mal (découpe-la, sale-la, et tu trouveras la cause du mal).
ɣezzifit claɣem-ik !, tu te prends pour quelqu’un (tu as de longues moustaches).
iberren claɣem-is, il impose le respect (il tourne ses moustaches)
claɣem n yizem, moustaches de lion ; symbole de force, d'honneur.
yeffez claɣem-is, il n’a pas d’amour-propre (il mâche ses moustaches).
claɣem-is yeţrebbi-ten d akssar mačči d asawen, il n’est pas trop sensible au point d'honneur (il fait pousser sa moustache vers le bas non vers le haut)
xas seṭṭl-iyi claɣem !, alors je ne suis plus un homme (tu peux me raser la moustache).
mcelqafen imeslayen, ils ne se sont pas donné le temps de s’expliquer, ils se sont emballés au premier mot
yeclex si tikli, ses pieds sont blessés par la marche
ţwacelxen iḍarren-iw si tikli, je ne tiens plus sur mes jambes (mes pieds s’écorchent à force de marcher)
myeclaxen tiɣeṛdin, ils se sont battus à bras-le-corps (se sont arraché les épaules).
ad as-yefk tamcumt-is, il lui donnera son compte (il lui donnera sa méchante)
teṛṛẓeḍ tiṛẓi ucemcaṛ n wegris, tu es épuisé (brisé comme se brise un glaçon)
yeccencen uqeṛṛu-s, il est ivre (sa tête résonne).
leɛyaḍ ara yekkren f wuccen, yekker fell-am a taɣaṭ !, ce sont les petits qui ont tort (les cris mérités par le chacal sont tombés sur toi, chèvre).
yekcem wuccen taqḍɛit, la trahison ou le malheur, la maladie, sont entrés dans la famille (le chacal est entré dans le troupeau).
lhemm uẓekka a t-neǧǧ i uzekka : a d-necɣel kan d-win n wass-a, nous avons bien assez à nous soucier des choses de cette terre (soucis de la tombe, nous le laissons à demain ; occupons-nous d’aujourd’hui).
yir ccɣel yettgalla di bab-is. le mauvais travail témoigne contre celui qui l'a fait
kker ar cceɣl-ik, eṛz-as amgeṛḍ, mets-toi au travail et casse-lui le cou : prends le taureau par les cornes.
a-t-a wul-iw iceqqeq, yebɣa ad ifelleq, mon cœur est brisé, il va éclater.
icuqq-it ubeḥri, il a une forte grippe, un bon rhume (un vent froid l'a traversé).
uqmen ticeqqiqt, ils ont pris leurs distances les uns vis-à-vis des autres (ils ont fait une fente, une séparation).
Yecqa-k uḍaṛ ma yezleg ? d zzheṛ i gsxeṛwiḍen !, que t’importe un pied tordu ? Le sort bafouille quelquefois ! (il ne faut pas trop regarder aux qualités physiques).
ur myecqan ara, d arrac i llan, ils ne se gardent pas rancune ; ce sont des enfants
tamurt-nni teččuṛ d icuqar yeskawen tigcrar, ce pays est tout en montées et descentes qui épuisent (plein des pentes escarpées qui sèchent les genoux)
yeččuṛ axxam-is d leḥṛam, c’est un voleur, un recéleur (il a empli sa maison d’illicite)
yeččuṛ uqeṛṛu-w, j’ai la tête cassée, j’en ai as-asez entendu (ma tête est pleine).
teččuṛ teylewt-iw, je suis rassasié (mon outre est pleine)
teččuṛ tculliṭ-is d lekdeb, c’est un fieffé menteur (son outre est pleine de mensonges).
ameẓẓuɣ, wa yeṭṭenṭen, wa yeččuṛ d iweṭṭen, parle toujours ! (de mes oreilles, l’une me bourdonne, l'autre est pleine de lentes).
ul yeččuṛ, imi yeqqur, le cœur est plein et la bouche est sèche : j’aurais beaucoup à dire mais je ne sais comment l’exprimer !
lḥila ma teččuṛ a d-dfel !, n’abuse pas, je pourrais bien me fâcher ! (si le récipient est plein, il risque de déborder).
teččuṛ-as, il est mort ; il est cassé (sa mesure était pleine).
terra lḥenni deg waccaren ou : ɣef waccaren, elle a quitté le domicile conjugal très peu de temps après son mariage (elle est revenue les ongles encore teints de henné).
ass-agi ur d-fukkeɣ tayerza almi d-efkiɣ idammen ger yiccer d weksum, aujourd’hui c’est à grand peine que j’ai achevé le labour (j’en ai saigné entre la chair et l’ongle).
"llufan-agi yessufɣ-iyi-d idammen ger yiccer d-weksum, ce bébé me donne un mal
considérable (me fait sortir le sang entre la chair et l’ongle)"
inebbeh accaren-is, (il aiguise ses ongles) : il se prépare et s’arme pour une belle querelle.
tuccar-im a-tent-i g wul-iw, je sens encore le mal que tu m’as fait (tes ongles sont encore dans mon cœur).
win i k-yefkan lebṣel, efk-as ticcert, rends-lui plus de mal qu’il ne t’a fait (à qui t’a donné de l’oignon, donne de l’ail)
deg wecrured ar tikli, on commence par de petites choses et on en arrive à de grandes choses (des petits pas à la marche).
(Dev.)ulint iceṛfan ur zeggrent iɣezṛan, elles grimpent les rochers mais ne traversent pas les ruisseaux. R. / d tiweḍfin, les fourmis.
cerreg ayen imi tzemreḍ ad txiḍeḍ, n’entreprends que ce que tu peux mener à bonne fin (déchiré ce que tu peux coudre)
yeččerrig ur yettxiḍi, il ne fait que des bêtises et ne se soucie jamais de les réparer (il déchire et ne coud pas)
zzayed yeččerrig tamegḥelt. L’exagération ne vaut rien (une charge trop forte fait éclater le fusil).
mcerragen udmawen, ils se sont joliment griffé la figure
mcerragen lemqadṛa yellan gar-asen, ils ont perdu la considération qu’ils avaient l’un pour l'autre.
mcerrgen lxiṛ, l’époque des services et des cadeaux est passée
iceṛṛeh afus-is, il est généreux - iserreḥ ufus-is: il est généreux
yennecṛah wass, jour de joie
yennecṛah wudem-is, son visage est détendu ; la fièvre l'a lâché
a ḥeqq tabaqit-nni i ɣ-icerken ; ou : a ḥeqq tagella d lemleḥ i ɣ-icerken ; par les bons rapports qui nous ont jadis rapprochés ! (par la nourriture que nous avons prise ensemble !)
cerken di lbaḍna, ils sont de connivence (ils sont associés dans un secret)
nemyecrak iẓuran nekk id-k, il y a un lien de parenté entre nous (nous avons des racines communes moi et toi).
nemcarak tagella d-lemleḥ, nous sommes unis par le pain et le sel (contrat implicite d’honneur qui ne se rompt pas).
(dev.) tecṛuṛeq tecṛuṛeq, tger di temda teɛṛeq, elle a scintillé, elle s’est jetée dans le bassin, elle a disparu . Rép. : (Tissegnit, l’aiguille.
yezla-ţ ccṛeɛ, elle est condamnée, digne d’être condamnée (le verdict l'a égorgée).
ccṛeɛ s iɣimi mačči s ibeddi, asseyons-nous pour discuter (pour juger il faut être assis et non debout).
teɣleb tignewt n ccetwa, elle pleure à chaudes larmes (elle surpasse le ciel d’hiver)
mcettament seg iḍaṛṛen almi aqerru. elles se sont critiquées des pieds à la tête
mcettamen s yeɣsan n at laxeṛt, ils s’attaquèrent réciproquement avec les actions des morts; de leurs familles (avec les os des morts).
iceṭṭḍ-ik kan cwiṭ !, eh bien ! Il n’y est pas allé de main morte ! (il t’a à peine touché
argaz-nni yuɣal d aceṭṭiḍ, cet homme est devenu une loque ; il est épuisé, fini
yerwiţ cciṭan gar-asen, le diable les a poussés à se disputer (il a brouillé entre eux la situation)
cciṭan bu timmi tesbeɣ yella di lǧennet, yekkat armi ţ-id-yeffeɣ !, Satan aux beaux sourcils teints (en noir) était au ciel et il a fait des siennes jusqu’à ce qu’il en sorte ! (de quelqu’un qui fait son propre malheur en cherchant l’impossible).
ma yettarew cciṭan, d yelli-s ! ma ulac d netta s timmad-is !, si le diable enfante, c’est sa fille ; sinon c’est le diable en personne !
yessmɣi-d acciwen, il devient méchant (il pousse des cornes).
a-t-an, acciwen aṭṭiwen !, méchant et laid ! (le voilà : des cornes et de gros yeux).
mceččawen ɣef uɛebbuḍ, leur conflit vient de l’intérêt (ils se battent pour le ventre)
tečča tacwawt n tuggi, elle a été servie la première (elle a mangé le dessus du bouillon).
yessers-iyi tucwiṭ, il m’en a fait voir de dures (il m’a mis une brûlure)
win iqesden acebbaḍ, yečča-t ; win iqesden ifeggagen, yewwi-ten !, qui voulait de la soupe en a mangé ; qui voulait des ensouples les a emportées : à celui qui arrive trop tard.
ma tewteḍ deg ucebbaḍ d wudi, a deg-s teččeḍ !, ce dont tu te moques pourrait bien t’arriver un jour (si tu te moques de la soupe au lait avec du beurre, tu devras en manger).
lemɛanda n tnuḍin ar tcebbaḍin, jalousie de belles-sœurs qui en arrive à la soupe au lait (rivalités de jalousies mesquines).
imensi ɣef mcawaṛen at wexxam yeţţas-d ẓid, prendre en tout conseil de la communauté familiale ; quand on s’est consulté, tout se passe bien (le repas qui a été décidé en commun par la communauté familiale est agréable)
ur yesselmad ara ccxaṛa, il ne tolère pas les mauvaises habitudes, les caprices (il n’enseigne pas à ronfler)
icab uqeṛṛuy-is si lḥif, il a l’expérience de la misère.
tcaḍ tɛebbuṭ-iw fell-as, j’enrage contre lui (mon ventre brûle).
teccaḍeḍ taɛebbuṭ-iw, tu me mets en rage, ou en grand désir de te voir (tu fais brûler mon ventre).
yeccaḍ tafwaṭ-iw, il me fait enrager (il fait brûler mes entrailles).
tilufa ccaḍayent aɣrum, les misères font brûler la galette (en se racontant ses misères, on en oublie la galette sur le feu
iceggɛ-ik-id ṛebbi ɣer-i, tu tombes bien ! (iron. ; Dieu t’a envoyé chez moi)
akken t-walaɣ d argaz, tecceɛceɛ teftilt deg wul-iw, quand je vis qu’il était devenu homme, j’en fus transporté (une lampe brilla dans mon cœur).
la sen-yeččeɛɛil timess, il les excite, jette de l'huile sur Ie feu (il leur allumé du feu)
iceɛɛl-d allen-is fell-i, il fixa son regard sur moi (il alluma ses yeux sur moi)
aqemmuc-is iteqqs am uzekḍuf. Sa bouche pique comme l'ortie. (Se dit de quelqu'un qui a la riposte rapide et méchante)
"yenna-yas: Ay azanzu, ur yelli deg-k ddwa!
On dit: ô clématite, tu n'as donc pas de vertu
curative! ( dans une déception )"
"ikerreḍ am ubeεεuq di taɣect! C'est
dur, comne le gouet dans la gorge. (dans la peine ou I'adversité)"
D akiwan am tegrirt. sec comme le scorpiure, de quelque chose de pénible
Yeɣli am uɣeddu. Il tombe comme un cardon signifie : il est mort de fatigue
Turew-d tmurt jiḥbuḍ! Le sol a donné des coquelicots! (quand on constate un progrès important en quelque chose)
Ay ul-iw, ur ttarjuɣ ara ar d-yemɣi gerninuc ger yinyen! Allons donc! J'attendrai que le cresson pousse entre les pierres du foyer!
ɣeẓẓen iḍudan-nnsen. lèchent les babines (croquent les doits)
a t-yekcem waḍu. devient fou (le vent l'entre)
yettcellihḥ deg yiles am wedles. taillader Ia langue comme le diss, (se dit à I'occasion d'une chose trés pénible)
taɣect yecban aɣanim. voix de roseau
limmer d lqedd i tt-ilan, u-Ḥemlat iga aɣanim! si c'était la taille qui fait le mérite, Ou-Hamlate était aussi grand qu'un roseau!
tiɣzi uɣanim. fragilité du roseau
Ewteɣ-k s umezzir g wass n lḥedd, ur k-yettaɣ ḥedd! je t'ai frappé d'un coup de balai de romarin le dimanche : tu ne te marieras pas
Leqbayel am wexlenǧ : tterẓan wala ad knun! Les Kabyles sont comme la bruyère qui casse plutôt que de plier
"Swiɣ mernuyet ɣeff-i ɛzizen! Je bois le marrube pour ceux qui me sont chers (c ’est-
à-dire que je suis prêt à tout accepter pour ceux à qui je dois naturellement de l'affection)"
Ula i ttaleḍ fell-i aql-iyi ǧehdeɣ am ujelkaḍ. Inutile de me demander de mes nouvelles : je suis aussi fort que la férule!
Uqmeɣ tigejdit s ujelkaḍ! J'ai pris une férule pour faire un pilier de charpente : qu'adviendra-t-il dans l'avenir? (se dit quand on se confie à un homme sans ressources morales)
tettekleḍ ɣef-win yesεan ala tuɣmas deg yimi. on se confie à un homme sans ressources morales (il a que des dents dans la bouche)
Yečča lḥelba ! Il a mangé du datura : il ne sait où il en est !
Ad megreḍ isennanen n weɣyul! Tu laboureras les chausse-trapes! (à qui peut s'attendre à des ennuis ou des dangers)
ad ak-efkeɣ dukkar. (je te donnerai des figues mâles) je ne te donnerai rien du tout
err aḍar: (revenir sur ses pas) se retenir ; faire machine arrière
yesenz akk iman-is: (il a vendu toute son âme) il a juré ses grands dieux
efk afus: (rendre la main) abandonner ; se résigner ; lâcher prise; trahi
yečča-t weqjun: (il a été mordu par un chien) il a perdu tous ses droits
yeggugem am yisɣi : (il est muet comme un percnoptère) il est muet comme une carpe
"ansi i s-dd tekiḍ d asawen : (d'où que tu y ailles (avec cette personne), c'est
une montée) on ne peut le ramener à la raison ; il veut toujours avoir raison"
degreɣ tadla-inu ar wennar ad terwet : (j'ai jeté ma gerbe dans l'aire pour battage) j'ai apporté ma contribution
kawen ifaden : (mes genoux sont asséchés) être très fatigué
"ur ttafeg ur ttrus: (ne t'envole pas et ne te pose pas) situation ou une condition
impossible"
ansi i tesqucḍeḍ i d-zedmeɣ : (là d'où tu as ramassé des brindilles, j'ai ramené des fagots) là où tu as appris, moi, j'étais professionnel
azrem n uqelmun : (le serpent du capuchon) réchauffer un serpent dans son sein
ad d-yeddu neɣ ad yequrmeḍ : (que ça vienne ou que ça se casse) ça passe ou ça casse
am win yettɣeyiḍen deg umezuɣ n weɣyul: (comme si on jouait de la flute dans l'oreille d'un âne) à laver la tête d'un âne, on perd sa lessive
"anda tegriḍ aqeruy-ik : (où as-tu fourré ta tête ?) où te trouves-tu ? on a perdu ta
trace."
"deg uglim-inu ay rsant : (c'est sur ma peau qu'ils se sont abattus) c'est moi qui ai reçu les
coups"
meriɣ uksum-ines : (sa chair est salée) il a toujours tort
laẓ d war tinzar : (la faim n'a pas d'amour propre) la faim se passe d'amour propre
ar yimi i ttawin medden učči ; ur-t yettawi yiwen ar umezuɣ : (c'est vers la bouche que les gens portent la nourriture ; personne ne la porte vers l'oreille) chacun connait ses intérêts
anzaḍ, anzaḍ, ad temed tamart : (poil après poil, la barbe arrivera à maturité) petit à petit, l'oiseau fait son nid
a yesemsad acaren-is : (il aiguise ses ongles, ses griffes) il aiguise ses armes
sali-d takafrart : (faire monter la crème du lait ou la meilleure partie d'un potage) faire venir l'eau à la bouche
sed deg awal : (appuyer sur les mots) rabâcher, ressasser
yetturar ger txenfucin (txenfyac) : (Il joue entre les deux canons d'un fusil) il joue avec le feu
tidikelt ur tettnaɣ akked tistent : (la paume de la main ne se bat pas contre l'alêne) le pot de terre ne peut lutter contre le pot de fer
anagam yefud : (celui qui puise de l'eau est assoiffé) le cordonnier mal chaussé
yezi-d amrar i wedrar : (il a enrouler une corde à la montagne) il tourne autour du pot
ɣezzif yiles-is (sa langue est longue) il parle trop
yelha yiles-is (sa langue est bonne) il parle bien
yesɛa iles (il a une langue) il est poli
ur yettaṭaf ara iles-is (il ne prend pas sa langue) il ne garde pas les secrets
teqqur tasa-s (son foie est sec) il n’as pas de sentiments
tasa n tyemmat: (foie de la mère) la tendresse d la mère
ur yesɛi ara tasa: (il n'a pas de foie) il est diabolique
yesɛa tasa: (il a le foie) il a du courage/ la bonté
Targagi tasa-s: (son foie tremble) il a des pré-sentiments
yelha wul-s: (son cœur est bon) il un bon cœur
yečča ul-is: (il a mangé son cœur) il ne s’en fait pas
yettara ɣer wul-is: (il remet à son cœur) il est très sensible
yeqqur wul-is: (son cœur est sec) il n’as pas de sentiment
iḍaq wul-is: (son cœur est angoissé ) il est très angoissé
ɣezzif ufus-is: (son bras est long) voleur
yesɛa allaɣ: (il a un cerveau) il est prudent
yeččur wallaɣ: (son cerveau est plein) il est intelligent
ulac deg allaɣ-is: (il n'a pas de cerveau) il est idiot
yesɛa deg uqerruy-is: (il a dans sa tête) il a beaucoup de connaissances
yeqqur uqerruy-is: (sa tête est dure) il est têtu
yesɛa aqerruy: (il a une tête) il a une bonne mémoire
aqerruy n texsayt: (tête de courge) celui qui oublie rapidement
yerwi uqerruy-is: (sa tête est troublée) il a des problèmes
yeǧǧa-y-id ccama degul-iw: (il ma laisser une cicatrice dans mon cœur) il ma laisser un mauvais souvenir