Tinfaliyin n teqbaylit_3

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Tinfaliyin n teqbaylit 3_Expressions Kabyle3


  • tuɣiten akk baɣa! Ils furent tous saisis d’effroi
    • D abquq « c’est amère, c’est mauvais (un repas) »
    • Ul iswa tibṣelt « il ne vaut rien (litt. il ne vaut pas un oignon)
    • Qqaren ibawen n wuccen, netta uccen ul in-itett « on dit « litt. Fèves de chacal » (lupin) alors que le chacal ne les mange pas (lorsqu’on impute injustement qqch à qqn)»
    • D aḥercaw am idles « il est aussi rugueux que le diss »
    • Txuṣṣ-ik ḥaca tẓekkunt « il ne te manque que l’avoine (pour qualifier quelqu’un indirectement de « bête ») »
    • Yuta-t ubeḥri « il est enrhumé » le vent l'a frappé
    • ufiɣ-ak tabburt deg ara-tefɣeḍ. Je t'ai trouvé une porte d'où tu sortira (j’ai trouvé un moyen de te tirer d’affaire)
    • ad ččeɣ aqarruy-ik! Je vais manger ta tête! (Je vais te faire ton affaire!)
    • Inuɣ ɣef lmut (il se débat contre la mort)il agonise.
    • qelleb ayen ilezmen qbel ad teqellebed ayen ẓiden.cherche l'utile avant l'agréable.
    • ihi teččiḍ awal-ik, amalah a kra tenniḍ (donc tu a mangé ta parole après tout ce que tu m'a dit) ainsi donc après tout ce que tu m'a dit, tu es infidèle à ta parole
    • tezza tasa-s (son foi et grillé) sa colère s’alluma.
    • igra-t g lǧib n ddaxel (il a mit dans la poche intérieur) il s'en fout
    • tameddit n wass-a d amrar cet après-midi est interminable (c’est une corde)
    • mɛacren am sin iḍuḍan. (ils sont unis comme deux doigts), ils sont intimement unis
    • s iḍarren n teɣaḍt. (sur des pieds de chèvre), avec beaucoup de difficulté, ou bien encore, la semaine des quatre jeudis
    • iwwet-iyi waḍu. le vent, le froid m’a frappé) j’ai pris un refroidissement
    • ma yenna baba, yečča yeswa, quand il parle de son père, il en a plein la bouche (quand il dit papa, il a mangé, il a bu).
    • iteţţ di cclaɣm-is, il n’a aucune pudeur (il se mange la moustache).
    • iteţţ deg weksum-is, il se tue de travail, de soucis (il se mange la chair, se ronge les sangs).
    • iteţţ aksum n medden, il dit du mal des gens
    • yečča-d iḍaṛṛen-iw, il me suit de près ; me poursuit, me harcèle (il me mord les pieds).
    • ad eččeɣ tasa-s d tazegzawt, je lui ferai tout le mal possible (je vais lui manger le foie tout cru)
    • tameṭṭut-agi tečča argaz-is, cette femme (a mangé) a enterré son mari ; elle ne lui a pas porté bonheur.
    • yečča baba-s yerna yemma-s, il est orphelin ; il n’a vraiment pas de chance (il a mangé son père et encore sa mère).
    • ay asmi ččiɣ yemma ! quel malheur d’avoir perdu ma mère ! ou : faut-il voir ou entendre des choses pareilles ! (ô jour où ma mère est morte !)
    • yečča-t wenyir-iw, je lui ai porté malheur (mon front l’a mangé ; sans doute le destin inscrit sur mon front lui a été fatal : d’une femme parlant de son mari).
    • mi k-iḥuz bnadem a k-yečč. si tu te laisses emprunter ton argent, tu ne le reverras plus (que quelqu’un ait affaire à toi, il risque de te manger).
    • fk-iyi ad eččeɣ, ma ulac a k-eččeɣ, faire du bien à des ingrats ne fait qu’augmenter leur ingratitude (donne-moi à manger ou je te mange).
    • yečča deg weɛrur n xali-s, il a vécu aux dépens de son oncle (il a mangé dans le dos de son oncle).
    • ečč aqeṛṛuy-ik, ou : ixf-ik ; iri-k ; lɛemṛ-ik !, mange ta tête, ton dos... (imprécation insignifiante à un importun ; au sens fort, ce serait un souhait de mort).
    • yečča aqeṛṛu-w, il me casse la tête, il me cause des ennuis.
    • yečča aqeṛṛuy-is, il s’est débarrassé de lui (par meurtre).
    • yečča di yelli-s taɛmamt izaden, il a touché pour sa fille une dot exagérée (il a mangé de sa fille une dot exagérée.
    • yečča idrimen fell-i, il s’est laissé graisser la patte contre moi. (il a mangé de l'argent sur moi.
    • yečča-yi lamana, il a abusé de ma confiance, il m’a volé le dépôt que je lui avais confié. (il m'a mangé  le dépôt)
    • yečča-yi lḥeqq, il a été odieusement injuste envers moi.(il m'a mangé  la part)
    • yečča ayla-s d azegza, il a mangé son blé en herbe
    • iteţţ deg wayla n medden, il vit aux dépens des autres. (il a mange dans le bien des autres)
    • yečča leḥṛam, il a volé, ou il a mangé d’une viande interdite par la religion.(il a mangé l'illicite)
    • ččan ddunnit, ils ont tout pris, tout raflé. (il ont mangés le monde)
    • ẓẓehṛ-iw ččiɣ-t deg ucerwan, ou : di seksu ; deg ubazin, je n’ai plus de chance (ma chance, je l'ai mangée dans un plat de feuilles de cardes ou avec du couscous ou de la purée de verdure).
    • yečča-yi wul-iw f lxedma, cela me fait- mal de rester sans travail. (mon cœur m'a mangé sur le travail)
    • a k-tečč ṛṛeḥma !, tu iras certainement en paradis ; tu es un brave homme. (que la clémence te mange)
    • a t-tečč tmess !, que le diable l’emporte !(que le feu le mange)
    • ččan-t waman, il s’est noyé. (l'eau l'a mangé)
    • kra din yečča-t yeɣzeṛ, tout est perdu (tout ce qu’il y avait, le torrent l’a avalé).
    • ččan-iyi icubaɣ ou : yečča-yi ucebbub, il faut absolument que je me fasse couper les cheveux. (les cheveux longs m'ont mange)
    • ur ččint ara tinzar-iw, je ne suis pas sûr du tout ; j’ai de bonnes raisons de douter ; peu d’espoir (mes narines ne m’ont pas démangé ; je n’ai pas pressenti).
    • yečča-yi usebbaḍ, ma chaussure me blesse. (ma chaussure me mange)
    • yečča-t zzux, il a un orgueil fou. (orgueil l'avale)
    • ur tečči ara, ce n’est pas réussi, ça ne va pas (elle n’a pas mangé).
    • a s-cceččey lemṛaṛ s tɣenjawt, je lui rendrai la vie amère (je lui ferai manger l’amertume à la cuiller).
    • ayen yemmeččen yebleɛ, ayen yeqqimen yenfeɛ, il ne faut pas tout dépenser par la bouche (ce qui est mangé est avalé ; ce qui reste peut servir).
    • i geţmeččan d ulawen, le plaisir de te voir vaut mieux que la nourriture (ce qui se mange ce sont les cœurs
    • ass-a ad mmeççeɣ, aujourd’hui je vais me faire bien gronder (aujourd’hui je vais être mangé)
    • mceččen tagella d lemleḥ, ils se sont invités mutuellement à des repas d’amitié (à manger le pain et le sel).
    • mseččen izerman, ils se sont empoisonné l’existence (fait manger des serpents).
    • tuɣal d azger bu yiwen yicc, elle est devenue méchante (comme un bœuf écorné).
    • anda yewweḍ yicc-is ad yaweḍ yisɣ-is, c’est aussi loin qu’il est allé qu’atteindra sa réputation (au plus loin a atteint sa corne).
    • yeţţak-d ticci tawraɣt, il a le teint jaune ; il est pâle, malade. (il donne un reflet jaune).
    • taqenduṛt-agi a s-ekkseɣ ticci a ţ-seddqeɣ, quand cette robe aura perdu son éclat, sa fraîcheur, je la donnerai (je lui enlèverai son éclat en la donnant).
    • imawlan ɛzizit xas d ticcict di lḥiḍ, les parents sont chers, même s’ils sont vieux, incapables de faire quoi que ce soit. (..même s’ils sont une bouse [collé] au mur)
    • uɣal akk d cuccu, elle est grosse (elle est toute en chair.)
    • (dev.)cuccu iɛelleq lullu, de la viande à laquelle est accroché un jouet . Rép. : d amezzuɣ, l'oreille (avec la boucle d'oreille).
    • ddwa-yagi, ulac i t-yecban, rien d’aussi efficace que ce remède. (rien ne lui ressemble).
    • cbu tizyiwin-ik, fais comme les gens de ton âge
    • mmi-s n wergaz lɛali icebbu-d di baba-s, tel père, tel fils.
    • nekk n wi yi-cban, pour ce qui est de moi ; personnellement.
    • ass yecban ass-a, il y a huit jours, ou : aujourd’hui en huit.
    • cebbaɣ-t ɣeṛ mmi, il m’a semblé que c’était mon fils.
    • leɛca icebba-yi-t-id ṛebbi di tnafa, je l’ai vu en songe la nuit dernière.
    • aqemmuc ičibib id-iberrun i yizan, bec de huppe qui lâche des mouches (se dit de quelqu’un qui parle sans réflexion, avec impertinence, grossièreté).
    • ɛni mi d-denna çibib kemm a s-tiniḍ ṭikkuk ? Lui répondras-tu du tac au tac ? Lui rendras-tu la monnaie de sa pièce ? (quand elle t’a dit « huppe », lui diras-tu « coucou » ?
    • ad seṭṭleɣ acebbub, je vais me raser la chevelure (dit une femme pour signifier qu’elle est résolue ou réduite à ne pas se remarier).
    • s lɛeql-is almi d tacebbubt. il (elle) ne s’affole pas ; va lentement et garde son sang-froid (doucement, jusqu’à la cime).
    • ur yecbiḥ ur yemliḥ, quoi qu’il fasse, il ne sera jamais qu’un triste individu (il n’a ni beauté ni saveur).
    • iɣil-is d ucbiḥ, elle (il) est très habile (son bras est bon)
    • icebbek ticebbak s aḍu, il se débat beaucoup mais n’arrive à rien (il essaie de prendre le vent aux filets).
    • a wer ţ-yecbek ṛebbi fell-aɣ ! Dieu nous préserve d’une situation plus compliquée ou aussi compliquée (que Dieu n’enlace pas le filet sur nous)
    • acebbak n ṛebbi yeţţaṭaf, on n’échappe pas à la main de Dieu (les enlacements de Dieu tiennent bon).
    • Ziwzeḥ, eṛz acbali ! dépêche-toi, tant pis si ça casse (fais vite, casse la jarre)
    • cudd icifaḍ-ik !, circule ! ou : prépare-toi ! ou : occupe-toi de tes affaires ! (attache tes mocassins).
    • ur tekk ara fell-i di cedda, ne te dérangé pas pour moi
    • cudden-as taɣesmart, il est sur le point d’expirer, il est à bout (ils lui ont lié la mâchoire inférieure).cuddn-as taɣesmaṛt, il est sur le point d’expirer, il est à bout (ils lui ont lié la mâchoire inférieure).
    • la neččuddu tagut s aḍu.nous sommes en train de vouloir l’impossible ; nous n’arrivons à rien (nous cherchons à lier le brouillard au vent).
    • yuker ccada, il a refusé de témoigner (il a volé le témoignage [serment])
    • ur iteffr ara ccada, il ne se dérobe pas à la vérité (il ne cache pas ce qui est certifié).
    • ɣur-k a yi-d-derzeḍ di ccada, ne me trahis pas, fais ce que je demande (ne me casse pas mon serment, mon témoignage).
    • icedha tamurt, il a le mal du pays (il soupire après le pays)
    • urfan n umecceddal. ta colère ne nuira qu’à toi (colère de fourmi rouge)
    • iḍeggeṛ icuḍaḍ ar deffir iṛuḥ, il est parti sans rien laisser (il a rejeté en arrière les pans de son burnous et il est parti).
    • yebra i icuḍaḍ-is ɣer lqaɛa, il n’est pas dégourdi (il a laissé traîner à terre les pans de son burnous).
    • argaz-agi ala icuḍaḍ i deg-s, c’est un beau parleur, un paresseux (il n’y a en lui que les pans de son burnous).
    • ad yezger ṛebbi tacḍaṭ f egma !, que Dieu protège mon frère ! (que Dieu étende le pan protecteur sur mon frère).
    • yefka idis-is i ccḍef, il s’est sacrifié, s’est tué au travail (il a donné son côté à un fardeau accablant)
    • la iceṭṭeḥ i waḍu, il fait des efforts inutiles (il danse pour du vent).
    • neţţa am win iceṭṭḥen i uderɣal. Il fait des efforts inutiles (il est comme quelqu’un qui danse pour un aveugle)
    • wwet ṭṭbel i wi ara iceḍḥen, va raconter tes histoires à d’autres (va frapper du tambour pour quelqu’un qui veut danser)
    • ma ur tuɣeḍ ara awal, ad ak-ceḍḥeɣ !, essaie de ne pas m’écouter, et tu m’entendras chanter ! (si tu ne m’écoutes pas, je vais danser pour toi).
    • iɣill uceṭṭaḥ n yiḍ ur yeţţali ara wass, il se figure que la fête va durer (le danseur de nuit pense que le jour ne se lèvera pas).
    • cuffen-as abeṛnus, ils lui montèrent la tête ; ils le flattèrent (pour profiter de lui ; ils lui ont gonflé le burnous).
    • mcuffen iqendyaṛ, ils restent sur leurs positions (se gonflent les tuniques)
    • Ucafen leɛḍam-iw, j’ai pris un bain complet (mes membres sont baignés).
    • iṛuḥ a ḍ-icucef iɣsan-is seg wexxamn ṛebbi, il est allé à La Mecque pour y obtenir le pardon total de ses fautes (il est allé laver ses os à la maison de Dieu).
    • d ayen tura, icucef !, il a lavé son honneur dans la vengeance (c’est fini maintenant, il est lavé).
    • cfu-yas i tgella d-lemleḥ, souviens-toi des bonnes relations qui ont existé entre nous (du pain et du sel)
    • ccfawa deg wulawen !, le souvenir (de l’offense reçue) reste au fond des cœurs
    • Zzuɣer acifaḍ, ad tafeḍ asebbaḍ, patiente et tu trouveras mieux plus tard (traîne une sandale et tu trouveras un soulier).
    • i tɛeţţbeḍ a bu tcifaḍ ! i tesɣeṛseḍ a bu tbacmaqin !, l’un peine pour gagner et l'autre dépense. (Combien tu as peiné, homme aux mocassins ! Combien tu as dépensé, homme aux fines babouches !)
    • kra yekka yiḍ ur yemlal ccfeṛ ar gma-s, il (elle) n’a pas fermé l’œil de la nuit (un cil n’a pas rencontré son frère)
    • beddeɣ di tcihant, je dois peser ce que j’ai à dire ; je suis dans l’embarras (je suis debout sur un plateau de balance)
    • kra n win yeččuḥun yeţţaɣ-itent ɣef xenfuc, on finit toujours par regretter son avarice (quiconque est avare prend les coups en retour sur le nez).
    • tuɣal akk d ccekk f teslit-is temɣart-inna, cette vieille s’est mise à soupçonner sa belle-fille (elle est devenue tout soupçon)
    • A mmi, mcukkaben ! ur nezṛi anwa i d aqeṛṛu !, d’une affaire embrouillée ; de familles alliées par de nombreux mariages… : ils sont tous accrochés les uns aux autres ! On n’en voit pas le bout !
    • temzel tixsi terna yelli-s kul ta i ɣer tɛelleq d acekkab-is. chacun répond pour soi-même (la brebis et son agnelle ont été égorgées, chacune est suspendue par sa patte).
    • yefka-yi iɣes ucekkab, il s’est moqué de moi et ne m’a rien donné de bon (« l’os de la patte » ne porte que très peu de viande).
    • cekklen iḍarren-iw, je ne peux marcher (j’ai les pieds entravés par la faiblesse, la maladie).
    • ttucekklen iɣesmaṛen-iw, je n’ai pu répondre (mes mâchoires étaient serrées).
    • ttucekklen iḍarren-is di tikli, il ne peut bouger de sa place (ses pieds sont entravés).
    • yebzeg am tcekkaṛt, il est très gros (enflé comme un sac bien rempli).
    • teččuṛ tcekkaṛt-is, il est plein de rancune, ou de malice ; ou il a bien mangé (son sac  est plein)
    • ad tedduḍ di tcekkaṛt, tu vas tomber en décrépitude (tu seras bon à être ramassé dans un sac)
    • wagi d aculliḍ n weɣyul i gesɛa, il a la peau dure (une peau d’âne).
    • aculliḍ-is yerka, son cœur est mauvais, envieux (son ventre [outre] est pourri).
    • wigi di tculliḍt-im i ten-id-derniḍ, ces choses, tu les as inventées. (cela c'est dans ton sac que tu les a ajoutés)
    • teqṛes tculliḍt-is, il (elle) ne sait rien garder, dit ce qui est secret. (son sac est déchiré)
    • ttwacellefen-iyi cclaɣem. on m’a roulé (ma moustache a été rasée)
    • cellḥ-iţ, mellḥ-iţ, ad tafeḍ i ţ-yeblan, donne-toi la peine d’éclaircir la chose même si ça fait mal (découpe-la, sale-la, et tu trouveras la cause du mal).
    • ɣezzifit claɣem-ik !, tu te prends pour quelqu’un (tu as de longues moustaches).
    • iberren claɣem-is, il impose le respect (il tourne ses moustaches)
    • claɣem n yizem, moustaches de lion ; symbole de force, d'honneur.
    • yeffez claɣem-is, il n’a pas d’amour-propre (il mâche ses moustaches).
    • claɣem-is yeţrebbi-ten d akssar mačči d asawen, il n’est pas trop sensible au point d'honneur (il fait pousser sa moustache vers le bas non vers le haut)
    • xas seṭṭl-iyi claɣem !, alors je ne suis plus un homme (tu peux me raser la moustache).
    • mcelqafen imeslayen, ils ne se sont pas donné le temps de s’expliquer, ils se sont emballés au premier mot
    • yeclex si tikli, ses pieds sont blessés par la marche
    • ţwacelxen iḍarren-iw si tikli, je ne tiens plus sur mes jambes (mes pieds s’écorchent à force de marcher)
    • myeclaxen tiɣeṛdin, ils se sont battus à bras-le-corps (se sont arraché les épaules).
    • ad as-yefk tamcumt-is, il lui donnera son compte (il lui donnera sa méchante)
    • teṛṛẓeḍ tiṛẓi ucemcaṛ n wegris, tu es épuisé (brisé comme se brise un glaçon)
    • yeccencen uqeṛṛu-s, il est ivre (sa tête résonne).
    • leɛyaḍ ara yekkren f wuccen, yekker fell-am a taɣaṭ !, ce sont les petits qui ont tort (les cris mérités par le chacal sont tombés sur toi, chèvre).
    • yekcem wuccen taqḍɛit, la trahison ou le malheur, la maladie, sont entrés dans la famille (le chacal est entré dans le troupeau).
    • lhemm uẓekka a t-neǧǧ i uzekka : a d-necɣel kan d-win n wass-a, nous avons bien assez à nous soucier des choses de cette terre (soucis de la tombe, nous le laissons à demain ; occupons-nous d’aujourd’hui).
    • yir ccɣel yettgalla di bab-is. le mauvais travail témoigne contre celui qui l'a fait
    • kker ar cceɣl-ik, eṛz-as amgeṛḍ, mets-toi au travail et casse-lui le cou : prends le taureau par les cornes.
    • a-t-a wul-iw iceqqeq, yebɣa ad ifelleq, mon cœur est brisé, il va éclater.
    • icuqq-it ubeḥri, il a une forte grippe, un bon rhume (un vent froid l'a traversé).
    • uqmen ticeqqiqt, ils ont pris leurs distances les uns vis-à-vis des autres (ils ont fait une fente, une séparation).
    • Yecqa-k uḍaṛ ma yezleg ? d zzheṛ i gsxeṛwiḍen !, que t’importe un pied tordu ? Le sort bafouille quelquefois ! (il ne faut pas trop regarder aux qualités physiques).
    • ur myecqan ara, d arrac i llan, ils ne se gardent pas rancune ; ce sont des enfants
    • tamurt-nni teččuṛ d icuqar yeskawen tigcrar, ce pays est tout en montées et descentes qui épuisent (plein des pentes escarpées qui sèchent les genoux)
    • yeččuṛ axxam-is d leḥṛam, c’est un voleur, un recéleur (il a empli sa maison d’illicite)
    • yeččuṛ uqeṛṛu-w, j’ai la tête cassée, j’en ai as-asez entendu (ma tête est pleine).
    • teččuṛ teylewt-iw, je suis rassasié (mon outre est pleine)
    • teččuṛ tculliṭ-is d lekdeb, c’est un fieffé menteur (son outre est pleine de mensonges).
    • ameẓẓuɣ, wa yeṭṭenṭen, wa yeččuṛ d iweṭṭen, parle toujours ! (de mes oreilles, l’une me bourdonne, l'autre est pleine de lentes).
    • ul yeččuṛ, imi yeqqur, le cœur est plein et la bouche est sèche : j’aurais beaucoup à dire mais je ne sais comment l’exprimer !
    • lḥila ma teččuṛ a d-dfel !, n’abuse pas, je pourrais bien me fâcher ! (si le récipient est plein, il risque de déborder).
    • teččuṛ-as, il est mort ; il est cassé (sa mesure était pleine).
    • terra lḥenni deg waccaren ou : ɣef waccaren, elle a quitté le domicile conjugal très peu de temps après son mariage (elle est revenue les ongles encore teints de henné).
    • ass-agi ur d-fukkeɣ tayerza almi d-efkiɣ idammen ger yiccer d weksum, aujourd’hui c’est à grand peine que j’ai achevé le labour (j’en ai saigné entre la chair et l’ongle).
    • "llufan-agi yessufɣ-iyi-d idammen ger yiccer d-weksum, ce bébé me donne un mal
    • considérable (me fait sortir le sang entre la chair et l’ongle)"
    • inebbeh accaren-is, (il aiguise ses ongles) : il se prépare et s’arme pour une belle querelle.
    • tuccar-im a-tent-i g wul-iw, je sens encore le mal que tu m’as fait (tes ongles sont encore dans mon cœur).
    • win i k-yefkan lebṣel, efk-as ticcert, rends-lui plus de mal qu’il ne t’a fait (à qui t’a donné de l’oignon, donne de l’ail)
    • deg wecrured ar tikli, on commence par de petites choses et on en arrive à de grandes choses (des petits pas à la marche).
    • (Dev.)ulint iceṛfan ur zeggrent iɣezṛan, elles grimpent les rochers mais ne traversent pas les ruisseaux.  R. / d tiweḍfin, les fourmis.
    • cerreg ayen imi tzemreḍ ad txiḍeḍ, n’entreprends que ce que tu peux mener à bonne fin (déchiré ce que tu peux coudre)
    • yeččerrig ur yettxiḍi, il ne fait que des bêtises et ne se soucie jamais de les réparer (il déchire et ne coud pas)
    • zzayed yeččerrig tamegḥelt. L’exagération ne vaut rien (une charge trop forte fait éclater le fusil).
    • mcerragen udmawen, ils se sont joliment griffé la figure
    • mcerragen lemqadṛa yellan gar-asen, ils ont perdu la considération qu’ils avaient l’un pour l'autre.
    • mcerrgen lxiṛ, l’époque des services et des cadeaux est passée
    • iceṛṛeh afus-is, il est généreux - iserreḥ ufus-is: il est généreux
    • yennecṛah wass, jour de joie
    • yennecṛah wudem-is, son visage est détendu ; la fièvre l'a lâché
    • a ḥeqq tabaqit-nni i ɣ-icerken ; ou : a ḥeqq tagella d lemleḥ i ɣ-icerken ; par les bons rapports qui nous ont jadis rapprochés ! (par la nourriture que nous avons prise ensemble !)
    • cerken di lbaḍna, ils sont de connivence (ils sont associés dans un secret)
    • nemyecrak iẓuran nekk id-k, il y a un lien de parenté entre nous (nous avons des racines communes moi et toi).
    • nemcarak tagella d-lemleḥ, nous sommes unis par le pain et le sel (contrat implicite d’honneur qui ne se rompt pas).

    • (dev.) tecṛuṛeq tecṛuṛeq, tger di temda teɛṛeq, elle a scintillé, elle s’est jetée dans le bassin, elle a disparu . Rép. : (Tissegnit, l’aiguille.
    • yezla-ţ ccṛeɛ, elle est condamnée, digne d’être condamnée (le verdict l'a égorgée).
    • ccṛeɛ s iɣimi mačči s ibeddi, asseyons-nous pour discuter (pour juger il faut être assis et non debout).
    • teɣleb tignewt n ccetwa, elle pleure à chaudes larmes (elle surpasse le ciel d’hiver)
    • mcettament seg iḍaṛṛen almi aqerru. elles se sont critiquées des pieds à la tête
    • mcettamen s yeɣsan n at laxeṛt, ils s’attaquèrent réciproquement avec les actions des morts; de leurs familles (avec les os des morts).
    • iceṭṭḍ-ik kan cwiṭ !, eh bien ! Il n’y est pas allé de main morte ! (il t’a à peine touché
    • argaz-nni yuɣal d aceṭṭiḍ, cet homme est devenu une loque ; il est épuisé, fini
    • yerwiţ cciṭan gar-asen, le diable les a poussés à se disputer (il a brouillé entre eux la situation)
    • cciṭan bu timmi tesbeɣ yella di lǧennet, yekkat armi ţ-id-yeffeɣ !, Satan aux beaux sourcils teints (en noir) était au ciel et il a fait des siennes jusqu’à ce qu’il en sorte ! (de quelqu’un qui fait son propre malheur en cherchant l’impossible).
    • ma yettarew cciṭan, d yelli-s ! ma ulac d netta s timmad-is !, si le diable enfante, c’est sa fille ; sinon c’est le diable en personne !
    • yessmɣi-d acciwen, il devient méchant (il pousse des cornes).
    • a-t-an, acciwen aṭṭiwen !, méchant et laid ! (le voilà : des cornes et de gros yeux).
    • mceččawen ɣef uɛebbuḍ, leur conflit vient de l’intérêt (ils se battent pour le ventre)
    • tečča tacwawt n tuggi, elle a été servie la première (elle a mangé le dessus du bouillon).
    • yessers-iyi tucwiṭ, il m’en a fait voir de dures (il m’a mis une brûlure)
    • win iqesden acebbaḍ, yečča-t ; win iqesden ifeggagen, yewwi-ten !, qui voulait de la soupe en a mangé ; qui voulait des ensouples les a emportées : à celui qui arrive trop tard.
    • ma tewteḍ deg ucebbaḍ d wudi, a deg-s teččeḍ !, ce dont tu te moques pourrait bien t’arriver un jour (si tu te moques de la soupe au lait avec du beurre, tu devras en manger).
    • lemɛanda n tnuḍin ar tcebbaḍin, jalousie de belles-sœurs qui en arrive à la soupe au lait (rivalités de jalousies mesquines).
    • imensi ɣef mcawaṛen at wexxam yeţţas-d ẓid, prendre en tout conseil de la communauté familiale ; quand on s’est consulté, tout se passe bien (le repas qui a été décidé en commun par la communauté familiale est agréable)
    • ur yesselmad ara ccxaṛa, il ne tolère pas les mauvaises habitudes, les caprices (il n’enseigne pas à ronfler)
    • icab uqeṛṛuy-is si lḥif, il a l’expérience de la misère.
    • tcaḍ tɛebbuṭ-iw fell-as, j’enrage contre lui (mon ventre brûle).
    • teccaḍeḍ taɛebbuṭ-iw, tu me mets en rage, ou en grand désir de te voir (tu fais brûler mon ventre).
    • yeccaḍ tafwaṭ-iw, il me fait enrager (il fait brûler mes entrailles).
    • tilufa ccaḍayent aɣrum, les misères font brûler la galette (en se racontant ses misères, on en oublie la galette sur le feu
    • iceggɛ-ik-id ṛebbi ɣer-i, tu tombes bien ! (iron. ; Dieu t’a envoyé chez moi)
    • akken t-walaɣ d argaz, tecceɛceɛ teftilt deg wul-iw, quand je vis qu’il était devenu homme, j’en fus transporté (une lampe brilla dans mon cœur).
    • la sen-yeččeɛɛil timess, il les excite, jette de l'huile sur Ie feu (il leur allumé du feu)
    • iceɛɛl-d allen-is fell-i, il fixa son regard sur moi (il alluma ses yeux sur moi)
    • aqemmuc-is iteqqs am uzekḍuf. Sa bouche pique comme l'ortie. (Se dit de quelqu'un qui a la riposte rapide et méchante)
    • "yenna-yas: Ay azanzu, ur yelli deg-k ddwa!
    • On dit: ô clématite, tu n'as donc pas de vertu
    • curative! ( dans une déception )"
    • "ikerreḍ am ubeεεuq di taɣect! C'est
    • dur, comne le gouet dans la gorge. (dans la peine ou I'adversité)"
    • D akiwan am tegrirt. sec comme le scorpiure, de quelque chose de pénible
    • Yeɣli am uɣeddu. Il tombe comme un cardon signifie : il est mort de fatigue
    • Turew-d tmurt jiḥbuḍ! Le sol a donné des coquelicots! (quand on constate un progrès important en quelque chose)
    • Ay ul-iw, ur ttarjuɣ ara ar d-yemɣi gerninuc ger yinyen! Allons donc! J'attendrai que le cresson pousse entre les pierres du foyer!
    • ɣeẓẓen iḍudan-nnsen. lèchent les babines (croquent les doits)
    • a t-yekcem waḍu. devient fou (le vent l'entre)
    • yettcellihḥ deg yiles am wedles. taillader Ia langue comme le diss, (se dit à I'occasion d'une chose trés pénible)
    • taɣect yecban aɣanim. voix de roseau
    • limmer d lqedd i tt-ilan, u-Ḥemlat iga aɣanim! si c'était la taille qui fait le mérite, Ou-Hamlate était aussi grand qu'un roseau!
    • tiɣzi uɣanim. fragilité du roseau
    • Ewteɣ-k s umezzir g wass n lḥedd, ur k-yettaɣ ḥedd! je t'ai frappé d'un coup de balai de romarin le dimanche : tu ne te marieras pas
    • Leqbayel am wexlenǧ : tterẓan wala ad knun! Les Kabyles sont comme la bruyère qui casse plutôt que de plier
    • "Swiɣ mernuyet ɣeff-i ɛzizen! Je bois le marrube pour ceux qui me sont chers (c ’est-
    • à-dire que je suis prêt à tout accepter pour ceux à qui je dois naturellement de l'affection)"
    • Ula i ttaleḍ fell-i aql-iyi ǧehdeɣ am ujelkaḍ. Inutile de me demander de mes nouvelles : je suis aussi fort que la férule!
    • Uqmeɣ tigejdit s ujelkaḍ! J'ai pris une férule pour faire un pilier de charpente : qu'adviendra-t-il dans l'avenir? (se dit quand on se confie à un homme sans ressources morales)
    • tettekleḍ ɣef-win yesεan ala tuɣmas deg yimi. on se confie à un homme sans ressources morales (il a que des dents dans la bouche)
    • Yečča lḥelba ! Il a mangé du datura : il ne sait où il en est !
    • Ad megreḍ isennanen n weɣyul! Tu laboureras les chausse-trapes! (à qui peut s'attendre à des ennuis ou des dangers)
    • ad ak-efkeɣ dukkar. (je te donnerai des figues mâles) je ne te donnerai rien du tout
    • err aḍar: (revenir sur ses pas) se retenir ; faire machine arrière
    • yesenz akk iman-is: (il a vendu toute son âme) il a juré ses grands dieux
    • efk afus: (rendre la main) abandonner ; se résigner ; lâcher prise; trahi
    • yečča-t weqjun: (il a été mordu par un chien) il a perdu tous ses droits
    • yeggugem am yisɣi : (il est muet comme un percnoptère) il est muet comme une carpe
    • "ansi i s-dd tekiḍ d asawen : (d'où que tu y ailles (avec cette personne), c'est
    • une montée) on ne peut le ramener à la raison ; il veut toujours avoir raison"
    • degreɣ tadla-inu ar wennar ad terwet : (j'ai jeté ma gerbe dans l'aire pour battage) j'ai apporté ma contribution
    • kawen ifaden : (mes genoux sont asséchés) être très fatigué
    • "ur ttafeg ur ttrus: (ne t'envole pas et ne te pose pas) situation ou une condition
    • impossible"
    • ansi i tesqucḍeḍ i d-zedmeɣ : (là d'où tu as ramassé des brindilles, j'ai ramené des fagots) là où tu as appris, moi, j'étais professionnel
    • azrem n uqelmun : (le serpent du capuchon) réchauffer un serpent dans son sein
    • ad d-yeddu neɣ ad yequrmeḍ : (que ça vienne ou que ça se casse) ça passe ou ça casse
    • am win yettɣeyiḍen deg umezuɣ n weɣyul: (comme si on jouait de la flute dans l'oreille d'un âne) à laver la tête d'un âne, on perd sa lessive
    • ddez iberdan-ik : (dame (compacte) tes chemins) fous le camp ; dégage
    • "anda tegriḍ aqeruy-ik : (où as-tu fourré ta tête ?) où te trouves-tu ? on a perdu ta
    • trace."
    • "deg uglim-inu ay rsant : (c'est sur ma peau qu'ils se sont abattus) c'est moi qui ai reçu les
    • coups"
    • meriɣ uksum-ines : (sa chair est salée) il a toujours tort
    • laẓ d war tinzar : (la faim n'a pas d'amour propre) la faim se passe d'amour propre
    • ar yimi i ttawin medden učči ; ur-t yettawi yiwen ar umezuɣ : (c'est vers la bouche que les gens portent la nourriture ; personne ne la porte vers l'oreille) chacun connait ses intérêts
    • anzaḍ, anzaḍ, ad temed tamart : (poil après poil, la barbe arrivera à maturité) petit à petit, l'oiseau fait son nid
    • a yesemsad acaren-is : (il aiguise ses ongles, ses griffes) il aiguise ses armes
    • sali-d takafrart : (faire monter la crème du lait ou la meilleure partie d'un potage) faire venir l'eau à la bouche
    • sed deg awal : (appuyer sur les mots) rabâcher, ressasser
    • yetturar ger txenfucin (txenfyac) : (Il joue entre les deux canons d'un fusil) il joue avec le feu
    • tidikelt ur tettnaɣ akked tistent : (la paume de la main ne se bat pas contre l'alêne) le pot de terre ne peut lutter contre le pot de fer
    • anagam yefud : (celui qui puise de l'eau est assoiffé) le cordonnier mal chaussé
    • yezi-d amrar i wedrar : (il a enrouler une corde à la montagne) il tourne autour du pot
    • ɣezzif yiles-is (sa langue est longue) il parle trop
    • yelha yiles-is (sa langue est bonne) il parle bien
    • yesɛa iles (il a une langue) il est poli
    • ur yettaṭaf ara iles-is (il ne prend pas sa langue) il ne garde pas les secrets
    • teqqur tasa-s (son foie est sec) il n’as pas de sentiments
    • tasa n tyemmat: (foie de la mère) la tendresse d la mère
    • ur yesɛi ara tasa: (il n'a pas de foie) il est diabolique
    • yesɛa tasa: (il a le foie) il a du courage/ la bonté
    • Targagi tasa-s: (son foie tremble) il a des pré-sentiments
    • yelha wul-s: (son cœur est bon) il un bon cœur
    • yečča ul-is: (il a mangé son cœur) il ne s’en fait pas
    • yettara ɣer wul-is: (il remet à son cœur) il est très sensible
    • yeqqur wul-is: (son cœur est sec) il n’as pas de sentiment
    • iḍaq wul-is: (son cœur est angoissé ) il est très angoissé
    • ɣezzif ufus-is: (son bras est long) voleur
    • yesɛa allaɣ: (il a un cerveau) il est prudent
    • yeččur wallaɣ: (son cerveau est plein) il est intelligent
    • ulac deg allaɣ-is: (il n'a pas de cerveau) il est idiot
    • yesɛa deg uqerruy-is: (il a dans sa tête) il a beaucoup de connaissances
    • yeqqur uqerruy-is: (sa tête est dure) il est têtu
    • yesɛa aqerruy: (il a une tête) il a une bonne mémoire
    • aqerruy n texsayt: (tête de courge) celui qui oublie rapidement
    • yerwi uqerruy-is: (sa tête est troublée) il a des problèmes
    • yeǧǧa-y-id ccama degul-iw: (il ma laisser une cicatrice dans mon cœur) il ma laisser un mauvais souvenir

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